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Fukushima

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Le Japon, entre résilience et catastrophe - Globe. La récupération au Japon, spectaculaire à de nombreux égards, coexiste avec des séquelles et des traces d’une portée qui semble abyssale – c’est le cas de celles de la catastrophe nucléaire. Pour Marie Augendre, cette dualité contre intuitive est une caractéristique majeure de cet événement géographique. Le déploiement de la catastrophe à différentes échelles, du territoire de petite taille à l’espace mondial (lire Japon : face à la catastrophe, le recours aux échelles géographiques, du 17 mars 2011, mis à jour le 8 avril), l’est toujours tout autant.

Avec Sendaï-Fukushima 2011, on est frappé par le changement de nature des catastrophes, selon l’expression de Magali Reghezza. Ecouter les émissions du 30 mars (Les Japonais, les risques, et les territoires) et celle du 15 juin (Le Japon trois mois après la catastrophe) 2011. Invitées: Marie Augendre et Magali Reghezza, qui sont maîtres de conférence en géographie, respectivement à l'Université Lyon II et à l'Ecole normale supérieure. I. A. L'an I de l'aire Fukushima : une catastrophe à plusieurs échelles - Globe. Un an après que le séisme et le tsunami eurent frappé le Japon, le 11 mars 2011, Globe vous propose de poser un regard multiscalaire sur la catastrophe.

C'est en glissant d'une échelle à l'autre, méthode chère aux géographes, qu'on peut au mieux dresser un bilan de la catastrophe : celle-ci est à la fois l'événement le plus meurtrier au Japon depuis la Seconde guerre mondiale, et l'accident nucléaire le plus grave au monde depuis Tchernobyl (1986). Le bilan se saisit tant, à grande échelle, dans les mutations du territoire nippon qu'à petite échelle dans l'espace mondial. Globe tente de répondre à des questions simples en apparence. Où habitent les Japonais aujourd'hui ? Globe vous propose, à travers l'exemple de l'industrie automobile et des microprocesseurs qui équipent les véhicules, d'apprécier les effets de la catastrophe dans la mondialisation.

Globe espère que vous trouverez dans les lignes qui suivent quelques éléments de réponse. II : Un bilan (provisoire ?) Sur le Japon Clioweb. La politique énergétique au Japon de l’après-Fukushima | Géopolis. Depuis Fukushima, le gouvernement japonais redouble d'efforts pour développer les énergies renouvelables. Un grand parc éolien sera construit d'ici 2016, un autre est déjà à l'étude. Une vraie nécessité, alors que 15 réacteurs nucléaires sont encore à l’arrêt depuis l'accident nucléaire de mars 2011.

Signataire du protocole de Kyoto, le Japon s’était engagé depuis longtemps à lutter contre le changement climatique. Mais les besoins énergétiques colossaux du pays doivent être satisfaits. L’archipel ne produit pas de pétrole. Il dépend du nucléaire pour assurer son indépendance énergétique. Il est la troisième puissance du monde dans le secteur. L'éolien pour palier le manque énergétique ? Production d'énergie estimée par l'Agence internationale de l'énergie en 2009. © FTV Le Japon a pris du retard par rapport à l’Europe dans le secteur où l’Allemagne est à la pointe des politiques dites "vertes". Carte des centrales nucléaires et des parcs éoliens offshore-construits sur l'eau- au Japon.

Les actions engagées par l’Etat français en matière de sûreté nucléaire. Le 15 septembre 2011, les exploitants des installations nucléaires prioritaires ont transmis à l’ASN leurs rapports d’évaluation complémentaire de sûreté. Ces rapports ont fait l’objet d’une d’expertise de l’IRSN, puis d’un avis des groupes permanents d’experts de l’ASN. Cette première vague a concerné 79 installations (dont les 58 réacteurs nucléaires exploités par EDF, le réacteur EPR en cours de construction, certaines installations du site de La Hague...). Une deuxième vague d’installations a fait l’objet de rapports d’évaluation complémentaire de sûreté remis à l’ASN pour le 15 septembre 2012. La démarche des évaluations complémentaires de sûreté s’est faite en parfaite cohérence avec la réalisation des tests de résistance décidé au niveau européen fin mars 2011. Face aux scénarios exceptionnels envisagés, l’IRSN a recommandé la mise en place de « noyaux durs », pour garantir l’intégrité en toute circonstance des fonctions de sûreté essentielles des installations.