background preloader

Page_Portail_Presse_Actualités_déc2011

Facebook Twitter

Les Économistes Atterrés | Nous pensons que d'autres politiques économiques sont possibles. Enquête dans le temple de l’euro, par Antoine Dumini et François Ruffin. Au premier étage de la Banque centrale européenne (BCE), lors de sa dernière conférence de presse à Francfort, M. Jean-Claude Trichet entonne — en anglais — son couplet sur les « réformes structurelles ». Il le récite par cœur, sans doute : il y a huit ans, déjà, lors de sa première intervention en tant que président de la BCE devant les médias, il plaidait pour des « réformes structurelles sur le marché du travail ». Cette rengaine n’a (presque) rien de personnel. Son prédécesseur, M. Mais ce jeudi 8 septembre 2011, la ritournelle se fait plus précise — malgré un langage parfois abscons : « Nous devons aller vers l’élimination des clauses d’indexation automatique des salaires et un renforcement des accords entreprise par entreprise, de manière à ce que les salaires et les conditions de travail puissent s’adapter aux besoins spécifiques des entreprises.

Eternel discours… Rien de neuf sous le soleil de Francfort, donc ? Quand M. . — Non, certainement pas, susurre M. Si M. M. MM. M. Conjoncture : La zone euro sous surveillance négative. Les 17 pays membres, y compris les 6 pays les mieux notés - AAA - comme la France ou l'Allemagne, sont concernés. Standard & Poor's invite la BCE à agir pour défendre la monnaie unique. Estonie, Autriche, Luxembourg, Allemagne, Slovaquie, France… La liste égrenée pays après pays dès 22 h 30 lundi soir aurait pu ressembler au concours de l'Eurovision. Elle est malheureusement beaucoup plus sérieuse: l'agence de notation Standard & Poor's a mis lundi sous surveillance négative la notation de 15 États de la zone euro auxquels s'ajoutent celles de Chypre et de la Grèce, déjà dans cette position.

En d'autres termes, l'ensemble de la zone est désormais sous surveillance négative y compris - et c'est la principale surprise de la soirée - les 6 pays les mieux notés (AAA), parmi lesquels l'Allemagne et la France. Il y a trois semaines, déjà, S & P avait prévenu qu'en cas de plongée en récession la zone euro verrait ses notes mises sous pression. 90 jours pour décider.

Conjoncture : Paris et Berlin s'accordent sur la gestion des crises. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont présenté les grands axes du nouveau traité voulu par le couple franco-allemand. «Faire des propositions afin de garantir l'avenir de l'Europe» dans l'optique du sommet européen du 8 et 9 décembre. Tel était le menu du déjeuner entre Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel à l'Élysée ce lundi.

Paris et Berlin se sont accordés sur plusieurs points. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont martelé, dans une conférence de presse commune à l'issue de leur rencontre, leur attachement à des modifications substancielles des traités. «Notre préférence va à un nouveau traité à 27, mais nous sommes tout à fait prêts à le faire à 17 et aux autres États membres souhaitant nous rejoindre», a indiqué Nicolas Sarkozy. En cas de difficulté, si quelqu'un ne peut pas ou ne veut pas suivre, nous sommes prêts à suivre la voie d'un traité à 17», a insisté Angela Merkel. . • Pas d'euro-obligations. » Forte de ses réussites économiques, l'Allemagne impose son droit.

Conjoncture : Tim Geithner veut pousser les Européens à l'action. Le secrétaire américain au Trésor est sur le Vieux Continent pour une visite de trois jours. À New York Contrairement à l'attitude qu'il avait eue lors de sa dernière visite, en septembre, Tim Geithner ne revient pas en donneur de leçon. Cette fois-ci, la visite de trois jours du secrétaire au Trésor américain en Europe, à la veille du sommet des chefs d'État, est destinée à délivrer un message clair: pour les États-Unis, la priorité est plus que jamais d'éviter qu'une crise financière majeure venue d'Europe ne plonge le monde en récession.

Dans cet esprit, Tim Geithner rencontrera Nicolas Sarkozy et François Baroin à Paris dans la journée. Le sommet «de la dernière chance» Barack Obama envoie sur le Vieux Continent son secrétaire au Trésor pour qu'il communique en privé l'impression largement répandue aux États-Unis selon laquelle le sommet du 9 décembre est celui de la dernière chance pour restaurer la confiance dans la zone euro. L'Allemagne doute d'une issue positive à la veille du sommet de l'UE. La faute à un , a-t-elle continué. Selon elle, il s'agit et d'investisseurs ultranerveux à l'égard de la rencontre. Le porte-parole du gouvernement a tenu à nuancer ces propos, mercredi après-midi. Officiellement, le gouvernement allemand s'attend Mais , a prévenu mercredi François Baroin. Lors de son voyage européen , Timothy Geitner , le secrétaire au Trésor américian, s'est dit en la réussite des Européens.

</i>*} Ce "pare-feu" sera discuté lors du sommet mais ne sera pas le principal sujet de conversation. . , résume un diplomate européen. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy n'auront que peu de temps pour convaincre leurs partenaires de la justesse de leurs propositions communes. . , écrivent Angela Merkel et Nicolas Sarkozy dans leur feuille de route envoyée à Herman Von Rompuy, président de l' Union européenne . Mardi, M. {*style:<b>DAVID CAMERON SOUFFLE LE CHAUD ET LE FROID </b>*} Se déclarant animé par l'esprit d'un bouledogue devant les députés anglais, il veut .

Les banques centrales retardent-elles l'issue de la crise? (Dessin Louison) La semaine dernière, les marchés ont signé la plus forte hausse hebdomadaire depuis trois ans, avec une progression de 10,8%. Est-ce à dire que la crise de l’euro touche à sa fin ? Non naturellement, l’intervention prévisible des banques centrales ne fait que retarder l’issue de la crise. L’intervention prévisible des banques centrales Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intervention concertée des banques centrales de la planète a fortement calmé les marchés. Il faut dire que seules les banques centrales ont des moyens suffisants aujourd’hui pour calmer la spéculation. Un double problème d’aléa économique et politique Du même auteur Mais cette intervention n’est pas sans poser de graves problèmes.

Pire, cela est fait par de simples technocrates, sans le moindre contrôle démocratique. L’impasse reste allemande 60% des Allemands déclarent maintenant être opposés à l’euro. Malheureusement, la monnaie unique n’est pas encore totalement morte. Peur sur la zone euro - La crise économique et financière. France-Allemagne ensemble pour sortir de la crise. L'avenir est comme un éléphant, le présent, comme un magasin de porcelaine. Quand une crise accélère le temps, les assiettes du conformisme tremblent et la soupière du confort se fendille. Et si le commerçant ne se fait pas très vite cornac, il ferme boutique et pleure sur son tas de débris. Aujourd'hui, en Europe, il est évident que la France fournit la vaisselle et que le pachyderme barrit avec l'accent allemand...

Pour l'apprivoiser, il faut lui monter dessus. Qu'on l'appelle "Union budgétaire" ou gouvernance convergente, qu'on l'habille de la tunique d'un nouveau traité ou du manteau d'Arlequin de l'improvisation, la fusion franco-allemande est la meilleure chose qui puisse arriver au continent. Après un tel putsch continental, les autres pays poseront le masque de la colère sur le visage du soulagement, conscients qu'il s'agira là d'un inacceptable miracle. Un mariage de raison "Perte de souveraineté ! " L'harmonie des finances publiques. Perte du AAA : "Il faut qu'on arrête de culpabiliser les Français"