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Diversité

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La campagne sur la diversité rate sa cible. « Assimilationniste », « négationniste », pleine de « clichés ».

La campagne sur la diversité rate sa cible

La campagne sur la diversité lancée lundi par le ministère de l’Immigration du Québec choque des leaders de la communauté musulmane. Au moins l’un d’eux, invités à siéger à une table de travail sur la prévention de la radicalisation, a annoncé son départ et d’autres songent à le faire, jugeant leur rôle inutile au sein de ce comité consultatif, a appris Le Devoir. Au coût de 1,2 million, la première phase de la campagne « Ensemble, nous sommes le Québec » qui se déploiera sur cinq ans consiste pour l’instant en deux capsules vidéo, tournées par le réalisateur Ricardo Trogi et diffusées à la télé et sur Internet. Minorités (in)visibles et diversité artistique à Montréal - Le Plateau. L’organisme Diversité artistique Montréal, qui travaille à la reconnaissance et à l’inclusion de la diversité artistique montréalaise, célèbre ses 10 ans cette année.

Minorités (in)visibles et diversité artistique à Montréal - Le Plateau

(photo de courtoisie : M-Reza Parhizkari) Cette sous-représentation de la diversité montréalaise, Jérôme Pruneau la constate « à toutes les échelles » depuis qu’il a pris la tête de Diversité artistique Montréal (DAM), il y a 4 ans. Le tollé suscité par l’homogénéité d’une vidéo promotionnelle du 375e anniversaire de Montréal rendue publique cette semaine ne le surprend donc pas outre mesure. 375 ans, une couleur.

C’est une très jolie bande-annonce, dynamique, inspirante, qui met en valeur la ville.

375 ans, une couleur

On y voit d’abord Patrice L’Ecuyer, sur le toit d’un bus à impériale rouge, nous souhaiter « Bienvenue à Montréal ! ». On aperçoit ensuite la bande de Beau Dommage qui chante sur le toit d’un gratte-ciel, puis Éric Salvail se moquant des travaux qui paralysent la ville avec les clients d’un centre commercial. Organizer apologizes after ad for Montreal's 375th features only white people - Montreal. The man in charge of Montreal's 375th anniversary celebrations is apologizing that a commercial for the festivities depicts only white people.

Organizer apologizes after ad for Montreal's 375th features only white people - Montreal

Gilbert Rozon said criticism of the 45-second spot is "100 per cent fair," and it will be redone over the weekend. The commercial is for a show that will air next month on four French-language networks and unveils elements of the programming for next year's celebrations. Multimedia show will fete Montreal's 375th on St. Montréal, ville blanche? Une publicité... - Le Téléjournal 18 h. Diversité au petit écran: rien ne bouge. De nouveaux talents, de nouvelles couleurs Pour Pierre Pageau, coprésident de l'Association des directeurs de casting du Québec, le message envoyé par Vincent Leclerc dimanche dernier au gala des prix Gémeaux est primordial: il faut valoriser l'émergence de nouveaux visages au petit écran.

Diversité au petit écran: rien ne bouge

«Je trouve qu'avec ce message, on tient quelque chose. C'est le nerf de la guerre, parce que de ces nouveaux visages arriveront des comédiens des communautés ethniques», soutient-il. Depuis deux ans, les directeurs de casting ont augmenté le nombre d'acteurs issus de la diversité qu'ils passent en audition. «Un jeune d'une communauté culturelle qui ne se voit pas à l'écran ne s'imaginera pas qu'il peut devenir comédien. La directrice artistique de la section française de l'École nationale de théâtre du Canada, Denise Guilbault, croit qu'il faut pousser les diffuseurs et les producteurs à prendre plus de risques et choisir des visages de la relève. Être à l'écoute de la cité. À qui ressemblent les familles du petit écran ? « Je ne vois pas comment notre famille pourrait être plus québécoise : elle est blanche, jaune, brune, comme un pâté chinois », dit le narrateur de , téléroman diffusé il y a 10 ans à Télé-Québec.

À qui ressemblent les familles du petit écran ?

Puis, il ajoute que sa famille composée d’une maman québécoise de souche, d’un papa haïtien et d’une fillette adoptée en Chine était un « condensé de la société » dans laquelle elle vit, c’est-à-dire la nôtre. , miroir du Québec ? Oui, mais non : les familles mixtes demeurent peu nombreuses au Canada (4 % des unions seulement*). Ce décalage entre la réalité de la majorité et celle de la famille de (d’où l’ironie du titre) se trouvait au cœur de l’émission, comme c’était aussi le cas de , présentée à la CBC à la même époque et qui montrait la communauté musulmane d’une petite ville de la Saskatchewan. La famille qu’on voit dans un « premier rôle » au petit écran québécois est règle générale pure laine dans le sens commun de l’expression : blanche, francophone et de tradition chrétienne. Théâtre: un univers tricoté serré. L'exercice de décryptage des 134 pièces offertes au public montréalais en 2016-2017 démontre qu'il existe un net décalage entre ce que l'on voit sur scène et ce qu'est la métropole aujourd'hui.

Théâtre: un univers tricoté serré

Première observation: alors que 56 % des Montréalais sont nés à l'étranger ou ont au moins un parent né à l'étranger, cette diaspora ne figure pas dans les distributions. «En effet, nos salles de théâtre sont très blanches, dit d'emblée le metteur en scène Yves Desgagnés. Diversité culturelle au théâtre : notre propre milieu ne nous soutient pas. Vous me connaissez peut-être.

Diversité culturelle au théâtre : notre propre milieu ne nous soutient pas

Je fréquente vos théâtres, je m'assois à vos côtés dans leurs salles, j'assiste à vos pièces, je côtoie des diplômés de votre école, et j'ai peut-être même déjà travaillé pour vous. J'ai un diplôme en études théâtrales. Je travaille dans le milieu du théâtre. Je suis spectatrice de théâtre. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? Je serai franc avec vous : je ne suis pas mécontent que 193 personnes du milieu théâtral se lèvent et réagissent au dossier « Un univers tricoté serré », que nous avons publié samedi et qui portait, entre autres, sur l’absence de mixité culturelle dans les théâtres de Montréal.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

J’en suis même très heureux. Avant d’aller plus loin, un récapitulatif s’impose pour ceux qui auraient raté ce dossier préparé par Luc Boulanger, Mario Cloutier et moi. Après avoir procédé à un décryptage de la saison théâtrale 2016-2017 des théâtres de Montréal, nous avons tiré diverses statistiques sur la représentation des hommes et des femmes chez les auteurs et les metteurs en scène, sur le nombre de pièces offertes en français et en anglais, etc. Nous n’avons toutefois pas eu besoin de statistiques pour affirmer que les scènes de nos théâtres sont essentiellement blanches. Quelle diversité ethnique dans la publicité? Médong?

Quelle diversité ethnique dans la publicité?

Non, Maille DOU-ong. Mai Duong, voilà comment s’écrit mon nom, mais on ne le prononce pas exactement de la même façon. Oui, ça peut paraître compliqué et je ne blâme personne de trébucher sur ces sons moins communs. Mais Mai Duong, ce n’est ni Sophie Valiquette, ni Jean-François Bélanger ni Mélanie Gagnon. Ça détonne. Je tiens toutefois à préciser que je ne me suis jamais sentie comme une victime ni persécutée, mais je pense sincèrement que l’industrie de la pub pourrait bénéficier d’une meilleure diversité ethnique. Gens de la pub que j’aime tant, il faut se rendre à l’évidence que notre industrie est très homogène, très blanche, très «Tremblay». Qu’est-ce qui explique qu’on trouve si peu de minorités visibles dans l’industrie de la publicité? Une identité dans la diversité. White silence. Photos courtesy of Ann Marie Nee-Placas, Dave Stieber and Janine Givens-Belsley Racism is a Caucasian illness that people of color have been saddled with the burden of curing.

For centuries, the spread of this disease has been meticulously planned and nurtured in churches, neighborhoods, schools and executive board rooms occupied exclusively by Caucasians. In those monochromatic spaces, there have always been Caucasians who knew the racist actions/intentions of their fellow citizens were morally incongruous with the laws of human decency, but all too often those individuals kept their objections to themselves. The myth is that racism is still alive and well because of White supremacist groups. Nothing could be further from the truth. “I have a responsibility to speak out against racism for those whose lives grind against the friction of its oppressive effects.” Pascal Blanchard, Le racisme. How microaggressions are like mosquito bites. Seeing and Naming Racism in Nonprofit and Public Organizations.

In light of the unrelenting and vicious assaults on the Black community, and in response to the #BlackLivesMatter movement, I have asked myself what more I can do to challenge racism, particularly anti-Black racism. One thing I am doing is challenging myself to be more aware and forthright in noticing and speaking out about the racism I see when I work with non-profit and public organizations. This post is an effort to name those things that often go unnamed to facilitate dialogue and action. “For white people, their identities rest on the idea of racism as about good or bad people, about moral or immoral singular acts, and if we’re good, moral people we can’t be racist – we don’t engage in those acts.”

Robin D’Angelo, professor and author It’s easy to see racism in extremists who use physical violence or racial slurs. Minorités visibles et problèmes invisibles. Il dit « tout simplement », mais à l'entendre, ce n'est pas si simple. La discrimination, il connaît. Quand il postule un emploi, Sofiane fait parfois des acrobaties avec son nom. Appelons ça des ellipses préventives. « Attalaoui » disparaît après le trait d'union. Et Sofiane, que trop de gens prennent pour un prénom de fille, devient Benjamin. « Ma mère m'appelle plus Benjamin que Sofiane », dit-il. Mes Salutations Coloniales. Diversité Artistique Montréal.