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Le géant Amazon a perdu beaucoup (trop) d'argent. Si Amazon est parvenu à augmenter ses ventes de 20% au cours du troisième trimestre, ses pertes ont été plus que multipliées par 10 dans le même temps. Jeff Bezos prévoit en outre une fin d'année difficile. Conséquence inédite : Wall Street sanctionne sévèrement l'action. Amazon pourrait subir des pertes à l'occasion des fêtes de fin d'année. L'admission de cette possibilité faite jeudi soir, après la cloture des marchés financiers américains, a choqué Wall Street.

L'action devrait plonger à l'ouverture du Nasdaq tout à l'heure. Les actionnaires de la firme de Jeff Bezos sont pourtant d'un naturel patient. L'entreprise de Seattle voit par exemple ses effectifs bondir de 36% en un an pour atteindre près de 150.000 personnes. Thomas Szkutak, le directeur financier d'Amazon, table sur un chiffre d'affaires entre 27,3 milliards de dollars et 30, 3 milliards pour les trois derniers mois de l'année, ce qui est moins que prévu. Amazon : de lourdes pertes trimestrielles - Les Echos. Amazon : le chiffre d'affaires augmente, mais les pertes explosent. Amazon vient de dévoiler ses résultats pour le troisième trimestre de l'année. Ils ne sont pas bons, avec des pertes de 437 millions de dollars. Le chiffre d'affaires est certes en augmentation à 20,58 milliards de dollars, mais cela reste moins que ce qui était espéré par le marché.

Du coup, la sanction tombe : l'action est en baisse de 10 % dans les échanges avant l'ouverture de la bourse. Après Google, Apple et Microsoft, c'est au tour d'un autre géant du web de dévoiler ses résultats pour le troisième trimestre de l'année : Amazon. Si les trois premières sociétés s'en sortent plutôt bien, certaines mieux que d'autres, le cas d'Amazon est plus problématique.

Le chiffre d'affaires grimpe de 24 %, les pertes sont multipliées par 12 En effet, si le chiffre d'affaires est désormais de 20,58 milliards de dollars, c'est un peu en dessous des attentes du marché qui tablait davantage sur 20,8 milliards. Depuis le début de l'année, Amazon a donc perdu 455 millions de dollars. Sébastien Gavois. Amazon rassure malgré un bénéfice annuel en baisse. Amazon a connu une année 2014 bien difficile, mais qui s’est améliorée au dernier trimestre. Sur les trois derniers mois de l'année, le groupe a réalisé un bénéfice de 214 millions de dollars (188,97 millions d'euros, -10,4%) sur un chiffre d'affaires de 29,33 milliards de dollars (+15%) mais sur l'année la perte atteint 241 millions de dollars.

L'an passé à la même période, le bénéfice était de 239 millions de dollars, et le chiffre d'affaires de 25,59 milliards de dollars. Le quatrième trimestre 2014 dans le vert fait suite à deux trimestres de pertes. Au troisième trimestre 2014, les pertes étaient de 437 millions de dollars L’amélioration de la situation en fin d’année s’explique par la forte activité pendant la période des fêtes.

Mais Amazon tient également à faire savoir que son offre Amazon Prime (dite Premium en France), a tiré les résultats de l’entreprise en fin d'année. Cours de l'action Amazon suite à la publication des résultats annuels. Comment Amazon s’est imposé dans les... Qu’il perde de l’argent ou qu’il en gagne, qu’il soit premier ou deuxième en termes de chiffre d'affaires, qu’on l’aime ou qu’on le déteste… Il est en tout cas une réalité indiscutable, Amazon s’est imposé en quelques années comme le pivot du parcours d’achat des Français.

Selon Claire Koralewski, directrice générale en charge du retail au cabinet FullSIX: «Amazon cherche à construire un gazoduc dans le foyer des consommateurs en proposant tout: des produits de luxe à l’épicerie en passant par la télé en streaming.» Quelques chiffres pour s’en convaincre : Le site américain compte ainsi 23 millions de clients actifs dans l’Hexagone, est visité tous les mois par 21 millions d’internautes (sur PC, tablette ou smartphone), propose 129 millions de références (soit 1600 fois les plus gros hypers français) et ses fiches produits influencent 45% des Français dans leurs achats en magasin... 2011 : Amazon 11% Google 43% 2012 : Amazon 30% Google 13% 2013 : Amazon 53% Google 11% Amazon a terminé 2014 en beauté mais reste dans le rouge sur l'ensemble de l'année. Actus Reuters Amazon.com a annoncé jeudi un chiffre d'affaires en hausse de 15% pour le quatrième trimestre, une annonce bien reçue à Wall Street où le titre du géant du commerce en ligne gagne 5% dans les transactions électroniques.

Mais après deux trimestres consécutifs de pertes, cette performance n'empêche pas au leader mondial du e-commerce de tomber dans le rouge sur l'ensemble de l'année. Amazon.com a annoncé ce jeudi 29 janvier un chiffre d'affaires en hausse de 15% pour le quatrième trimestre, une annonce bien reçue à Wall Street où le titre du géant du commerce en ligne gagne 5% dans les transactions électroniques. Mais après deux trimestres consécutifs de pertes, cette performance n'empêche pas au leader mondial du e-commerce de tomber dans le rouge sur l'ensemble de l'année.

Le chiffre d'affaires du groupe californien a atteint 29,33 milliards de dollars, à peu près conforme au consensus qui était à 29,67 milliards selon Thomson Reuters I/B/E/S. Amazon écrase les prix et la concurrence. La dématérialisation du commerce va-t-elle sonner le glas d’enseignes physiques traditionnelles ayant longtemps eu «pignon sur rue» et désormais la peine dans le monde entier, en Europe mais également aux Etats-Unis, véritable laboratoire de l’avenir du commerce à l’ère du tout connecté?

Le paysage de la distribution spécialisée a tout d’un champ de ruines. La liste des victimes d’une mutation numérique d’une violence rare ne cesse de s’allonger. Sous la double influence de la crise et d’une inexorable poussée d’un e-commerce qui va encore croître de l’ordre de 20% cette année, et touche désormais à des degrés divers tous les secteurs, bon nombre d’enseignes ont déjà mordu la poussière. En France, avant Virgin, Surcouf, spécialisé dans la high-tech, a disparu l’an dernier, liquidé faute de repreneur, et Darty, leader de l’électroménager, accuse un recul de son chiffre d’affaires de 3,9% au second semestre 2012.

Déferlante. Trafic. Christophe ALIX. La concurrence affaiblie, Amazon augmenterait ses prix. Le New York Times lance l'alerte : après avoir pratiqué des prix très agressifs pour "miner" la concurrence aux États-Unis sur le marché du livre, Amazon serait en train de les augmenter. Avec plusieurs exemples frappants à l'appui, le journal américain donne du grain à moudre à tous ceux qui voient Amazon comme un prédateur. Jusqu'à aujourd'hui, le géant américain développait ses ventes en volume de façon importante en ne dégageant que peu ou pas de bénéfices, toujours promis pour plus tard aux actionnaires. Maintenant qu'il représente plus de 27 % de tout le marché du livre (en ligne et hors ligne) aux États-Unis en 2012, le temps est peut-être venu pour Amazon de changer de cap. La variation de prix concernerait surtout les livres où Amazon a peu de concurrence, comme ceux des petits éditeurs qui reposent exclusivement sur le site pour commercialiser leurs titres.

En France, la situation est différente en raison du "prix unique" du livre. Amazon devient le numéro 1 du e-commerce en France. Amazon prend l'avantage et creuse déjà l'écart. L'activité du géant américain du commerce en ligne était supérieure à celle du site français Cdiscount sur la période de janvier à fin août 2014, selon un baromètre établi par PwC et Toluna pour LSA-conso, et publié vendredi 17 octobre. Suivent Darty (3e), la Fnac (4e) et Auchan (5e). Le nouveau numéro 1 du e-commerce en France figure dans le Top 5 de presque tous les secteurs: 1er dans les produits culturels, 3e dans l'électrodomestique, 4e dans les cosmétiques et 5e dans l'équipement de maison. Seul l'alimentaire fait défaut (Amazon est 13e dans ce secteur). Plus que logique, selon un analyste du cabinet d'audit PwC interrogé par LSA-conso: "Amazon est déjà leader en Grande-Bretagne et en Allemagne, on se doutait que ce serait tôt ou tard le cas en France, tant sa marge de progression était grande.

" Amazon est-il en train de s’essouffler. Le titre du géant américain s’est effondré suite à l’annonce de ses mauvais résultats concernant le troisième trimestre 2014. Les investisseurs tirent la sonnette d’alarme. Leur patience a atteint ses limites et ils commencent à douter que le modèle économique d’Amazon devienne rentable. Les raisons de cette défiance ? L’absence de bénéfice. En effet, malgré une croissance à 2 chiffres insolente, plus de 277 millions de clients, un chiffre d’affaire de 60 milliards de dollars en 2013, Amazon vient d’annoncer une perte nette de 437 millions de dollars !

Une énième déception qui entame la confiance des investisseurs, lassés de patienter devant des choix stratégiques audacieux certes, mais qui peinent à rapporter. Car Amazon n’est pas une entreprise comme les autres. Les parts de marché au détriment de la rentabilité Pourquoi Amazon n’arrive toujours pas à gagner de l’argent ? Des diversifications coûteuses Seul secteur vraiment rentable, le stockage de données. Par Audrey Loubens.