background preloader

Takkiedine

Facebook Twitter

Affaire Karachi : les affaires suisses de Ziad Takieddine. L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine , mis en examen dans le volet financier de l'affaire de Karachi, accuse à son tour un banquier franco-yéménite, Wahib Nacer, installé à Genève, d'avoir mis en place un système de commissions occultes au profit du clan chiraquien.

Affaire Karachi : les affaires suisses de Ziad Takieddine

Dans une note remise le 31 octobre au juge Renaud Van Ruymbeke , Ziad Takieddine évoque un "système bis", imaginé non pas en 1994 lors de la vente d'armes par la France , au Pakistan et à l'Arabie saoudite, mais en 1995, après l'élection présidentielle. L'opération aurait permis de détourner 1,4 milliard de francs (213 millions d'euros) au profit du pouvoir chiraquien. Toujours selon Ziad Takieddine, Wahib Nacer, salarié du Crédit agricole suisse, et domicilié dans la commune cossue de Chêne-Bougeries, dans le canton de Genève, aurait utilisé deux sociétés, Parinvest et Issham, pour "évacuer" les commissions.

KARACHI. Ziad Takieddine admet son rôle d'intermédiaire avec le Pakistan - Société. L'intermédiaire en armement Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, a pour la première fois reconnu devant les juges avoir perçu une commission en marge de contrats signés avec le Pakistan, selon "le Journal de dimanche" du 30 octobre.

KARACHI. Ziad Takieddine admet son rôle d'intermédiaire avec le Pakistan - Société

Ziad Takieddine a été interrogé à plusieurs reprises par les juges d'instruction chargés du volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi perpétré le 8 mai 2002 (15 morts, dont 11 salariés français de la Direction des Constructions Navales). Les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire cherchent à savoir si des commissions, versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II), ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle de l'ex-Premier ministre Edouard Balladur en 1995. Nouvelles accusations contre Chirac et Villepin. Ziad Takieddine nie avoir versé des commission occultes. Exclusif JDD Ziad Takieddine nie avoir versé des commission occultes.

Ziad Takieddine nie avoir versé des commission occultes

(Reuters) C’est une véritable partie d’échecs que livrent l’homme d’affaires Ziad Takieddine et le juge Van Ruymbeke. Soupçonné d’avoir versé des rétrocommissions dans le cadre des contrats de ventes d’armes au Pakistan et à l’Arabie saoudite, Takieddine a été entendu à trois reprises, les 14 septembre, 5 et 12 octobre. Lors de la première audition, l’homme d’affaires commence par un monologue où il accuse Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir détourné les commissions du contrat Sawari II passé avec l’Arabie saoudite*. "Qui êtes-vous? " "Étiez-vous concerné par ces contrats Estar et Rabor? " "En remplacement des sociétés Rabor et Estar, dont les contrats ont été détruits, il y a eu trois destinataires, accuse-t-il ensuite.

"Disposez-vous de preuves? " Van Ruymbeke se contentera-t-il de ces démentis?