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Référendum

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Sur le Web, le référendum grec est défendu vigoureusement. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Lemarié Sur Internet, la fronde couve. Des internautes se réclamant de la gauche plus ou moins radicale ou de la droite souverainiste fustigent la "peur du peuple" que révèle, à leurs yeux, les commentaires ayant accompagné la décision prise lundi 31 octobre par le premier ministre grec, Georges Papandréou, d'organiser un référendum sur le plan d'aide à son pays.

La décision de M. Papandréou a été qualifée d'"irresponsable" par certains. Une position notamment défendue par plusieurs responsables de l'UMP ou Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique, proche du parti présidentiel. La colère de ces internautes a été renforcée par un traitement médiatique jugé moralisateur, mettant l'accent sur le "coup de folie" du premier ministre et "la menace" que celui-ci ferait peser sur la zone euro.

La réaction de l'Elysée, qui a jugé l'initiative d'Athènes "irrationnelle" et "dangereuse" a fait grincer des dents... Papandréou prêt à retirer son projet de referendum | La crise européenne. A la tête d'un gouvernement déchiré et sur le point de tomber, le premier ministre grec, aux prises depuis des mois avec la tentaculaire crise de la dette en zone euro, a fait une concession de taille en se disant prêt à retirer son projet de référendum, qui a créé la stupeur en Europe et au delà en début de semaine.

Mais les moyens de sortir de la crise politique dans laquelle s'enfonce la Grèce sont encore loin d'être identifiés, aucun accord de gouvernement n'ayant été trouvé avec l'opposition de droite pour pouvoir ensemble approuver le plan européen de désendettement de la Grèce, adopté dans la nuit du 26 au 27 octobre à Bruxelles. Le leader de la Nouvelle Démocratie (droite) Antonis Samaras a pourtant lui aussi fait une concession en laissant entendre pour la première fois depuis le début de cette crise que sa formation était prête, devant la gravité de la situation, à envisager de participer à un gouvernement de transition. M. Il a également réclamé officiellement à M. Référendum: les raisons de la volte-face de Papandréou. VIDEO. L'Europe suspend son aide à la Grèce jusqu'à l'application du plan - Economie. Le référendum annoncé par Athènes devrait avoir lieu le 4 décembre et son enjeu sera l'appartenance ou non de la Grèce à la zone euro, a affirmé mercredi soir à Cannes le Premier ministre grec Georges Papandréou.

Une stricte condition au versement d'une aide européenne, ont averti Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde, présidente du FMI. "Nous pouvons avoir un référendum le 4 décembre", a déclaré Georges Papandréou devant la presse, ajoutant que la question qui serait posée aux Grecs à cette occasion n'était pas encore définie mais que l'enjeu serait "clairement" l'appartenance ou non de la Grèce à la zone euro. "L'enjeu est de savoir si nous voulons rester dans la zone euro. C'est très clair", a-t-il lancé, suivant les injonctions de ses partenaires européens. C'est la première fois qu'une sortie d'un Etat de l'Union monétaire assortie de sa banqueroute, solution jusqu'ici totalement taboue, est aussi explicitement envisagée.

Menace financière "Eh bien, qu'ils en sortent ! " Référendum sur la dette grecque : les réactions - international - toute l'actualité internationale. Georges Papandréou joue un jeu dangereux. En effet le pari de demander au peuple grec s'il valide l'accord d'aide signé à Bruxelles la semaine dernière est risqué : selon un sondage, une majorité de grecs jugent "négatives", les décisions du sommet européen. Pour Marc Touati, directeur général d'Assya compagnie financière, cette décision est très risquée. "Un "Non" peut conduire à une sortie de la Grèce de la zone Euro", analyse Marc Touati. Pour l'économiste chypriote Christopher Pissarides, lauréat du prix Nobel, un rejet du plan d'aide augurerait mal de l'avenir de la Grèce au sein de l'euro.

"Ce serait mauvais pour l'Union européenne et la zone euro en particulier, mais pire encore pour la Grèce", dit-il. Philippe Dessertine, directeur de l'institut de de Haute Finance redoute les conséquences d'une victoire du "Non". Caroline Caldier, avec agences.