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Nicolas Sarkozy

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La presse étrangère

Sarkozy en 2012: le salut par la crise ? Il est aux avant-postes. De semaine en semaine, de sommet en réunion de crise, Nicolas Sarkozy occupe le devant de la scène européenne. D’abord parce que la France préside le G20 cette année. Et parce que l’axe franco-allemand est incontournable dès qu’il s’agit d’Europe. Nicolas Sarkozy « fait le job », quitte à se réjouir un peu vite de ses « succès » diplomatico-économiques. « Pour dire la vérité, affirmait Nicolas Sarkozy à la télévision française au lendemain du sommet européen du 25 octobre, s’il n’y avait pas eu d’accord, ce n’est pas seulement l’Europe qui sombrait dans la catastrophe, mais le monde entier ».

Un triomphalisme qui s’avèrera un peu prématuré. Depuis, le Premier ministre grec et son référendum sont venus perturber le jeu, et ont gâché le G20 de Nicolas Sarkozy. Pour ne parler que du G20, que la France a présidé cette année, on est, c’est vrai, bien loin des objectifs affichés. Sarkozy le sauveur, Hollande l'inexpérimenté Prière de ne pas rire. Politique : Sarkozy peaufine sa stratégie de campagne.

Le chef de l'État «intéresse toujours les Français», note-t-on à l'Élysée. Encourageant. Près de 12 millions de téléspectateurs ont regardé Nicolas Sarkozy jeudi soir sur TF1 et France 2. «Ils sont restés devant leur poste pendant une heure et quart», note l'Élysée. Une bonne audience, qui est «dans la moyenne haute des émissions semblables depuis 2007». Ce résultat est pour l'Élysée un ballon d'oxygène dans le contexte très contraire de ces derniers mois. Jean-Louis Borloo, avant l'été, avait parié là-dessus : «Les électeurs ont zappé Sarkozy, ils sont dans une autre histoire», confiait-il alors.

Pas perçu comme «candidat» Dans une étude qualitative, l'Élysée a sondé le cœur de l'électorat de Sarkozy et les «déçus» tentés par Marine Le Pen. Même si le chef de l'État a fait beaucoup de politique, taclant notamment Hollande, il n'est toujours pas perçu par ces téléspectateurs comme un «candidat». «Il n'y a pas de France de Hollande» Reste le mystère de la campagne du chef de l'État. Les réseaux sociaux passent au crible la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy | Election Présidentielle 2012 - France Télévisions. Sarkozy: 11,9 M de téléspectateurs. L'émission consacrée à la crise avec Nicolas Sarkozy diffusée simultanément sur TF1 et France 2 hier soir a été regardée par 11,9 millions de téléspectateurs, a annoncé l'institut de mesure Médiamétrie.

TF1 a rassemblé 6.970.000 personnes (25,5% de part d'audience), tandis que France 2 a réuni 5.011.000 téléspectateurs (18,3% de part d'audience). L'émission spéciale co-présentée par Jean-Pierre Pernaut et Yves Calvi avait démarré à 20h15. Sur les autres chaînes, le téléfilm "Dans la peau d'une grande" sur M6 a été vu par 4,2 millions de personnes (16,2% de part d'audience) et le film "Welcome" par 1,9 million de téléspectateurs (7,2% de part d'audience) sur France 3. Le 16 novembre 2010, lors d'une émission au dispositif similaire à celui d'hier soir, son intervention avait réuni 12,3 millions de téléspectateurs (6,4 millions sur TF1, 4,5 millions sur France 2 et 1,4 million sur Canal+).

Sarkozy face à sa crise de crédibilité. Nicolas Sarkozy à la télé, ou l'art du ripolinage médiatique - Laurent Joffrin. Quand en finira-t-on avec cette cérémonie archaïque qu'on appelle "entretien avec le président de la République" et qui n'est pas digne d'une démocratie moderne ? Jeudi dernier, une nouvelle fois, la politique ne s'est pas grandie et la presse s'est abaissée. Présentée sous l'apparence d'une série de questions et de réponses destinées à informer le public, cette rencontre avec Nicolas Sarkozy a eu pour unique fonction de présenter la parole élyséenne sous le jour le plus favorable, dans des conditions et selon un scénario contrôlés de bout en bout par celui qui était censé se soumettre à un examen critique. Loin de servir à mettre en question le pouvoir et à entendre ses explications, cet entretien a pour seul objectif d'entretenir l'image du président. Il devrait être un exercice d'information ; il n'est qu'une opération de communication.

Un droit de suite resté lettre morte Les journalistes conviés à ce travail de ripolinage médiatique ne sont pas forcément en cause. Sarkozy : croissance ramenée à 1% en 2012, pas de hausse généralisée de la TVA - Présidentielle 2012. En annonçant que la prévision de croissance pour 2012 est ramenée de 1,75% à 1%, Nicolas Sarkozy reconnait qu'il faut trouver entre six et huit milliards d'euros d'économies supplémentaires pour boucler le budget de l'état. Les mesures d’économie seront annoncées après le G20, c'est à dire après le 4 novembre prochain.

Parmi ces mesures, il a exclu une hausse généralisée de la TVA, qui a été largement évoquée depuis quelques jours dans le débat politique. "Ca pèserait sur le pouvoir d'achat des Français, sur la consommation des Français", ce qui serait "injuste", a-t-il argumenté. Avant d'ajouter que les décisions devaient être prises en ayant "à l'état d'esprit la convergence avec nos amis allemands".

(L'Allemagne où la TVA a augmenté ces derniers années). En début d'émission, Nicolas Sarkozy était largement revenu sur l'accord de Bruxelles la nuit-dernière. Gérald Roux. Intervention de Nicolas Sarkozy : pour Juppé, «ce n'est pas le candidat qui s'est exprimé» - Presidentielle 2012.