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Allemagne ( 1952 )

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La dette allemande allégée de 56 milliards d’euros ! Berlin prône l'union fiscale. A quelques jours du G20, Wolfgang Schäuble continue à se battre pour l'instauration d'une taxe sur les transactions financières.

Berlin prône l'union fiscale

Dans un entretien publié ce lundi par le Financial Times, le ministre allemand des Finances souligne que les 17 pays de la zone euro pourraient appliquer cette fiscalité, même si quelques Etats membres de l'Union européenne y sont, pour le moment, opposés. La zone euro pourrait ainsi l'efficacité d'une telle taxe et, le cas échéant, convaincre le Royaume-Uni de s'y rallier par la suite. Les Etats-Unis et le Canada, mais aussi la Chine et la Russie sont opposés à une telle taxe, nouvelle mouture de la "taxe Tobin" défendue depuis des années par les associations de lutte contre la pauvreté, et que Paris et Berlin appellent désormais de leurs voeux.

"Plutôt que nous utilisions le G 20 comme une excuse pour ne rien faire avant longtemps, je suis favorable à ce que nous allions de l'avant en Europe. " Sommet européen du 26 octobre : une digue européenne face au tsunami financier. Les marchés sont comme les chiens : ils mordent la main qui tremble.

Sommet européen du 26 octobre : une digue européenne face au tsunami financier

Les Européens ont trop souvent tergiversé et renié leur parole au cours de cette crise pour qu’ils ne soient plus jugés que sur des actes. Ceux qui ont été décidés lors du Sommet du 26 octobre vont changer la face de l’Europe, et les termes du débat présidentiel. D’abord le défaut grec, qui impose aux créanciers des pertes sur la dette d’une démocratie européenne analogues en pourcentage aux faillites des pays du tiers monde, et supérieure en montant à tous les plus grands défauts de l’histoire moderne.

Ce défaut montre aux investisseurs que les Etats peuvent faire faillite, et ils retiendront la leçon en exigeant des primes de risque plus élevées aux Etats moins rigoureux, jusqu’au point où ceux-ci ne pourront plus financer leur déficit. La spéculation a donc commencé à se répartir entre les pays du Sud (Espagne, Italie), et ceux du centre (France, Belgique). 1 - L’euro s’effrite, mais la parole est dévaluée. Géopolitique. Les négociations avec l'Iran sur le dossier nucléaire approchent de leur dénouement.

Géopolitique

A quelques jours de la date butoir du 24 novembre, les spéculations vont bon train. Parviendra-t-on à régler les questions en suspens ? En l'absence d'un accord final, les tractations seront-elles à nouveau prolongées ? Ou bien faudra-t-il se séparer sur un constat d'échec ? Quelles que soient les critiques que l'on peut porter aux négociations en cours, notamment sur le fait qu'elles ne concernent que le nucléaire, et pas le comportement déstabilisateur de l'Iran dans la région, leur conclusion, dans un sens ou dans l'autre, sera un événement d'une portée historique.