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Le plan de PSA et ses conséquences sur l'emploi. PSA annonce le 26 octobre de nouvelles suppressions d'emploi dans la foulée de ses résultats du troisième trimestre. Sont particulièrement visés : les postes hors production. "PSA confirme une saignée sur l'emploi". Derrière ces propos, la CGT montre qu'elle a la dent dure contre le constructeur aux deux marques. Au sortir de la réunion extraordinaire des comités de groupe européen, le syndicat est en colère. Dans le viseur de Philippe Varin, 800 intérimaires mais pas seulement. 2500 postes structurels hors production devraient être supprimés dans le cadre de la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC).

En tout cas, un peu plus de 6000 personnes devraient quitter le groupe en 2012. Engagement de l'Etat Pour Bruno Lemerle, Eric Besson qui a parlé avec Philippe Varin, ne devrait pas se contenter de promesses. Mais la CGT va plus loin. Mais Jean Francois Kaondratiuk, secrétaire du comité européen et délégué FO tempère. " Le plan de performance de PSA révisé. ANALYSE Les salariés de PSA Peugeot Citroën sont inquiets. Le groupe vient d’annoncer un plan de réduction de coûts ce 26 octobre. Avec pour conséquence des suppressions d’emplois en Europe. Pourtant, cette annonce est un ajustement du plan de performance du groupe. Ajustement nécessaire face aux résultats du groupe, en-deçà des objectifs. Il faut remonter à novembre 2009 pour comprendre les mesures annoncées par le groupe PSA Peugeot Citroën ce 26 octobre. A l’époque, le groupe présente un plan de performance destiné à améliorer son image et à se développer à l’international.

Pour arriver à rattraper son retard en termes de rentabilité, il prévoit des économies à hauteur de 1,1 milliard d’euros par an durant trois ans. Accélérer la réduction des coûts Si en 2009, PSA assure que l’amélioration de sa performance viendra à 55% de réductions de coûts et à 45% de la dynamique commerciale mondiale, en 2012, le groupe ne pourra pas atteindre ce pourcentage pour le second volet. Malchance de PSA. La R&D en France au coeur du plan d'économies de PSA. [ACTUALISE] - D'après les premières informations révélées lors du comité central d'entreprise de ce jour, les sites spécialisés dans la recherche et développement comme Sochaux ou la Garenne vont voir leurs effectifs fondre.

Alors que le comité central d’entreprise de ce 15 novembre n'est pas terminé, le directeur de la R&D du constructeur PSA Peugeot Citroën, Guillaume Faury, donne les premiers détails des suppressions de postes dans son domaine. Au total, 2 500 postes sont supprimés dans les bureaux d'études extérieurs (BEX). Parmi eux, 1 600 concernent la R&D. "Sur le site de la Garenne, 400 postes sont détruits, 600 à Vélizy et 400 pour l'usine de Sochaux", explique-t-il. Les 200 autres postes concernent d'autres sites. A cela s'ajoute les postes en CDI chez PSA. 500 sont éliminés, dont 100 à Sochaux, 100 à 150 à Vélizy, 70 à Carrière-sous-Poissy, 40 à Rennes. Malgré ces annonces, le groupe explique qu'aucun projet en cours n'est remis en cause.

Mobilisation pour l'emploi en France. Philippe Varin promet la reconversion à 2000 salariés de PSA. Deux jours après le comité central d’entreprise, le président du directoire du constructeur français réaffirme qu’il n’y aura ni licenciement ni plan social pour les salariés visés par le plan d’économies de 800 millions d’euros en 2012. "Je prends l’engagement que pour les 2 000 salariés du groupe qui ne partiront pas de manière naturelle, nous allons entamer un travail sur la reconversion dans le respect des traditions et des valeurs du groupe". C’est par ces mots que le président du directoire de PSA, Philippe Varin, tente de rassurer les salariés du constructeur visés par le plan d’économies le 17 novembre sur RTL.

Suite à cette annonce, le ministre de l’Industrie, Eric Besson, s’est dit satisfait de cette avancée sur France Inter. "Philippe Varin a fait une ouverture qui me paraît importante, assure-t-il. Nous devons rediscuter du sort de ces 2 000 personnes. Prix sous pression. EXCLUSIF - Comment PSA compte supprimer 1900 postes sans licencier. Dans un document d'une centaine de pages que L'Usine nouvelle s'est procuré, la direction de PSA détaille la façon dont elle pense supprimer 1900 postes sans licencier ni ouvrir de plan de départs volontaires.

Des détails présentés ce mardi matin aux salariés lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire. "Du poussariat ! "... C'est ainsi que la CFDT de PSA, il y a quelques jours, qualifiait la méthode retenue par la direction du groupe automobile pour supprimer 1900 postes sans licencier, ni mettre en place de plan de départs volontaires. "Ils vont pousser au départ les salariés, en leur supprimant leur travail, en les harcelant, jusqu'à ce qu'ils acceptent des conditions négociées individuellement", craint Jean-Allart Gillet, représentant CFDT. "A Aulnay, un cabinet de dégraisseur envoie déjà des courriers individuels à domicile pour inciter les salariés à venir le rencontrer, pour étudier les modalités d'un départ négocié, relate Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. PSA débourse 10 millions pour former ses salariés à reclasser. Sur les 1900 postes supprimés chez PSA, la direction espère en "redéployer" la moitié en interne, notamment grâce à un programme de formation de 10 millions d'euros.

Le comité central d'entreprise extraordinaire (CCE) de PSA de ce mardi matin a confirmé les informations révélées par L'Usine nouvelle quelques heures avant : sur les 1900 postes supprimés dans le cadre du "plan de performance 2012", la direction compte en "redéployer" plus de la moitié sur les métiers en tension dans le groupe. "Nous avons par exemple moins besoin de retoucheurs, car la qualité de nos produits s'améliore, explique un porte-parole de la direction. Au contraire, nous n'avons pas assez de managers de production, ou de conducteurs d'installation. Ce serait idiot, avant de recruter à l'extérieur, de ne pas d'abord chercher si on n'a pas les compétences en interne. On peut tout à fait aller chercher à Rennes un retoucheur travaillant sur la 508, et lui proposer un poste de manager de production à Poissy.