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Non, les Roms ne sont pas nomades... et autres clichés. L'injustice européenne: après Aurore, Bianca ? Le 15 novembre 2012, une jeune femme est arrêtée avec son bébé. Après vérification de son identité, la police s’aperçoit qu’elle est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen (MAE). Le MAE a été conçu après les attentats du 11 septembre pour faciliter l’extradition entre les pays de l’Union Européenne. Ce mandat permet à un pays d’extrader jusqu’à ses propres ressortissant pour des faits qui ne sont pas pénalement répréhensibles chez lui, mais qui le sont dans le pays émetteur du mandat.

La liste des faits pour lesquels un MAE peut être émis est longue. Elle comprend en particulier le terrorisme, le détournement d’avions, la traite des êtres humains, le trafic d’armes, le viol… C’est sur la base d’un tel mandat qu’Aurore Martin, militante basque, a été extradée vers l’Espagne le jeudi 1er novembre où elle risque 12 ans de prison pour avoir participé à des réunions publiques d’un mouvement autorisé en France mais interdit en Espagne. (1) Bianca est donc arrêtée avec sa fille Maria. Sarkozy devrait relire les Bijoux de la Castafiore. En général, la bande dessinée use de clichés positifs sur les Roms Qu’on les appelle “Roms”, “Gens du voyage”, “Manouches” ou autres (voir ici pour comprendre les subtilités entre tous ces termes), les Tsiganes sont au centre de l’actualité depuis le début de l’été.

Un funeste faits-divers, un déchaînement de violence et c’est toute une communauté qui écope. Le président de la République a pris toutes sortes de mesures policières contre les Roms et son ministre de l’Intérieur n’hésite pas à stigmatiser les “très grosses cylindrées [qui] tire[nt] des caravanes”. Que ce soit à des fins électoralistes ou non, le gouvernement a ressorti les vieux clichés stigmatisant sur les Tsiganes: voleurs de poules, truqueurs, etc. Pour ma part, je ne saurais que trop conseiller à Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux de se (re)mettre à la bande dessinée. Plusieurs BD se servent de différents aspects culturels des Gitans, souvent clichés, dans leurs histoires. Laureline Karaboudjan. Analyse: Les déjections des Gitans cristallisent les rancœurs - Suisse: Suisse romande. Analyse Si l’installation des Gitans à Collombey-Muraz (VS) a créé une telle polémique, c’est qu’elle a tout de suite été associée à un problème d’excréments.

Pourquoi sommes-nous si sensibles à cette thématique? De nombreux déchets organiques et ménagers ont été retrouvés à Collombey-Muraz.Image: DR Une «gastrique offense», chantait Renaud. Au cœur de la polémique qui fait suite à l’installation d’une centaine de caravanes sur un champ privé de Collombey-Muraz (VS) à la fin du mois de juillet se trouvent les excréments laissés par des Gitans. L’image de ces déjections concentrées à l’air libre et ornées de papier toilette cristallise les réactions hostiles. Interrogés par les médias, ceux qui protestent contre l’attitude des gens du voyage citent d’emblée la «m…» découverte après le départ des caravanes.

«Réflexe territorial évident» D’accord. Les collectivités territoriales ont un rôle à jouer dans l'insertion des Roms. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jacques Salvator, maire d'Aubervilliers, vice-président de Plaine Commune, membre du Conseil national de lutte contre les exclusions Chassons d'emblée toute ambigüité : l'urgence consiste aujourd'hui à mettre fin au statut transitoire qui restreint l'accès au marché du travail pour les Roumains et les Bulgares.

Ces mesures discriminatoires ne pourront se prolonger au-delà de 2014. Mettons fin dès maintenant à une "presque exception" française. Le retour au droit commun européen opéré, la question de l'hébergement des populations Roms présentes sur le territoire national ne sera pas résolue pour autant. Pour mémoire, entre 10 000 et 15 000 personnes dont plus de 40 % d'enfants. Ou alors, comment expliquer la situation des années 1960 et 1970 dans nos banlieues au regard du développement des "bidonvilles" en période de plein emploi ?

Cinq années se sont écoulées, nous sommes au terme de l'expérience. Les Roms demandent au gouvernement de respecter ses engagements. A Montreuil, les Roms tentent de se « fondre dans le paysage » Quartier des murs à pêches, Montreuil, Seine-Saint-Denis. A première vue, rien ne distingue ce campement rom d’un autre : des caravanes fatiguées, des enfants qui jouent sur la terre battue et des intérieurs coquets mais dénudés. Pourtant, à y regarder de plus près, nous sommes loin du bidonville : ramassage des ordures, électricité, eau potable et algecos pour les douches et les toilettes. Une trentaine de familles vivent sur ce terrain depuis l’incendie de leur squat en juillet 2008. Au lieu de les expulser, la ville (Dominique Voynet, EELV) et l’État ont décidé de leur donner une chance. « C’était l’époque des villages d’insertion, se souvient Martin Olivera, de l’association Rues et Cités, qui assure l’accompagnement social des familles sur trois des quatre sites du projet.

La sélection des familles et la logique de rééducation collait avec la politique d’immigration choisie mise en œuvre par le gouvernement d’alors. Des résultats encourageant Pas de la réinsertion. Meurthe-et-Moselle | Les Roms de Maxéville restent. On les avait rencontrés, alors qu’un méchant litige les opposait aux gens du voyage, leurs voisins. Or eux sont Roms, et sous la menace de voir leur camp brûler, ils avaient fini par fuir le territoire (notre édition du 25 février dernier). Mettant ainsi un terme aux actions engagées par la mairie pour rendre leur séjour viable. « Mais ils sont revenus ! », nous annonçait hier Henri Bégorre, maire de Maxéville où les Roms ont repris leurs habitudes, rue Ambroise-Paré à l’arrière du Haut-Dul. « Les gens du voyage étant partis cet été, les Roms se sont réinstallés. Donnant-donnant Henri Begorre pensait alors pouvoir reprendre le processus là où il était resté.

Las, le maire apprend la semaine dernière que leur expulsion est décidée. L’affaire s’ébruite au pire des moments. Qu’on se rassure ! Ce qui n’a évidemment pas échappé aux services de la préfecture qui ont tôt fait de donner leur version de l’histoire : « Je tombe des nues ! Lysiane GANOUSSE. Le vrai visage de la « chasse aux Roms »

Aux premières heures du jour, la fumée s’échappe déjà des cheminées de tôle trouées qui s’élèvent au-dessus d’un alignement de cabanes de fortune. Depuis le mercredi 20 mars, la dizaine de familles roumaines installées sur une bretelle désaffectée de l’autoroute A4, à la lisière du bois de Vincennes, s’attendent à être expulsées à tout moment. Dans un rudiment de français, engourdis et anxieux, trois parents racontent. Il y a un an et demi, ils ont quitté la région de Buzau, en Roumanie, où ils tentaient de vivre comme ouvriers agricoles. Installés depuis dans des maisons montées de bric et de broc, ils vivent de récupération, en fouillant les poubelles à la recherche d’objets à vendre ou de nourriture.

À l’entrée du campement, jeudi 21 mars. Mercredi, les forces de l’ordre sont venues les sommer de quitter les lieux en leur signifiant qu’une intervention policière était imminente. « Ils nous ont donné jusqu’à mardi pour dégager, raconte un père de famille au saut du lit. OSCAR : déni de citoyenneté européenne des Roms. Note complémentaire du GISTI, d’IRIS et de la LDH OSCAR, un danger immédiat et massif pour les Roms Le 21 septembre 2010 Le fichier OSCAR vise l’ensemble des étrangers susceptibles de bénéficier d’une aide au retour dite volontaire (ARV) ou humanitaire (ARH). Toutefois, ce fichage biométrique représente pour les Roms, dans le contexte de la campagne xénophobe conduite depuis cet été par le gouvernement à leur encontre, un danger non seulement immédiat mais également massif.

En outre, comme l’indique la Résolution européenne, ce fichage est une atteinte, aggravée par son caractère discriminatoire, au principe de liberté de circulation des citoyens européens dans l’Union. Ce traitement des Roms comme des citoyens de seconde zone de l’Union européenne a été sciemment anticipé par le gouvernement français, en prévision de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE au 1er janvier 2007. Une stratégie de déni de citoyenneté européenne Les Roms, cible principale d’OSCAR. "En France, les Roms sont mis en danger" Mal nourris, mal logés, mal soignés : une vaste étude publiée ce 23 mai par l'Agence des droits fondamentaux (FRA) de l'UE, jette une lumière crue sur la situation des Roms en Europe. Surtout originaires de Roumanie et de Bulgarie, ils représentent quelque 15 000 personnes en France, réparties principalement en périphérie des grandes villes comme Paris et Marseille.

Depuis près de vingt ans, Médecins du Monde tente de leur venir en aide. Jean-François Corty, directeur des missions France de l'association depuis 2009, dénonce leur " mise en danger ". Médecins du Monde suit la trajectoire des Roms depuis les années 1990. Dans quelle mesure avez-vous observé une dégradation de leurs conditions de vie? Depuis environ six ans, nous constatons l'augmentation de la pression exercée sur ces populations. Quels sont ces indicateurs?

Les Roms ont, par exemple, une espérance de vie située entre 55 et 60 ans, des chiffres nettement inférieurs à la moyenne européenne [79,4 ans en 2008]. Roms : les conséquences de l’impuissance de l’Etat. Opéré sans douceur, le récent déménagement d’un campement de nomades par les résidents d’une cité marseillaise (pour beaucoup issus de l’immigration…) n’est peut être que le premier épisode d’accrochages plus violents encore, entre sédentaires exaspérés et « gens du voyage ».

A l’origine du coup de semonce, l’incapacité des instances politiques, européennes et françaises, mais aussi de nombre des médias, à réaliser les faits ci-après exposés ; de les occulter comme s’ils n’existaient pas ou étaient sans importance. Or ces faits sont cruciaux et les négliger ne peut qu’aggraver encore une situation déjà explosive. 1 - Tous les nomades en cause, Roms, Tsiganes, Gitans, etc. sont d’impeccables indo-européens et donc, sont chez eux en Europe - la seule différence entre eux et les européens sédentaires étant, justement, leur nomadisme, ou de hasardeuses implantations fixes ici ou là en Europe. 3 - La contribution de ces peuples nomades à la culture et l’art de l’Europe est importante.

Evacuation d'un campement de Roms à la veille d'une décision de justice : c'est ça le changement ? Les brigades du « Tigre » Manuel Valls – comme le surnomme désormais Le Monde – ont encore frappé lundi 27 août au petit matin en expulsant 72 personnes d’un campement de Roms installé depuis plus de quatre mois sur la commune d’Evry : intervention précipitée puisque le juge des référés, saisi par le propriétaire des lieux, devait se prononcer sur la demande d’expulsion le lendemain ; quant à la question du relogement des intéressés, elle a été abandonnée aux bons soins de la Croix-Rouge… Ces opérations ont d’ailleurs valu à la France le 10 août dernier, comme ce fut déjà le cas en 2010 après l’abject « discours de Grenoble » – qui avait fort justement soulevé l’indignation de l’actuelle majorité – d’être placée sous surveillance par la Commission européenne.

Viviane Redding, commissaire à la justice, a notamment déclaré que la France devait décider de « mesures concrètes » et de « financements précis » pour améliorer le sort des Roms. Un « apartheid » gitan près de Paris - Reportages - mouvement.net. Les mesures pour les Roms saluées à gauche et hors de France. PARIS (Reuters) - Les mesures annoncées par le gouvernement français pour assouplir les restrictions du travail des Roms sont saluées par les associations et une partie de la gauche mais pour la droite, il ne s'agit que d'un écran de fumée.

Des mesures transitoires, en vigueur jusqu'à fin 2013, restreignent l'accès au travail des citoyens roumains et bulgares, deux pays dont sont issus la plupart des quelque 15.000 Roms présents sur le territoire français. À l'issue d'une réunion interministérielle sur les Roms, Matignon a annoncé mercredi la suppression de la taxe pesant sur les employeurs des Roms et un élargissement de la liste des métiers auxquels ils peuvent prétendre. Le gouvernement a également indiqué qu'il "examinerait" une levée anticipée de ces mesures. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères roumain a "salué la manière constructive avec laquelle le gouvernement français aborde la question de l'intégration des Roms". "On n'est jamais totalement satisfait. "Tuez les tous, ça ira plus vite" A 7h30, lundi 9 juillet, la police encercle le campement situé au niveau de l’esplanade des taxis de la gare de Lyon Perrache.

Plus personne n’est autorisé à rentrer ou à sortir du périmètre de sécurité. Un officier de la PAF (Police de l’Air et des Frontières) est à l’affût. Comme un chasseur qui flaire sa proie, il passe de tente en tente avec une traductrice et demande frénétiquement : « Il y a des roumains ? Il y a des roumains ? ». Le roumain, c’est du gros gibier. Ce campement est en effet occupé par des demandeurs d’asile qui sont tous en situation parfaitement régulière sur le territoire français. Toutes les personnes sont recensées, fichées puis regroupées dans un coin avant d’être autorisées à prendre leurs affaires et à partir. Dans l’après-midi les familles ont été bloquées sur la place Carnot située juste à côté de la gare par la police qui les empêchait de quitter les lieux alors que la matin même elle avait promis de les empêcher de s’y installer.

Morceaux choisis. Non, les Roms ne sont pas nomades... et autres clichés. Les Roms, un peuple européen , par Philippe Rekacewicz. Le choix d’une seule couleur, la teinte ocre, symbolise l’unité d’un peuple dispersé dans une multitude de pays : la nation romani, qui regroupe notamment les Roms, les Manouches (Sintés), et les Gitans (Kalés). Celle-ci se définit comme une nation « sans territoire compact et sans prétention à un tel territoire » (cinquième congrès de l’Union Rromani Internationale, Prague, juillet 2000). Ses revendications ne portent pas sur l’espace, mais sur le droit et la justice.

Une proposition de statut-cadre, élaborée par le Ranelpi (Réseau rom des activistes sur les questions juridiques et politiques) pour l’Union européenne, définit le peuple rom comme « un élément constitutif de l’Europe, à laquelle il a apporté une contribution humaine, matérielle, artistique, économique, militaire et morale trop souvent négligée ». Voilà un document que M. Comme par exemple M. Depuis 2002, le gouvernement français tente de criminaliser les Roms de France pour pouvoir mieux les expulser. 1. 2. 3. 4. 5. Les Roms du canal de l'Ourcq. L’honneur perdu de la gauche en Seine-Saint-Denis ? Sauf miracle, le pire va advenir, et la gauche en garderait pour longtemps un opprobre mérité.

Unité de temps, de lieu, d’action, toutes les composantes d’une nouvelle tragédie sont déjà en place, dans une indifférence insupportable. La Seine-Saint-Denis, département ostracisé, méprisé, outre le drame des cités, accueille aussi depuis plusieurs années des populations migrantes, originaires notamment de Roumanie et de Bulgarie, qui survivent, entre expulsions et incendies, dans des campements de fortune, qui se sont notamment multipliés au long du Canal de l’Ourcq. Or cette voie fluviale, symbole d’une époque révolue, dont les berges font figure de mausolée des Trente glorieuses, avec leurs friches industrielles désolées qui s’étendent sur des kilomètres, va être l’objet d’une lourde réhabilitation, financée notamment par les fonds Feder européens. La Seine-Saint-Denis, premier bénéficiaire du programme FEDER Un drame prévisible.