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Rédaction nationale

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Des journalistes de France 3 dénoncent leur rapprochement avec France 2. "Depuis sa mise en place, cette synergie entre notre rédaction et celle de France 2 ne nous a jamais profité car Thierry Thuillier ne nous a jamais rien donné", a déclaré Pascale Justice, membre de la Société des journalistes (SDJ), faisant référence au directeur de l'information de France Télévisions. Plusieurs participants ont dénoncé l'avantage systématique donné, selon eux, à France 2 sur la couverture commune des événements politiques et internationaux.

Les neuf journalistes du service international de France 3 fermé en janvier 2010 ont déposé mardi une lettre à la rédaction en chef pour demander qu'il soit recréé. Les cadres présents ont affirmé que cette mutualisation des moyens entre les deux chaînes avait permis à France 3 de dégager des moyens pour réaliser 230 reportages supplémentaires entre 2010 et 2011. Les 80 journalistes présents (sur 211) ont estimé que, lors de la soirée électorale du second tour, France 3 a été désavantagé au profit de France 2. Par. A France 3 National, un référendum étrille la direction. C’est une première dans l’histoire de France Télévisions : le 10 mai, la société des journalistes (SDJ) de France 3 a organisé un référendum auprès des salariés du siège national de la chaîne. Une écrasante majorité des votants estime que la ligne éditoriale de la station n’est pas « conforme à sa mission de service public ».

Depuis plusieurs mois, la rédaction nationale de la troisième chaîne ne sait plus trop où elle va : va-t-elle être supprimée, pour laisser la place à France 2 dans l’information nationale et internationale, la 3 ne gardant que les régions ? Seule certitude : la confiance avec la direction de l’information (centralisée, elle) du groupe France Télévisions est totalement rompue. A la rédaction, 125 des 211 journalistes ont voté, mais une source interne affirme que les 70 journalistes cadres auraient reçu consigne de ne pas s’approcher des urnes, ce qui expliquerait la participation relativement faible (60%). « La contestation de la direction est majoritaire » Crise ouverte à la rédaction nationale de France 3. Rémy Pflimlin, déjà sous le feu d'un tir nourri des lobbys en tous genres, doit affronter un nouveau problème : Thierry Thuillier, son homme de confiance sur l'info, vient de subir le désaveu d'une large majorité des journalistes de la rédaction nationale.

À l'issue du scrutin, la motion de défiance face à son projet éditorial a recueilli 74 % des suffrages exprimés (120 bulletins). Sur 201 inscrits, le taux de participation a atteint 80,6 %. La société des journalistes considère que les résultats sont "sans équivoque". "Thierry Thuillier n'est plus un interlocuteur légitime. Il doit partir", exige-t-elle en réclamant la nomination d'un "nouveau directeur de l'information indépendant de France 2*, avec un projet éditorial ambitieux". Contactée par Le Point.fr, la direction de France Télévisions ne souhaite "pas réagir à chaud". Le blocage de la rédaction de France 3 nationale vient s'ajouter à une liste déjà longue de tracasseries en tous genres pour Rémy Pflimlin. Pointé du doigt par la rédaction de France 3, Thierry Thuillier s'explique. Alors que 70% des journalistes de France 3 jugent que la ligne éditoriale des JT "n'est pas conforme à sa mission de service public", Thierry Thuillier, le directeur de l'information de France Télévisions s'en défend dans une interview à l'AFP.

La situation semble se tendre entre la rédaction de France 3 et Thierry Thuillier, le directeur de l'information de France Télévisions. Agacés par la ligne éditoriale des journaux d'information de leur chaîne, des journalistes de France 3 ont tenu à exprimer leur désaccord avec les choix de leur direction. Pour 80% des votants, la synergie des moyens de France 2 et France 3 "menace l'indépendance éditoriale de la rédaction nationale de France 3" et une partie des équipes de France 3 craint que cette politique éditoriale n'aboutisse, à terme, à leur absorption par France 2.

Pointé du doigt, Thierry Thuillier, le directeur de l'information de France Télévisions a tenu à réagir. Thierry Thuillier confronté à la grogne de France 3. Comme la plupart de ses prédécesseurs, Thierry Thuillier, le patron de l'info du groupe France Télévisions, va sans doute essuyer demain sa première motion de défiance. La grogne est localisée au sein de la rédaction nationale de France 3, dont le malaise s'est traduit par un référendum interne aux résultats éloquents. La ligne éditoriale générale imprimée par Thuillier est désavouée à 70,4 % chez les journalistes et à 85,4 % chez les non-journalistes.

Thuillier a décidé de repositionner France 2 et France 3, estimant notamment que la rédaction nationale de la Trois devait désinvestir le terrain de l'information internationale pour consacrer plus de moyens à une information plus proche des préoccupations françaises. La suppression du service étranger de France 3 doté de son propre encadrement fait l'objet d'un rejet des troupes (à 76,8 % chez les journalistes et à 85,4 % chez les non-journalistes). La levée des barrières technologiques Éviter le doublon des équipes. Médias & Publicité : Fronde à la rédaction nationale de France 3. Contesté par une partie des journalistes, Thierry Thuillier, le patron des rédactions, doit se lancer dans la réforme difficile de l'information de la chaîne des régions. France 3 vacille et complique un peu plus le mandat de Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions depuis l'été 2010.

Jeudi soir, la rédaction na­tionale de France 3 a voté une motion de défiance contre Thierry Thuillier, le DGA en charge des rédactions du groupe audiovisuel. Si ce dernier a, au fil des mois, hissé France 2 comme chaîne de référence en matière d'information, en revanche, il se heurte à une forte opposition de la rédaction de France 3, qui se sent sacrifiée et s'inquiète pour son avenir. La rédaction a ainsi voté à 74 % des suffrages exprimés contre son patron de la rédaction. «Le verdict est sans appel», commente Patrice Machuret, nouveau patron de la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne. «Thierry Thuillier doit partir. La «clarification» attendue de Pflimlin. Untitled. Rédaction nationale de France 3 : Record de défiance à l’égard de Thierry Tuillier. I. Motion de défiance (communiqué du bureau de la SDJ)Rédaction nationale de France 3 - Thierry Thuillier : record de défiance Inscrits : 201 Exprimés : 162, soit 80,6 % de participation (taux historique) À la question « Avez-vous confiance dans le projet éditorial de Thierry Thuillier pour la rédaction nationale de France 3 ?

», les réponses sont : - OUI : 36 bulletins, soit 22,22 % - NON : 120 bulletins, soit 74,07 %- nul/blanc : 6 bulletins, soit 3,7 % Au vu de ces résultats sans équivoque, Thierry Thuiller n’est plus un interlocuteur légitime. La rédaction nationale de France 3 demande la nomination d’un nouveau directeur de l’information, indépendant de France 2, avec un projet éditorial ambitieux. Le bureau de la SDJ de la rédaction nationale de France 3, le 21 juin 2012 Pour comprendre les motifs de cette défiance, un point de vue : II.

Les signes de cette tension sont nombreux et fortement ressentis à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise. Pourquoi en est-on arrivé là ? Rédaction nationale de France 3 : Record de défiance à l’égard de Thierry Tuillier. Rémy Pflimlin défend Thierry Thuillier. Thierry Thuillier , patron des rédactions de France Télévisions , a essuyé un vote de défiance de la rédaction de France 3 . Afin d'éviter que le mouvement ne fasse tache d'huile, Rémy Pflimlin, qui n'entend pas renoncer au mouvement de réforme entreprise vient d'envoyer un courrier dans lequel il fait part de sa solidarité à l'égard de Thierry Thuillier. « L'information est la mission première et la plus fondamentale de l'audiovisuel public dans notre démocratie, écrit le PDG de France Télévisions.

C'est pourquoi je l'ai placée en tête des actions stratégiques du groupe lorsque j'en ai pris la présidence, tant sur nos chaînes que dans l'univers numérique. » Faudrait-il renoncer à proposer des projets qu'avec Thierry Thuillier et ses équipes, nous croyons être dans l'intérêt de tous ? Faudrait-il cesser de poursuivre les réformes entreprises depuis près de deux ans pour fluidifier notre organisation et mutualiser nos moyens au bénéfice de nos contenus ? La rédaction nationale de France 3 redoute une absorption par France 2. CiminoSerge : "La question de l'avenir d... France 3 : pourquoi la querelle rédaction-direction est un bon signe. Plateau de france 3, le soir des élections régionales de 2010 (ALIX WILLIAM/SIPA) Le chiffre a claqué comme un cinglant désaveu pour la direction de France Télévisions : 70,4% des journalistes de la rédaction nationale de France 3 estiment dans un référendum interne que la chaîne suit "une ligne éditoriale qui n’est pas conforme à sa mission de service public".

Grogne à tous les étages Pis, ce même référendum organisé à l’initiative de la société des journalistes (SDJ) a également consulté les non-détenteurs de la carte de presse. Le résultat est encore plus acerbe : 85,41% désapprouvent le contenu des journaux télévisés. Au total, ce sont 221 salariés de France 3 qui ont ouvertement exprimé leur profond désaccord avec l’approche éditoriale impulsée par Pascal Golomer, directeur de la rédaction et Thierry Thuillier, directeur de l’information de France Télévisions.

D’ordinaire, France 3 prend le relais de France 2 pour prolonger les débats et les analyses tout au long de la soirée.