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Bastille

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1789 - Place de la Bastille à travers les âges. La Bastille, à Paris. Voilà pour l'aspect extérieur. Visitons maintenant la prison même. Différents locaux y étaient réservés aux détenus, suivant la nature ou la gravité du délit qui leur était reproché, suivant leur qualité et les quelques protections dont ils pouvaient être l'objet. Chacune des tours contenait trois sortes de ces locaux; au pied, un cachot tout à fait obscur et sans air où l'on enfermait les prisonniers révoltés, ceux qui avaient tenté de s'enfuir ou de violer les règlements; ils y restaient un temps plus ou moins long, dont le gouverneur était juge. . « Comme les dix mois de prison qu'il a soufferts et celle de trois semaines dans la Bastille doivent suffire pour expier sa faute [...]. » (Lettres et Instructions, publ. par P. L'un des plus graves reproches qui aient été formulés contre la Bastille, notamment par Linguet, est qu'on y retenait souvent les prisonniers, faute de connaître leur crime et l'époque à laquelle ils avaient été incarcérés.

Qu'il serait trop long de décrire ici. . 21 mai 1791. L'incroyable histoire de l'homme qui a démoli la Bastille en 22 mois. Un document d'archives nous apprend que la démolition de la Bastille s'achève le 21 mai 1791, soit vingt-deux mois après sa prise par le peuple parisien. La vieille dame indigne s'est donc éteinte après plus de quatre siècles d'existence. Le symbole du despotisme royal n'est plus. Vive la République ! D'après d'autres sources, l'établissement pénitentiaire le plus célèbre de France n'aurait pas été entièrement rasé à cette date. Peu importe la date exacte, parlons plutôt de l'homme qui a rayé la Bastille de la surface de Paris : Pierre-François Palloy.

Fils d'un marchand de vin parisien, il est architecte-entrepreneur et un ardent patriote de 34 ans. Pour se procurer la main-d'oeuvre nécessaire, point n'est besoin de faire le tour des boîtes d'intérim. Fabrique à souvenirs Au début, Palloy peine à maîtriser ses nombreux ouvriers, car beaucoup préfèrent faire visiter le chantier et les oubliettes aux visiteurs pour quelques sous plutôt que de travailler. Nid à rats À la Bastille. 14 juillet/Bastille: histoires de momies, de Sade et d'éléphant. Qu'ont en commun des momies égyptiennes, le marquis de Sade et un éléphant? La Bastille! Emblème de la Révolution française et du 14 juillet aux mystères insoupçonnés. Forteresse construite à Paris de 1370 à 1383 et qui n'existe plus, la Bastille servait de prison depuis la fin du Moyen-Age. Au moment de sa prise d'assaut par le peuple parisien, le 14 juillet 1789, elle symbolise le despotisme et la monarchie. Sa destruction devient l'emblème de la Révolution Française.

"Il n'y avait plus que sept prisonniers à son ouverture: 4 faussaires, un noble emprisonné pour une affaire de moeurs et deux +insensés+, deux fous. C'était un peu maigre pour les +Vainqueurs de la Bastille+ qui inventèrent le Comte de Lorges, un personnage totalement bidon à la longue barbe blanche et aux ulcères sur le corps gardé dans les cachots, qui alimentera tous les poncifs sur l'Ancien Régime", explique à l'AFP l'historien Claude Quetel, auteur de "L'histoire véritable de la Bastille" (Larousse).

A la Bastille, l’Attila des punaises. Rue Jules César, juste à côté de l’actuelle église de scientologie, régna à la fin du XIXe siècle celui qui fut surnommé l’Attila des punaises : Joseph-Henri Vicat, "l’inventeur de l’insecticide". Une planche d’images d’Epinal datant de 1882 montre deux hommes en haut-de-forme – le jury de l’exposition universelle – visitant l'usine Vicat, 9 rue Jules César. Un troisième personnage, peut-être Vicat lui-même, leur fait admirer "les machines qui transforment les fleurs en poussière fine, lesquelles, en traversant plusieurs chambres saturées de d’essences volatiles, s’en imprègnent". Né dans le Dauphiné en 1821, Joseph Vicat débute sa vie professionnelle comme instituteur dans les Alpes. Il s’intéresse aux plantes, à la chimie, et vers 1850, découvre les vertus insecticides des fleurs de pyrèthre réduites en poudre.

"M. Aux alentours de 1855, Joseph Vicat se mue en chef d’entreprise pour fabriquer et commercialiser sa poudre, et monte à Paris.