background preloader

Greffe d'organes

Facebook Twitter

Don d’organes - Agence de la biomédecine. Transplantation d’organes. La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014).

Transplantation d’organes

Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse. La transplantation améliore leur survie et restaure une vie normale. Malgré sa lourdeur initiale, elle coûte finalement moins à la collectivité qu'une obligation de dialyse à vie. Une personne en bonne santé pouvant vivre avec un seul rein, il arrive que des proches des malades en donnent un. En 2014, plus de 500 reins de donneurs vivants ont ainsi été greffés en France. Dans plus de la moitié des cas, la décision de greffer un foie fait suite à une cirrhose, qu'elle soit alcoolique ou due à des maladies comme les hépatites C et B ou des pathologies des voies biliaires.

Procédure plus récente, la greffe des poumons se développe actuellement (327 en 2014). Greffe d'organe : risques et avantages. Dossier - Transplantation d'organes - sommaire. Mercredi 03 Janvier 2007 Ce dossier a été réalisé en collaboration avec : Gérard Benoît, Service de transplantation rénale de l’hôpital de Bicêtre, Didier Houssin, Directeur de l’Établissement français des Greffes, Jean-Pierre Revillard, Unité Inserm "Immunologie fondamentale et clinique", Hôpital Edouard Herriot de Lyon, Président du Conseil scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale (d'avril 1998 à avril 2000).

Dossier - Transplantation d'organes - sommaire

Texte rédigé par Corinne Dupuy De tous temps, l’imaginaire humain n’a cessé d’être exalté par le fantasme d’un être composite, comme en témoignent les mythes antiques du Sphinx ou du Centaure, ou encore, dans la Bible, la création de la femme, par Dieu, à partir du prélèvement d’une côte de l’homme. C’est sur ce fond de chimères que s’inscrit l’histoire scientifique de la transplantation d’organes qui, à partir du XXe siècle, va faire basculer la greffe humaine de l’univers de la légende à celui de la réalité. Historique de la greffe. Si le XIXème Siècle est parsemé d'expériences de greffes tissulaires, peau, joues de lapin, queues de rat ... l'histoire de la greffe d'organes se concentre sur le XXème Siècle.

Historique de la greffe

L'évolution est marquée par plusieurs acquisitions fondamentales, autant de préalables à cette progression. Premier préalable : la suture vasculaire. Les écoles de Vienne et de Lyon avec ULMAN et CARREL qui prolongera son travail aux U.S.A., seront pionnières des greffes chez l'animal, reins, cœur... En 1906, JABOULAY greffe un rein de chèvre au coude d'une femme urémique. En 1933, le Russe VORONOY publie la première greffe rénale à partir d'un rein de cadavre.

Second préalable : l'immunosuppression. En 1952, DAUSSET publie ses travaux sur le système HLA. Troisième préalable : la mort cérébrale. A la même période en 1959, l'école neurologique parisienne et en particulier celle de MOLLARET décrivent l'état de mort cérébrale ouvrant ainsi le champ immense du prélèvement à cœur battant.

Le prélèvement et la greffe - Dons, prélèvements et greffes : des questions qui font débat. Consentement présumé ou consentement explicite ?

Le prélèvement et la greffe - Dons, prélèvements et greffes : des questions qui font débat

En France, la loi présume la solidarité des citoyens et leur accord pour donner leurs organes après leur mort pour sauver un homme ou améliorer grandement sa vie. Certains pays européens (comme Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni et Allemagne) appliquent le régime du consentement explicite et ont donc, par exemple, un registre du « oui ». D’autres pays ont, comme en France, adopté le consentement présumé au nom de la solidarité (Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Belgique, Suède et Finlande) et ont donc créé un registre du « non ». Ce registre d’opposition au don d’organes ou de tissus permet à toute personne qui refuse le prélèvement d’être assurée de ne pas être prélevée. Dans les pays qui disposent d’un registre du « oui », peu de personnes font la démarche de s’inscrire. Peut-on envisager un prélèvement sur une personne qui est inscrite sur le registre du « oui » sans en avoir préalablement parlé avec la famille ?