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Philosophie analytique

Philosophie analytique
Gottlob Frege, dont les travaux inspireront la philosophie analytique. L'expression « philosophie analytique » désigne un mouvement philosophique qui se fonda dans un premier temps sur la nouvelle logique contemporaine, issue des travaux de Gottlob Frege et Bertrand Russell à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, pour éclairer les grandes questions philosophiques. Sa démarche s'appuie sur une analyse logique du langage cherchant à mettre en évidence les erreurs de raisonnement que celui-ci peut induire et faisant ainsi de la « clarification logique de la pensée » le but de la philosophie selon le mot de Carnap. La philosophie de type analytique est pratiquée majoritairement dans le monde anglophone et quelques autres pays ; elle est assez peu présente en France et en Europe en général. Au point qu'on oppose à la philosophie analytique l'expression philosophie continentale, pour qualifier l'autre grand courant. Tradition, doctrine et méthode[modifier | modifier le code] Related:  Philo analytique, philo du langage

Tournant linguistique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tournant linguistique, plus souvent désigné par l'expression anglaise linguistic turn, est originellement une expression par laquelle Gustav Bergmann[1] désignait en 1953 une manière de faire de la philosophie initiée par Ludwig Wittgenstein dans son Tractatus logico-philosophicus. D'une manière générale, il s'agit d'un changement méthodologique et substantiel, affirmant que le travail conceptuel de la philosophie ne peut avoir lieu sans une analyse préalable du langage. Le tournant linguistique a notamment connu des applications en histoire. Généralités[modifier | modifier le code] L'idée de fond est de traquer les énoncés mal formés et sans signification réelle, tout en vérifiant la structure logique réelle qui sous-tend les formulations d'idées dans le langage naturel. En histoire[modifier | modifier le code] Démarche en histoire[modifier | modifier le code] Influences en histoire[modifier | modifier le code]

Philosophie analytique et histoire de la philosophie: actes du colloque ... - Jean-Michel Vienne Métaphysique analytique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La métaphysique analytique constitue une renaissance des questions ontologiques et métaphysiques, après le tournant linguistique et le tournant cognitiviste de la philosophie moderne. La notion de tournant ontologique fait son chemin. Bibliographie en français[modifier | modifier le code] David M. Métaphysiciens contemporains[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Déconstruction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'approche architecturale, voir Déconstructivisme La déconstruction est une méthode, voire une école, de la philosophie contemporaine. Cette pratique d'analyse textuelle s'exerce sur de nombreux types d'écrits (philosophie, littérature, journaux), pour révéler les décalages et confusions de sens qu'ils font apparaître par une lecture centrée sur les postulats sous-entendus et les omissions dévoilés par le texte lui-même. Ce concept, participant à la fois de la philosophie et de la littérature, a eu un grand écho aux États-Unis, où il est assimilé à la philosophie postmoderne, et plus globalement à l'approche divergente de la philosophie continentale d'Europe. Si le terme « déconstruction » a d'abord été utilisé par Heidegger, c'est l'œuvre de Derrida qui en a systématisé l'usage et théorisé la pratique. Historique de la notion de déconstruction[modifier | modifier le code] La déconstruction chez Heidegger[modifier | modifier le code]

PHILOSOPHIE ANALYTIQUE Des philosophes se sont dits et se disent encore analystes, à Cambridge, Lwow, Varsovie, Vienne, Prague, Oxford, Pittsburgh, Princeton... Avec l'appellation, ils ont en commun l'idée qu'un certain type d'analyse est philosophique, voire que la philosophie est analyse. Les maîtres mots : « phrase », « proposition », « signification », soulignent aussitôt le caractère linguistique de l'entreprise. Traditionnellement, les philosophes ne s'accordent ni sur la nature de leurs problèmes, ni sur le genre de solutions qui leur convient, ni sur le type de preuve qui caractérise leur argumentation.

Le « mystère  de la conscience et Mary qui voit rouge | «Métaphysique, ontologie, esprit Lorsque je me donne un coup de marteau sur le doigt je ressens une douleur vive que l’on explique par une chaîne d’événements qui, partant des tissus meurtris, conduit à la stimulation de terminaisons nerveuses pour aboutir à une activation d’une zone de mon cerveau qui joue un rôle dans mon comportement. En fait, quelque chose de relativement incompréhensible vient de se produire. Comment l’activité d’une zone de mon cerveau peut-elle être reliée à cet élancement que je localise assez distinctement dans le doigt ? On a beau me répéter que cela correspond à une zone de mon cerveau, c’est pourtant bien au doigt que j’ai mal ! Certes un neurobiologiste, à l’aide d’un cliché issu de la dernière technologie d’imagerie cérébrale, associe à une zone du cerveau ce que je ressens. Toutefois, je ne vois pas le rapport entre cette activation électrochimique d’un groupe de cellules dans ma boîte crânienne et la sensation douloureuse que j’éprouve. Mais pareil pessimisme est-il justifié ? Notes

Holisme Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution[1]. Selon son auteur, le holisme est « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice[1] ». Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition avec la pensée réductionniste qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties. Différentes acceptions[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] XXe siècle[modifier | modifier le code] Holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Jan Christiaan Smuts[modifier | modifier le code] Le holisme de J. « M.

La difficile réception de la philosophie analytique en France La logique institutionnelle et disciplinaire Le premier de ces obstacles relève de la logique disciplinaire et institutionnelle de la philosophie ; le point de départ de cette analyse nous est fourni par Immanuel Wallerstein dans son intervention au XIVth World Congress of Sociology, qui s’est déroulé à Montréal en 1998. Immanuel Wallertsein propose une définition à la fois très claire et très complète de ce qu’est une discipline et indique par là même les im-plications multiples d’une logique disciplinaire. Il écrit ainsi [18] Wallerstein, 1998, 1. « We divide and bound knowledge... [18] : « Nous divisons et délimitons la connaissance de trois manières différentes : comme des disciplines d’un point de vue intellectuel ; comme des structures corporatistes d’un point de vue orga-nisationnel ; comme des communautés de savants partageant certaines prémisses élé-mentaires d’un point de vue culturel.

SEMa - Aix en Provence : Events Colloque "OBJET & PERSONNE : transhumanisme, animalisme, métaphysique de la personne". 16-17-18 Octobre 2014. Argument (english) Programme Colloque "Metaphysics of Relations." Organisé par F. Clementz et J.-M. Colloque "Descartes : Philosophie Naturelle et Philosophie de l'Esprit." Colloque "Gustav Bergmann." Colloque "Ontologie des faits sociaux". Colloque "Vérité et vérifacteurs (Truth and Truthmakers) : 20 ans après". Journée "Lois de la Nature et Exceptions", organisée par Jean-Maurice Monnoyer, Aix-en-provence, 17 Mars 2004. SEMINAIRE DE METAPHYSIQUE (SEMa) Journée Meinong-Twardowski-Witasek, la postérité de l'école de Graz. Séminaire - journée jeunes chercheurs, IHP, 22-23 Mars 2013. Séminaire avec Achille Varzi : "On composition as identity?" Séminaire avec Pierre Guenancia : retour sur la postface de "Descartes et l'ordre politique", IHP, 28 Septembre 2012. Séminaire avec Sébastien Richard : "Où est l'ontologie lesniewskienne, si ce n'est dans l'ontologie?"

Théorie de la pertinence Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie de la pertinence a été introduite par l'une des maximes gricéennes, selon laquelle il y aurait à l'œuvre un principe d'économie dans le langage, visant à ne dire que ce qui est pertinent. Le philosophe Paul Grice est connu pour sa distinction entre deux formes de communication : le sens naturel et le sens non-naturel. Un signe signifie de lui même lorsque sa seule production a du sens (comme le rougissement définit la honte), et de façon non-naturelle lorsque le sens de celui-ci est le résultat d'une convention. Également, il est un des premiers à développer la théorie inférentielle, qui définit la communication comme régulée par le principe d'inférence : un signe signifie lorsque, combiné avec le contexte, un interlocuteur peut déduire/inférer le sens de ce dernier. En France, à peu près à la même époque, Oswald Ducrot (Dire et ne pas dire, 1972) développait des idées comparables. Références[modifier | modifier le code]

06/11/14 [Nous publions ci-dessous un article de Maurizio Ferraris que l’auteur a rédigé en français, en novembre 2013. Nous n’y avons apporté que de minimes corrections. Le terme inemendabilità a été simplement transposé. Il signifie à la fois l’invariance sous transformations au sens de l’objectivité scientifique (Voir Nozick, 2001), et ce qui ne dépend pas de nos schèmes conceptuels (le lieu où la pelle se plie : habe ich die Begründungen erschöpft, so bin ich nun auf dem harten Felsen, « Quand j’ai épuisé toutes les justifications, je tombe sur le rocher dur »). Comme le livre qui a servi de support à cette discussion en Allemagne et en Italie vient de paraître en français chez Hermann (son titre d’origine était simplement Manifesto del Nuovo Realismo, Laterza 2012), il n’était pas inopportun que nous y donnions suite, en laissant s’exprimer l’intéressé dans notre langue. Qu’est-ce que le Nouveau Réalisme ? Revenons un instant au post-modernisme. jmm] Qu'est-ce que le Nouveau Réalisme ?

Rasoir d'Ockham Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. Son nom vient du philosophe franciscain Guillaume d'Ockham (XIVe siècle), bien qu'il fût connu avant lui. Pluralitas non est ponenda sine necessitate« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. » L'énoncé Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits. Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables ». L'induction de Solomonoff est une formalisation mathématique et une preuve[1],[2],[3],[4],[5] du rasoir d'Occam, sous l’hypothèse que l'environnement suit une loi de probabilité inconnue mais calculable.

Maurizio Ferraris Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Maurizio Ferraris avec Michael Sinatra et Benoît Melançon, lors du lancement de Âme et iPad (Presses de l'Université de Montréal) à Montréal (mars 2014) Biographie[modifier | modifier le code] Maurizio Ferraris obtient son diplôme de philosophie à la suite d'une thèse sous la direction de Gianni Vattimo à l'Université de Turin en 1979. Au début des années 1980, il commence à travailler avec Jacques Derrida, ce qui influence profondément le développement de sa pensée. Il est le fondateur du Laboratoire d'ontologie (Labont)[2] et du Centre interuniversitaire d'ontologie théorique et appliquée (CTAO) de l'université de Turin. Théorie[modifier | modifier le code] Maurizio Ferraris a développé une théorie de la « documentalité », qu'il définit comme une tentative d'établir la « grammatologie en tant que science positive »[1]. Récompenses[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

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