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Âge de raison pour le street art ?

Âge de raison pour le street art ?
On lui a collé tous les maux du monde sur le dos avant de le reconnaître comme art à part entière. Une exposition basée à Paris rassemble toutes les disciplines du street art, qui semble avoir gagné sa médaille d’honneur, au détriment de sa subversion. On l’a appelé graffiti, tag, peinture au pochoir, mapping ou encore light painting. Mais au fond, quel rapport entre une bombe de peinture et un projecteur vidéo ? Ces disciplines, qui touchent à l’acrylique comme au numérique, ont un seul point commun : l’espace urbain, réutilisé. Si le terme de « street art » renvoie à des expressions artistiques aussi disparates, il a rendu un grand service à tous ses artistes en les rendant visibles auprès du public. Tracks, à différentes reprises, s’est intéressé à la cause street art, et a mis en boîte plusieurs artistes présents dans cette exposition, dont le catalogue est consultable en ligne. Tracks : Video Game Hacking On a suivi Zevs dans ses créations illicites en plein Paris. Related:  Sites & articles street artstreet art

Un artiste portugais recycle des ordures en une sculpture géante Au festival d’art urbain WOOL de Covilhã, au Portugal, qui s’est déroulé au mois d’octobre dernier, l’artiste portugais Artur Bordalo (surnommé « Bordalo II ») a utilisé des matériaux récupérés et des ordures ainsi que de la peinture pour créer Owl Eyes, une magnifique installation extérieure prenant la forme d’un hibou. La sculpture impressionnante appelée « Yeux d’hibou » a été réalisée à partir de pneus de tracteur, de tôle ondulée, et d’autres morceaux de ferraille et de déchets urbains. Bordalo n’est pas étranger au street art, et a créé de nombreuses œuvres qui font usage de manière ingénieuse de matériaux récupérés. Vous pouvez d’ailleurs jeter un œil à ses œuvres sur sa page Facebook. Pour ceux qui seraient intéressés pour voir cette sculpture, Covilhã se trouve au centre du Portugal à 2h15 de route de Coimbra. Source photos : Street Art News

Street art : Un artiste se fait agresser pour ses affiches appelant à la coexistence entre les religions « Hier soir j'ai été agressé pour mon art », c’est le cri de douleur et d’amertume de Combo, un artiste né à Amiens d'un père libanais chrétien et d'une mère marocaine musulmane, qui collait des affiches appelant à la coexistence au moment des faits. « La nuit dernière je collais dans les rues de Paris, il était tard et j’étais seul quand dans mon dos un groupe de 4 hommes m’a interpellé. Ils n'aiment vraisemblablement pas mon travail et m’ont sommé de l'effacer en m’insultant. Ce à quoi j'ai répondu non », explique l’artiste athée dans un post sur sa page Facebook. « J’ai fini à terre, roué de coups » Sauf que l’histoire ne s’arrête pas là. « Lassés de voir que je ne lâcherais rien, ils mont laissé en sang et sont partis. « Demain je recommencerais à coller » « On pourra dire que mon travail est provocant, que peut être je l'ai bien cherché.

Combo, street-artist agressé à cause de sa liberté Après l’agression dont il a été victime pendant l’un de ses collages, on est allé à la rencontre du street-artist Combo pour parler de son message de coexistence pacifique, de sa vision de l’engagement dans l’art de rue et de ses projets futurs. Un artiste roué de coups en pleine rue. On pourrait croire qu’il s’agit d’un fait divers survenu à des milliers de kilomètres dans une dictature obscure. Et pourtant, la scène a eu lieu au cœur du 12ème arrondissement de Paris. Né d’un père libanais chrétien et d’une mère marocaine, Combo préparait depuis quelques mois un projet sur l’islam et ses dérives. « No imam, no cry », « Moins de Hamas, Plus de Houmous » ou « L’habit ne fait pas le moine et la barbe ne fait pas l’imam » : le message de Combo a le mérite d’être clair.

Zoo Project : son souvenir forme la peau des murs C'est LeParisien.fr qui nous l'apprenait samedi : le corps de Zoo Project, artiste de rue français, a été découvert à la morgue de Detroit (USA) où il gisait inconnu depuis le 29 juillet dernier avec une balle dans la tête. Zoo Project (Bilal Berreni dans le civil) peignait sur les murs de Paris des choses telles que celles-ci : > Cliquez sur l'image pour un gros plan < En 2011 il se rendit en Tunisie où, digne successeur d'Ernest Pignon-Ernest (dont il fut question par ici), il peignit les portraits en pied des "Martyrs de la révolution" : « À mes yeux, ces figures ne sont pas des images mortes, des fantômes célébrés post-mortem. Plus tard, dans le camp de réfugiés de Choucha à la frontière libyenne, il peignit les "visages de la révolution" sur des oriflammes : «Circulant de tente en tente, j'ai passé un mois à dessiner, à réaliser des portraits des habitants du lieu, ceux que l'on appelle des "réfugiés". Que faisait Bilal Berreni à Detroit ? Le site de Zoo Project. Abonnez-vous !

Google Puts Online 10,000 Works of Street Art from Across the Globe Circling Birdies by Cheko, Granada Spain Since last we wrote, Google Street Art has doubled its online archive by adding some 5,000 images, bringing the tally to 10,000, with coordinates pinpointing exact locations on all five continents (though as of this writing, things are a bit thin on the ground in Africa). Given the temporal realities of outdoor, guerrilla art, pilgrims may arrive to find a blank canvas where graffiti once flourished. (RIP New York City’s 5 Pointz, the “Institute of Higher Burning.”) A major aim of the project is virtual preservation. As with performance art, documentation is key. Cultural institutions like Turkey’s Pera Museum and Hong Kong’s Art Research Institute, and street art projects based in such hubs as Rome, Paris, Sydney, and Bangkok, have pulled together official collections of photos and videos, but you can play curator too. It’s been a long and brutal winter here on the east coast, so for my first foray, I prowled for Signs of Spring. Related Content:

Street Art That Masterfully Interacts With Nature! April 15, 2015 in Art, artist, Graffiti, Nature, Street art Urbanism and nature do not always get along well, but when they do, the collaboration may create something really special and unique. Here are some great examples of this combination. What is your favorite? And don’t forget, if you’re looking for a piece of original art to hang on your walls, check out artFidoHERE! Currently trending on artFido: En images : quand 150 street-artist redonnent des couleurs à un village tunisien Quelque 150 street-artist venus du monde entier ont posé leurs valises dans un petit village tunisien, pour redonner des couleurs à ses murs. Le projet s’appelle “Djerbahood”, et a été initié par la Galerie Itinerrance. Un pays : la Tunisie. Une île : Djerba. Un village : Erriadh. 150 street-artists. 30 nationalités. Bombes et pinceaux en main, 150 street-artist ont arrosé les murs de ce village pour y faire fleurir un véritable musée à ciel ouvert. France, Pologne, États-Unis, Belgique, Chili, Brésil, Pérou, Allemagne, Arabie saoudite, Espagne, Irak, Tunisie… La liste est longue et pour faire court, une trentaine de nationalités sont représentées, appartenant à des spécialistes du street-art tels que les français Seth et C215. Des artistes réunis par la Galerie Itinerrance, qui s’était déjà fait remarquer avec la Tour Paris 13, immeuble tapissé d’oeuvres street-art ; une exposition éphémère à l’accès gratuit qui n’existe plus depuis la démolition du bâtiment. ROA – street-artist belge.

Robbo / Banksy : fin de la guerre des graffiteurs C'est le très estimable Guardian qui nous l'apprend : le graffiteur grand-breton King Robbo, ennemi juré de Banksy, vient de décéder après trois ans de coma. « Robbo, qui tout comme Banksy a toujours gardé son identité secrète, était dans les années 80 à l'avant-garde du mouvement graffitiste ; il se fit connaître en recouvrant les wagons de lettrages d'inspiration américaine », nous rappelle le quotidien londonien. On le découvrit inanimé dans une rue de Londres en avril 2011, avec des blessures à la tête peut-être dues à une chute dans un escalier. > Cliquez sur l'image pour un gros plan < « Dans un entretien accordé peu avant son accident, King Robbo a raconté que la bagarre commença quand il fut, lors d'une fête donnée dans les années 90, présenté à Banksy qui affirma n'avoir jamais entendu parler de lui. la bataille King Robbo / Banksy, en images Le graffiti original de King Robbo, daté de 1985 : Le même tel qu'il apparaissait en 2006, usé par le temps : Abonnez-vous !

Baghdad murals Murals have begun to appear on the security wall in the Shia district of Sadr City, Baghdad, as part of a multi-national $100,000 project to improve the area A painter decorates a section of security wall with a sea and boat scene Local painters and artists are being employed as part of the project The aim of the project is to beautify the barriers that protect Sadr City with murals that represent Iraq's culture and heritage The project began in early 2007 when Iraqi civic groups approached aspiring and student artists to make the damaged walls look more interesting Artists are resisting requests to depict politically charged sectarian themes The murals are now part of everyday life. The murals are popular with locals and so far there has been no damage or grafitti to them

Banksy, et les Misérables de Calais L'artiste de rue Banksy a collé, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, une nouvelle oeuvre en face de l'ambassade de France à Londres. On y voit la Cosette des Misérables en pleurs, envahie par les effluves d'une grenade de gaz lacrymogène posée à terre. Au-dessus, un flashcode renvoie vers une vidéo montrant la police française chargeant dans la jungle de Calais le 5 janvier dernier. « La nouvelle oeuvre d'art de Banksy critique l'emploide gaz lacrimogènes dans le camp de réfugiés de Calais »copie d'écran du Guardian,photo © Christian Sinibaldi copie d'écran du Guardian,photo © Carl Court / Getty Images Le collage de Banksy utilise l'image de Cosette telle qu'employée dans les différentes affiches de la comédie musicale : Ce portrait est issu d'une gravure signée Émile Bayard qui parut dans une réédition des Misérables de Hugo en 1866. Voici le dessin préparatoire, réalisé en 1862. Copie d'écran du Guardianphoto © Yui Mok / PA

Top 10 Philadelphia street murals - in pictures | Travel The founder of the Philadelphia Mural Arts Program picks her favourite contributions to the city's huge street art project, a celebration of the whole community Personal Melody, 13th & Drury StreetsHOW and NOSM are twin-brother graffiti artists born in Spain, who grew up in Germany and currently reside in New York. They were members of the Tats Cru. Known for their tight colour palette and complex imagery, their work includes everything from skateboards and toys to large-scale installations. All Join Hands: Visions of Peace, Benjamin Franklin High School, 550 N Broad Street All Join Hands: Visions of Peace was a year-long, citywide, anti-violence project that resulted in an evocative mural on the facade of a local high school.

Toi aussi fais ton Banksy ! Il fut question, cette semaine, d'un pochoir réalisé par Banksy et installé en face de l'ambassade de France à Londres qui condamne l'utilisation par la police française de gaz lacrymogènes dans la jungle de Calais (voir cette précédente chronique). Un mois plus tôt, Banksy avait réalisé trois pochoirs à Calais : un portrait de Steve Jobs portant un Macintosh, une parodie du Radeau de la Méduse et la silhouette d'un enfant regardant à la longue-vue les côtes grand-bretonnes : Pourquoi Steve Jobs ? Parce que son père biologique était syrien. « On nous fait souvent croire que l'immigration est une perte pour les ressources d'un pays, a déclaré Banksy, mais Steve Jobs était le fils d'un immigré syrien. Apple est la société qui dégage le plus de bénéfices, et qui paye plus de sept milliards de dollars d'impôts. Cela a pu être le cas seulement parce qu'un homme venu de Homs a pu entrer [aux Etats-Unis]. » Le Radeau de la Méduse de Banksy est lui aussi intéressant, pour au moins trois raisons.

très intéressant by artattrape Dec 27

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