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Professeur de français : La FIPF et le CIEP pour un nouveau métier ?

Professeur de français : La FIPF et le CIEP pour un nouveau métier ?
Les 8 et 9 décembre 2014 à Sévres, la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) et le Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) ont organisé un séminaire pour éclairer les évolutions du métier de professeur de français et réfléchir aux moyens de les accompagner au mieux. L’état des lieux a permis de mesurer l’ampleur du chantier : pour les enseignants confrontés aux défis du numérique, de l’interdisciplinarité ou de la mondialisation; pour les structures associatives ou institutionnelles appelées à les aider dans ces transformations en cours ; pour tous ceux qui souhaitent diffuser une langue (donc aussi une culture et des valeurs), qui n’a jamais été autant parlée dans le monde. Quelles évolutions pour les professeurs de français ? Manuela Ferreira Pinto, responsable du département langue française au Centre International d’Etudes Pédagogiques, perçoit plusieurs grandes mutations susceptibles de faire évoluer le métier de professeur de français. Conclusion ? Related:  Epistémologie de la discipline Français2014

Langues et cité n° 26 : les langues kanak de Nouvelle-Calédonie - Langue française et langues de France Langue française et langues de France Délégation générale à la langue française et aux langues de France Langues et cité Publications Près d’une trentaine de langues kanak sont actuellement parlées en Nouvelle-Calédonie : elles confèrent à ce territoire une diversité linguistique remarquable, et à vrai dire unique dans l’ensemble que constituent les Outre-mer français. Ces langues kanak sont en contact avec de nombreuses autres : le français, mais aussi les langues apportées par l’immigration en provenance d’Asie du Sud-Est ou des iles avoisinantes du Pacifique Sud, ou encore l’anglais, langue des touristes de l’Australie voisine par exemple.

PNF Lettres : Au rendez-vous des lettres, de la parole et du numérique Comment le passage du papier à l’écran amène-t-il à se décentrer de l’écrit pour donner plus d’importance à l’oral ? peut-on mettre les nouveaux outils au service d’un véritable travail en classe de la parole et des compétences liées ? Comment s’approprier les œuvres par la voix pour les habiter plus intimement ? Qu’en est-il de la rhétorique et de l’amitié si les réseaux sociaux remplacent la conversation ? Une chance pour les apprentissages : le numérique Pour Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation, ce « moment d'intelligence collective » qu’est le Rendez-vous des lettres peut aider à éclairer les « métamorphoses » en cours pour « faire du numérique le lieu au sein duquel l'Ecole doit repenser sa mission d'instruction et d'éducation ». Une chance pour les lettres : l’oral Paul Raucy, inspecteur général de l’Éducation nationale, doyen du groupe des Lettres, place d’emblée son intervention et le colloque sous l’égide de Jean-Jacques Rousseau. Que faire ?

La lecture littéraire, des « pratiques du terrain » aux modèles théoriques Déambulations littéraires et pédagogiques dans le bassin minier « D’façon, y’a rien à faire ici ! » C’est d’abord pour lutter contre ce divorce entre ses élèves et leur lieu de vie que Caroline Tellier a lancé un projet de déambulations pédagogiques dans la ville. Professeure de français au collège Léon Blum à Wingles dans le bassin minier du Pas-de Calais, elle a conduit ses cinquièmes à s’emparer des mots et de l’espace pour qu’ils se réconcilient avec eux, les redécouvrent et les réévaluent, fortifient aussi leur capacité à s’exprimer et voyager, donc à prendre le large. Vous avez mené un ambitieux projet pédagogique de « déambulations » dans votre commune de Wingles : dans quel contexte et avec quelles motivations ce projet est-il né ? Ce projet est né d’un double constat que j’ai pu effectuer depuis que j’enseigne à Wingles. D’autre part, cet espace fermé dans lequel les élèves évoluent est un espace qu’ils dévalorisent, qu’ils perçoivent comme « loin de tout » et sans intérêt. Quel bilan final, pour les élèves, tirez-vous du projet ?

Les lectures littéraires : évolution et enjeux d'un concept 1 Communication présentée à l'IUFM de Grenoble le 29 mars 2002. Il s'agit de la première version d'u (...) 1Mon propos dans cette communication est d'approfondir le cadre épistémologique dans lequel prend place l'enseignement de la lecture, de la littérature et de la lecture littéraire. 2Mon point de départ réside dans la lecture de plusieurs publications récentes qui utilisent, tantôt pour la préconiser, tantôt pour la proscrire, la notion de « lecture littéraire » ; l'enquête de Baudelot, Cartier et Detrez Et pourtant ils lisent (1999) ; l'article de Jean-Louis Dumortier « La lecture littéraire : le pour et le contre » (2001a) et son livre Lire le récit de fiction (2001b) ; 2 Ce livre intègre notamment le texte d'un article publié en 1999 dans la revue Recherches sous le t (...) le livre de Bertrand Daunay Éloge de la paraphrase (2002) 2 ; la nouvelle édition du « Que sais-je ? 4Ainsi, Dumortier, citant Baudelot et Cartier : 5De même, Rosier : 1.1. 1.2. 1.3. 1.4.

Lettres : Sujets sensibles et numériques Les « Sujets sensibles » forment un livre numérique écrit par Juliette Mezenc : pendant un an, elle a mené des entretiens avec des lycéens d’un établissement dit « sensible » de Sète, elle en a tiré dix portraits émouvants et vrais, qui tissent textuellement voix des élèves et voix de l’auteure. Ariane Bach et Aurélie Gellé, professeures de français au lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, s’en sont inspirées pour mener un projet original : lecture en classe sur tablettes du livre de Juliette Mezenc, rencontre et atelier d’écriture avec l’auteure, créations polyphoniques (des témoignages recueillis et mêlés eux aussi à des réactions personnelles) et multimodales (des textes enrichis d’hyperliens, d’images, d’insertions audio ou vidéo). La démarche explore les nouvelles façons de lire et d’écrire qu’invente le numérique. Ariane Bach et Aurélie Gellé : développer des compétences de lecture et d’écriture Dans quel contexte pédagogique le projet a-t-il été conçu ? Le site d’Ariane Bach :

Les femmes de lettres, ces grandes oubliées des programmes Bac 2015 : Paul Eluard et Gustave Flaubert. Bac 2013 : Raymond Queneau et Alfred de Musset. Avant eux : Homère, Charles de Gaulle, Samuel Beckett, Denis Diderot, Charles Perrault, Jean Giono… Les œuvres imposées à l’épreuve de littérature du bac L — la seule pour laquelle il existe une liste obligatoire — ces dix dernières années ont toutes été écrites par des hommes. C’est le constat que faisait il y a quelques jours sur son blog la dessinatrice Diglee, qui réalisait par là même que l’on étudiait peu d’auteures au collège et au lycée. Qui choisit les œuvres ? Hors épreuve de littérature au bac en filière L, les profs de français sont libres de choisir les auteurs qu’ils étudient, tant qu’ils correspondent aux domaines imposés par les programmes. Pour beaucoup, l’argument du nombre prédomine. C’est justement ce que racontait Virginia Woolf dans Une chambre à soi, en 1929. Les programmes pointés du doigt Les figures féminines minimisées Avoir des modèles féminins «Politiquement correct»

Lettres : Des ateliers d’humanisme avec Michel Brosseau Michel Brosseau écrit et enseigne : auteur de romans noirs et de weblittérature, il est aussi professeur de français au lycée Jacques Monod à Saint Jean de Braye près d’Orléans. Les élèves de Michel Brosseau écrivent et apprennent : par-delà la préparation au bac de français, ils participent à de vivants ateliers d’écriture (dans la proximité de Joachim Séné ou Lucien Suel), à des expériences de twittérature, à des projets collaboratifs avec des collégiens. Dès lors, la littérature cesse d’être un simple objet scolaire pour devenir une expérience authentique des autres et de soi. Vous avez organisé avec l’écrivain Joachim Séné une série d’ateliers d’écriture en seconde : pouvez-vous expliquer comment fonctionne concrètement de tels ateliers d’écriture ? Ces ateliers se sont déroulés dans le cadre de l'enseignement d'exploration Littérature et Société, qui invite notamment les élèves à découvrir les différents supports de l'écriture. La première séance a débuté à l'extérieur du lycée.

Comment le langage est venu à l'homme Pas de miracle : la parole, comme les autres compétences du genre humain, lui est venue progressivement. En s’imposant comme une certitude, l’évolution du langage a appelé quantité d’hypothèses et de spéculations sur le pourquoi et le comment. Ce livre les examine toutes et opère un tri salutaire. L’origine du langage : question taboue ? Non, depuis trois décennies au moins, la fameuse résolution prise en 1866 par la Société linguistique de Paris de faire silence sur ce problème insoluble n’a plus cours, et des centaines d’articles ont été publiées sur le sujet. À un détail près : on ne dit plus « origine » mais « évolution », et à juste titre. Cet ouvrage, né du travail à quatre mains du linguiste Jean-Marie Hombert et de l’anthropologue Gérard Lenclud, a l’insigne mérite de consacrer une centaine de pages à exposer les raisons de cette impasse. Deux grands arguments sont venus au secours de cette thèse popularisée, entre autres, par Stephen Pinker. Jean-Marie Hombert Gérard Lenclud

Ecrire en classe : La relance de l’AFEF Notre culture scolaire est centrée sur l’écrit : des difficultés des élèves dans la maîtrise de la langue et de ses divers usages peuvent s’avérer handicapantes. Mais, si on évalue volontiers l’écrit, le travaille-t-on vraiment ? Apprend-on aux élèves à s’approprier un « code » et une « conduite » qui varient d’une matière à l’autre ? Comment favoriser en classe des pratiques d’écriture régulières, les rendre plus formatrices que formalistes, construire à l’Ecole le plaisir d’écrire plutôt que la peur d’écrire ? Telles sont les questions posées à tous par l’Association Française des Enseignants de Français lors de son université d’automne qui s’est déroulée à l’IFE à Lyon les 22-23-24 octobre. Ecrire en classe : le langage en situation La conférence introductive s’attache à faire percevoir les différences entre langues et langages. Ecrire en classe : le langage en action Des ruptures radicales paraissent nécessaires. Ecrire en classe : d’une discipline à l’autre Jean-Michel Le Baut

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