Laurent Cailly : Existe-t-il un mode d’habiter spécifiquement périurbain ? L’exemple de l’aire urbaine d’une ville française (Tours). Laurent Cailly Lorsqu’on parcourt les recherches menées dans les sciences sociales sur les modes d’habiter[1], un thème apparaît particulièrement sous-exploité, celui des effets de « contexte ». Paradoxalement, alors que les géographes sont prompts à évoquer, pour expliquer la différenciation des modes d’habiter, le poids des déterminismes sociaux, la place occupée dans le cycle de vie, le genre ou les logiques individuelles, ils interrogent assez peu l’impact du contexte spatial de résidence sur les pratiques spatiales des individus, objet davantage étudié par les sociologues (Authier, 2001)[2]. Dans une société urbanisée de part en part, selon une intensité variable, les géotypes d’urbanité (Lévy 1994, Lussault 2003) fournissent une nomenclature a priori pertinente pour appréhender ces contextes spatiaux. À première vue, les habitants des zones denses et des périphéries, ont des modes de vie contrastés, voire antinomiques. Note
Le concept de ville intelligente s'affine et se concrétise L'accroissement de la population, notamment urbaine et les problématiques environnementales accélèrent les investissements en technologies dédiées à mettre au point les fameuses "smart cities". Alors qu'en 2010, 8,1 milliards de dollars ont été dépensé pour la création de technologies dédiées aux villes intelligentes, ce chiffre devrait passer à 39,5 milliards de dollars en 2016. Ces données sont révélées par une étude d'ABI Research, qui compile une centaine de projets de villes intelligentes à travers le monde. La plupart des initiatives référencées prenant place en Europe (38), Amérique du Nord (35) et Asie (21). Un besoin motivé par une population urbaine grandissante Et d'ajouter : "Dans le même temps, les deux tiers de la population mondiale résideront en zone urbaine (3,4 à 6,3 milliards). ". Différentes formes de villes intelligentes Le but étant de créer un modèle pour toutes les villes au profil semblable aux Etats-Unis.
L’explosion des villes C'est en 2007 que la planète a changé de monde. Depuis cette année, la majorité de ses habitants vit en ville. La rupture a été relativement rapide. En 1950, 30 % des Terriens seulement (750 millions de personnes) résidaient en zone urbaine. Dès 2030, les citadins représenteront 60 % des habitants de la planète (5 milliards) et les deux tiers (6,3 milliards) vingt ans plus tard. Population urbaine et rurale dans le monde, en milliards Nations unies, division de la population Une progression continue qui s’explique à la fois par la croissance démographique naturelle des villes, par la poursuite de l’exode rural et par la conquête de nouveaux espaces en périphérie des zones déjà citadines. Pour autant, l’intensité de la transformation varie d’un pays à l’autre. Part de la population urbaine en 1950 et en 2030, en % L’aspect le plus spectaculaire de ce basculement urbain est l’apparition de mégapoles (plus de 10 millions d’habitants).
Habiter la ville - Amsterdam : découvrir les différentes façons d'habiter avec Street View | Histoire-Géographie-Enseignement moral et civique Le professeur ayant intégré dans l’ENT des images tirées de Maps en mode Street View (Amsterdam), les élèves doivent prendre conscience « qu’habiter la ville » renvoie à de multiples pratiques (Se loger, se déplacer, avoir des loisirs...). Le travail est collaboratif (observation d’image) au sein d’un binôme et coopératif au sein de la classe (mise en commun). Cela amène à préciser un certain nombre de vocabulaire et de notions (ville - cohabiter...) Niveau : Sixième – Transférable en seconde (Thème : La ville durable). Thème du programme : Habiter une métropole – Les métropoles et leurs habitants Capacités et compétences mises en œuvre : Se repérer dans l'espace : construire des repères géographiques - Pratiquer différents langages en histoire et en géographie - Coopérer et mutualiser - Savoir utiliser l’ENT. Documents et outils mobilisés · Le blog de classe sur l’ENT où les images tirées de Google Maps sont intégrées · Google Maps en mode Street View Activité des élèves Évaluation
Quelle ville pour demain ? En réunissant un architecte visionnaire, un écrivain-chercheur et une historienne de la ville, nous essaierons d'imaginer à quoi pourraient ressembler les villes du futur. Quelles architectures inventer ? Avec quels modes d'organisation ? Comme chaque semaine du mois de juin, vous pouvez accéder ici aux compléments et bonus réalisés par Adèle Humbert, étudiante à l'Ecole de Journalisme de Sciences Po, en stage à France culture. Pour vous, cette semaine Adèle Humbert a rencontré un universitaire spécialiste de la géographie politique, interrogé une photographe et tenté de comprendre la modélisation informatique de la ville de demain dans le laboratoire d'une architecte. L'actu culturelle. Écouter 2 min Interview au Jeu de Paume de la photographe Valérie Jouve par Adèle Humbert "A quoi ressemblera la ville du futur ?" 1 min Interview de Jacques Levy par Adèle Humbert L'envers du décor... Adèle Humbert est allée à sa rencontre, dans son laboratoire. Interview d'Odile Plattard par Adèle Humbert
Au cœur de Bombay : le bidonville de Dharavi Le bidonville de Dharavi situé en plein cœur du Grand Bombay, et le gigantesque projet de re-développement visant à le métamorphoser en quartier huppé de classes moyennes aisées, sont une illustration parfaite de l’orientation néolibérale de la classe politique indienne dans son ensemble, qui reste obstinément sourde et aveugle aux besoins des pauvres, représentant pourtant plus de 60% de la population urbaine de la mégapole indienne. Démonstration. I - Dharavi, un bidonville hors du commun Les bidonvilles (1) s’étalant au ras du sol font partie de l’image d’Epinal de Bombay (rebaptisée Mumbai), au même titre que les gratte-ciels de la capitale financière et commerciale de l’Inde. Une des voies d’entrée dans Dharavi, depuis la station de train de Mahim Parmi cette multitude de bidonvilles, celui de Dharavi est réputé pour être l’un des plus grands d’Asie mais c’est surtout l’un des plus anciens. Aujourd’hui, Dharavi occupe une superficie de plus de 200 hectares. « 90 Feet Road »
Jace, un « Gouzou » dans la ville Les rapports du graffeur avec la mairie n’ont pas toujours été si cordiaux. « En 1995, lorsque j’étais étudiant, la ville était sinistrée. Il y avait peu de tags, mais beaucoup de magasins fermés, recouverts d’affiches pour le 3615, le Minitel rose. » C’est dans ce paysage qu’il a commencé « à interagir » avec ses Gouzous. Finalement « ravagée » par les graffitis, la ville a engagé une politique de nettoyage au tournant des années 2000. Lui-même en a fait les frais pas plus tard qu’en 2015, lorsque les services municipaux ont fait recouvrir une de ses fresques pourtant commandée par un établissement scolaire. « Merci d’égayer la ville », vient lui dire une mère d’élève lorsqu’il repart peindre. « Les gens me disent qu’ils redécouvrent la ville en partant à la pêche aux Gouzous, confie Jace. D’où vient ce nom de Gouzou, au fait ?
imagine la ville de demain Les villes et les régions, parties prenantes essentielles pour ENGIE De nombreuses collectivités locales cherchent aujourd’hui à optimiser la gestion énergétique et l’utilisation des sols et fournir des services personnalisés et de haute qualité. Trois grands facteurs expliquent cette démarche : la décentralisation des processus décisionnaires, la volonté affirmée de « décarboniser » l’économie et la digitalisation naissante des services et des données. La taille d’une ville est un facteur critique. ENGIE, partenaire local pour des villes et régions dynamiques et durables Pour répondre aux défis que pose l’évolution du monde, ENGIE a adapté sa structure organisationnelle en fonction de la transition énergétique. Solutions ENGIE : imaginer la ville de demain Confort et qualité de vie, infrastructure, mobilité, gestion des villes en temps réel… les nombreuses solutions ENGIE couvrent un vaste champ d’expertise :
Lilie, sans domicile fixe à Quimper : « Juste qu'on me dise bonjour » « Je suis révoltée. Il faut que les choses avancent. » Lilie a aujourd'hui 38 ans et un grand ras-le-bol. Depuis son enfance, elle a connu toutes les galères : placement, viol et la rue pendant sept longues années. Pourtant elle reste debout, souriante. Ses phrases percutantes n'ont d'égal que sa combativité. « La rue ce n'est pas un choix. Personne ne veut vivre dans la rue. » Petite, cheveux courts et grisonnants, les traits tirés par la fatigue, elle marche dans le centre historique. Mon compagnon de galère À force de marcher, elle a parfois l'impression de ne plus appartenir à la société. Un jour, il y a un an, elle en a eu marre. Pas de toit mais des milliers d'idées Seul hic : comment trouver un travail ou un logement quand on a un compagnon à quatre pattes ?
Diaporama : Le gigantesque étalement des banlieues américaines vue du ciel par Christoph Gielen Ces études photographiques aériennes de Christoph Gielen révèlent les géométries cachées de la croissance de l’étalement urbain qui deviennent apparents seulement lorsque nous les percevons du ciel. Ces photos montrent clairement l’étalement en tant que phénomène dépendant de la voiture et comme un mode de vie. Selon Robert Hammond, Co-fondateur et Directeur exécutif du High Line à New York : » Les prises de vues rares de Christoph Gielen depuis le ciel mettent en lumières et interrogent les pratiques de développement dominants. En montrant une monoculture qui manque d’intégration entre les lieux résidentiels, commerciaux et publics, ces photos montrent la nécessite de penser une utilisation plus intelligente de l’espace urbain ». A voir !
# Smart City, la ville de demain | Blue Kiwi A quoi va ressembler le monde de demain ? Comment seront les villes du futur ? Quelles sont les projets aujourd’hui ? Conceptuellement et à l’image des films de science fiction, on imagine la ville du futur à la fois ultra connectée et écologique. Depuis les premiers siècles, les villes ont constamment évoluées et les infrastructures et investissements doivent suivre. « Des quartiers plus sûrs. La ville intelligente : un concept marketing ? Les arguments des sociétés privées et des Etats sont solides et font rêver mais la ville du futur sera elle « sans âme » ? Mais une ville du futur bien pensée et optimisée pourrait permettre à chacun de mieux vivre, avec moins de pollution, une meilleure circulation… ce qui provoquerait une meilleure cohésion sociale et peut être plus d’égalité. Les enjeux de l’innovation en ce qui concerne ville sont donc très importants pour l’avenir des populations. Dans les Smart cities, la Smart home Pauline Laloum WordPress: J'aime chargement…