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Femmes et pauvreté : données statistiques

Femmes et pauvreté : données statistiques
En France, comme dans la majorité des pays européens, le taux de pauvreté des femmes est légèrement supérieur à celui des hommes: 13,8% des femmes sont concernées contre 12,2% des hommes en 2008. Ce seuil de pauvreté correspondait en 2010 à 964 euros mensuels pour une personne seule. La moitié des personnes concernées vivent avec moins de 781 euros par mois. On peut étudier cette situation selon deux axes : - La pauvreté monétaire renvoie aux ressources du ménage. 21% des femmes de 18 à 29 ans vivent sous le seuil de pauvreté contre 17,7% des hommes du même âge. il s’agit souvent de mères célibataires qui perçoivent le RSA ou un salaire à temps partiel, tous deux inférieurs au seuil de pauvreté. Il existe différentes catégories de femmes qui sont davantage touchées par la pauvreté : - Avant 65 ans, les femmes représentent 84% des personnes à la tête de familles monoparentales avec un niveau de vie inférieur et un risque de pauvreté accru. Monoparentalité Les allocataires de minima sociaux Related:  Féminisme

Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas - Une heure de peine... . Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. L'exemple de la sexualisation dans les jeux vidéo est intéressant parce qu'il a fait l'objet de réactions très claires dans le sens du "c'est pareil pour les hommes" : vous pouvez vous reporter aux commentaires des deux articles que Mar_lard a consacré à ce thème pour avoir quelques illustrations, ainsi qu'à ceux de mon dernier billet sur le thème. L'argument qui revient sous la plume de plusieurs commentateurs est le suivant : ok, il y a des femmes qui sont sexualisées, mais les hommes aussi ! Il en va de même pour Ken.

Parlons en de la violence des riches ! | Le Libertaire Bisontin L’État a encore bien réussi son coup grâce à ses chiens de garde de la presse bourgeoise en orientant le débat sur «la violence au sein des manifestations». Comme d’habitude ils nous parlent de carreaux cassés, de quelques cocktails molotov lancés en direction des flics, de véhicules incendiés… Tout ça ne représente rien en fait face à la violence que eux les riches exercent sur nous. Ils pensent quoi ceux qui sont indignés par la rage de toutes celles et ceux qui luttent ?? Je tiens à citer un personnage bien connu, qui pourtant n’était pas du tout anarchiste et loin d’être pour la violence: « Ceux qui on pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides et qui ayant tout, vous disent avec une bonne figure, une bonne conscience, nous qui avons tout, on est pour la paix. Vous l’avez reconnu? N’empêche, je trouve ce discours très cohérent et suis entièrement d’accord avec. Vous êtes toujours persuadé que nous sommes violents ???

Je pense à ces femmes Le texte comporte des références explicites au viol et à la violence. Je pense à ces femmes qui sont rentrées le soir et ont nettoyé leur manteau plein du sperme d'un frotteur. Je pense à ces femmes qui doivent décerner des médailles à leur mec lorsqu'il a fait, une fois, un plat de pâtes. Je pense à toutes ces femmes qui ont raconté, qui ont parlé et qui les 3/4 du temps l'ont fait avec le sourire, en en riant parfois. Je pense à tous ces hommes qui vont me lire. On nous viole mais sans haine. Et s'il devait y avoir une requête, une question ou une interpellation humaine dans ce cri, ce serait ceci : pourquoi êtes-vous si lents ? Cela se passe pour une simple raison.

La manifestation des indécents. Contre l’obscénité. | UN BLOG DE SEL Il y a un an. Quelques indécents. Indécents, ces cinquante manifestants qui retournent une petite voiture rouge. Indécents, ces autres qui mettent le feu à une moto de la police, payée par le contribuable (et un peu par eux-mêmes). Indécents, ces syndicats qui paient 40 € les manifestants qui perdent une journée de travail. Non, lui, il n’est pas indécent. Lui, il est obscène. Obscène, parce qu’il réduit les gens qui manifestent un jour — qui travaillent tous les autres jours et qui paient 40 ou 50 % d’impôts et de sécu — à des jean-foutre qui auraient besoin de leur bière quotidienne. Si c’est le cas, pourquoi est-ce secret ? Obscène ! Obscène, cette droite conservée dans le formol qui brandit, féroce, la fraude sociale et fait des courbettes aux fraudeurs de grand chemin. Obscènes, ces gens en grosse Jaguar que j’ai entendus se plaindre que « l’État veut les rendre pauvres » quand une taxe menace de diminuer un peu les revenus qu’ils perçoivent sur une cinquantaine de logements. J'aime :

Résumé de Anne Fausto-Sterling Les cinq sexes Voici le résumé du livre d'Anne Fausto-Sterling Les cinq sexes Pourquoi mâle et femelle ne sont pas suffisants Dans la préface, Pascale Molinier explique que cet essai date de 1993 et n'a été traduit en français que très tardivement. C'est un ouvrage majeur qui est accompagné d'un autre essai "Les cinq sexes revisités" où Fausto-Sterling s'explique a posteriori sur sa démarche lors de la rédaction des cinq sexes. Il s'agit dans cet essai, selon l'expression de Lowy, de séparer les sexes de "l'emprise du genre" et de comprendre qu'aucun corps n'échappe, à la cruauté de la bicatégorisation des sexes. Dans les cinq sexes, l'auteure "refuse de séparer les savoirs de la question de qui produit ces savoirs et de comment ils sont produits". Les cinq sexes aident au fond à comprendre que l'ensemble des savoirs ne sont pas neutres. Tout le travail de Fausto-Sterling montre à quel point le corps fait partie d'un processus invisible nature/culture ou sexe/genre. Résumé des cinq sexes :

ENTRETIEN • "L'homme moderne : ultraconnecté... et constructeur de murs" BERLIN, 25 ANS APRÈS • L’écrivain canadien Marcello Di Cintio est l’auteur d’un livre sur les murs dans le monde : Walls. Travels along the Barricades*. Du Maroc à l’Arizona en passant par Belfast, sa longue enquête-reportage relate l’absurdité des vies qui se déploient dans l’ombre de ces barrières. Courrier international : Comment avez-vous commencé à vous intéresser aux murs ? Marcello Di Cintio** : Tout a commencé la première fois que je me suis rendu à Jérusalem, en 2007. J’ai alors entamé des recherches et j’ai vu qu’il y avait des murs vraiment partout dans le monde. Vous avez voyagé dans de nombreux pays : Espagne, Maroc, Inde, Israël, Palestine, Bangladesh, Irlande, Chypre, etc. Avez-vous quelques bons souvenirs de cette longue enquête ? Oui, heureusement. Parmi toutes les situations très différentes dont vous avez été témoin, avez-vous observé des points communs ? Chaque fois, j’ai observé que le mur n’atteint presque jamais le but recherché par sa construction.

La F.A.Q. du féminisme – Le côté biaisé de la Force Après cet article, mes camarades du forum ubuntu-fr se sont dit que ce serait chouette de faire plein de réponses simples de ce genre à des questions basiques qu’on entend souvent dans les conversations et débats sur le féminisme. Il y a vraiment des remarques qui reviennent à chaque fois et certaines sont vraiment très agaçantes, d’autant plus que son auteur est persuadé d’avoir trouvé une super faille. Ainsi est née la F.A.Q. du sexisme accessible aux débutants ! Merci aux nombreuses auteures, crédits à la fin de l’article. Merci aussi aux personnes qui n’ont pas signé. Ce document peut évoluer ! Diffusez, complétez, mais respectez les termes de la licence Creative Common indiquée dans le footer de ce blog. Sommaire « Le » féminisme Le sexisme autres F.A.Q. Y en a que ça ne dérange pas Y a que les féministes qui râlent C’est déjà bien ici C’est pire ailleurs Y a pas plus important ? Les méchantes féministes veulent le pouvoir ! Les féministes sont sexistes, et les hommes alors ? «LE Féminisme»

Violences, le paradoxe français | Slate.fr La mort dramatique de Rémi Fraisse rend nécessaire de jeter un regard rétrospectif sur les décennies récentes et d'analyser comment un pays au sang aussi chaud que la France a pu les traverser sans davantage de drames. Nicolas Sarkozy se vante à bon compte quand il laisse entendre, comme il l’a fait le 28 octobre devant des militants marseillais de l‘UMP, qu’avec lui au pouvoir, le jeune Rémi Fraisse ne serait pas mort pendant les heurts qui ont éclaté sur le site destiné à accueillir le barrage de Sivens. «J’ai été ministre de l’Intérieur pendant quatre ans et président cinq ans, mais il n’y a pas eu de violence, pas de drame», a-t-il tenu à rappeler, sous les applaudissements de la salle. Pour la violence, en plus, il se trompe. Comment un pays au sang chaud comme la France, où le vieux mot d’ordre anti-policiers des anars de 1890 –«Mort aux vaches!»– fait partie de la culture commune, où un printemps –«chaud!» Pour une fois, les forces de l'ordre s'expriment Philippe Boggio

« Elles ne se respectent pas » - The Consent Project Article offert : Comment le pouvoir a réécrit la mort de Rémi Fraisse | Mediapart Selon les éléments d’enquête révélés dès le jeudi 6 novembre par Mediapart puis à nouveau mercredi 13, les gendarmes, aux prises avec les manifestants sur le chantier du barrage de Sivens, la nuit du 25 au 26 octobre, ont immédiatement compris que Rémi Fraisse venait très certainement d'être tué par une grenade offensive, et l’ont consigné sur leur journal de bord. Bernard Cazeneuve assure quant à lui avoir découvert tous les PV dans la presse. Mais le ministre de l’intérieur explique jeudi 13 novembre que, dans la nuit du 26 octobre, le patron de la gendarmerie, qui l’informe de la mort de Rémi Fraisse, lui parle également du tir concomitant d’une grenade offensive. Sans certitude sur le lien de causalité, selon le récit désormais bien rodé des deux hommes. Un communiqué calamiteux Le tout premier communiqué officiel, diffusé par la préfecture du Tarn le dimanche 26 au matin, évoque la simple « découverte » d’un corps par les gendarmes à 2 heures du matin. Le ministre qui ne savait rien

Le genre n'est pas une théorie, c'est un fait Le genre n'est pas une théorie : c'est un fait. Cette formule, j'ai eu l'occasion de l'utiliser dans des billets précédents. Et j'ai dû souvent la marteler à nouveau contre les néo-réactionnaires qui se sont fait un devoir de continuer leur lutte contre l'égalité en la rhabillant "lutte contre la théorie du djendeur". Il n'est pas forcément facile de le montrer : un fait ne se donne pas à voir immédiatement. Considérons maintenant un autre point : puisque je sais que la Terre est ronde, je peux avoir envie de savoir pourquoi. Je peux montrer que les corps chutent dans certains contextes. Pour que les choses soient plus claires, considérons un autre cas : l'évolution. Mais dire "les espèces évoluent" ne nous dit rien du pourquoi et du comment de ces évolutions. Les spécialistes de physiques et de biologie évolutionniste trouveront sans doute ma présentation schématique. Venons-en au genre enfin. Et c'est cela le genre. Si certains veulent contester ce fait, c'est toujours possible.

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