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MOOC... t'es pas né, t'es pas mort !

MOOC... t'es pas né, t'es pas mort !
« Les MOOCs sont morts. Ils sont réservés à une élite. Le taux de participation est catastrophique. » Ces critiques, je les entends tous les jours. Mais sont-elles si justifiées ? Participation, certification et acquisition des connaissances J’ai participé à environ 25 MOOCs, en français et en anglais, sur des sujets qui vont de la gamification à la littérature fantastique en passant par les luttes constitutionnelles dans le monde musulman. – 13 % des répondants sont des étudiants qui souhaitent trouver un complément à leurs études en cours – 23 % pensent que cela va les aider dans leur job actuel ou à en trouver un nouveau – 64 % veulent « apprendre quelque chose qui les intéresse, même si cela n’apporte aucun bénéfice direct à leur travail/profession » Près des deux-tiers des participants souhaitent apprendre quelque chose, indépendamment de leur carrière ou de leurs études. Nous évaluons un système actuel (et futur) avec des catégories qui appartiennent au passé Nous avons tout faux ! Related:  MOOC

Compilation de Mooc pour tout apprendre chez soi Apparus dès 2011 aux États-Unis, les Mooc (Massive Open Online Courses) donnent la possibilité, sans sortir de chez soi grâce à sa connexion Internet et à son ordinateur ou sa tablette, de bénéficier de l’enseignement prodigué traditionnellement par les universités et les grandes écoles (parfois prestigieuses comme Standford, Harvard, le Mit, Polytechnique, Science-Po, L’INSA…). Pour ma part, pour éviter le terme Mooc qui fait quand même très branchouille, je préfère parler de formations interactives en ligne. Évidemment, le phénomène a traversé l’Atlantique et on trouve maintenant bons nombre de sites en langue française dont l’objectif est de diffuser le savoir au plus grand nombre. Les thèmes abordés ne se cantonnent pas à l’informatique, toutes les disciplines sont au programme et cela pour tous les niveaux, du cours préparatoire aux cursus universitaires.

Le MOOC 2.0 est arrivé : l’expérience IonisX Premier groupe français d’enseignement privé (Epita, Epitech, Iseg, E-art sup, etc.) le groupe Ionis a créé à la mi 2013 une direction numérique puis un site dédié aux MOOCs, IonisX, qui teste aujourd’hui d’autres sortes d’interactivités. « Nous nous sommes vite rendus compte que la structure même des MOOCs – cours imposés sur une certaine période, d’une certaine durée, etc. – les rendait trop contraignants à la fois pour les enseignants et les étudiants », confie Philippe Chiu, le directeur digital du groupe Ionis, qui a donc décidé de lancer ce qu’il appelle des « MIMO », c’est-à-dire des micro-modules à la fois plus faciles à réaliser et à suivre. « Avec leur temporalité limitée, les MOOCs ne sont finalement pas assez « open » et nos MIMO répondent mieux à l’attente principale des étudiants qui est tout simplement d’apprendre des compétences de manière interactive et digitale quand ils le souhaitent. » Share and Enjoy Signaler ce contenu comme inapproprié

Le MOOC est mort ! Vive le MOOC ! | Innovation et enseignement Mon voyage aux Etats-Unis alimentera ce blog pendant de nombreuses semaines tant il y a à réfléchir (je n’ai pas dit à imiter) sur ce qui se passe de l’autre coté de l’Atlantique. Educause est une énorme conférence : plus de 6000 participants se réunissent pendant deux jours ½ pour échanger sur tous les sujets de l’université numérique. Le programme présente environ 280 conférences et posters. Si l’on filtre avec le mot MOOC, dans le titre ou le résumé, ce nombre tombe à … 9 ! Sur les dernières hype curves du Gartner il semble même disparaitre. Alors, faut-il annoncer la fin, faut-il clamer « Le MOOC est mort ! Est-ce bien sûr ? Cecilia de Oliveira, directrice du Digital Learning au MIT, quelques jours auparavant nous expliquait sa stratégie : « transformer de nombreux cours en MOOC ». On notera que la première influence des MOOCs a été de restructurer les enseignements en modules plus courts et de faire disparaître la notion de semestre. Alors le MOOC est-il mort ? Vive le MOOC !

Face aux critiques, les Mooc revoient leur copie La planète Mooc aurait-elle la gueule de bois? Après avoir été portés au pinacle, ces cours massifs gratuits en ligne, nés aux Etats-Unis avant de gagner la planète entière, font face à de nombreuses critiques... Principal grief: le taux de participants, compris seulement entre 2 % et 10 %, qui vont jusqu'à l'obtention d'un certificat validant leur suivi. "Un bon nombre de candidats viennent chercher des parties de cours pour répondre à des besoins précis mais ne sont pas intéressés par aller jusqu'au bout. Place aux travaux pratiques Première leçon donc: mettre quelques vidéos en ligne émanant mêmes des plus prestigieuses universités ne suffit pas pour capter dans la durée l'attention des candidats. Des rencontres aussi physiques Ces exercices pratiques menés à plusieurs impulsent de plus une dynamique entre les participants, appelés à s'entraider. Le vedettariat ne suffit pas Les Mooc deviennent aussi plus ludiques, empruntant certains outils aux jeux vidéos. Vers des Mooc en continu ?

Les utilisateurs des MOOC : quel regard ? 1Les discours les plus visibles sur les MOOC, qu’ils soient zélateurs ou critiques, sont produits par ceux qui sont en charge des formations. Comme l’a regretté Patrick Guillemet dans sa contribution (Panoramique MOOC. Premières réflexions), il y a encore un manque criant d’informations quant aux conditions concrètes dans lesquelles les apprenants participent aux formations, et dans la manière dont ils arrivent à concilier le travail, les études et la vie familiale. Cette lacune commence à être partiellement comblée, par des témoignages d’apprenants, des discussions dans des forums, mais aussi des recherches menées auprès de différents participants. Ainsi, une série d’entretiens a été conduite par Isabelle Quentin et Mehdi Khaneboubi. 2D’abord qui sont-ils ? 3La première, c’est une inscription facile, quelques clics et le tour est joué. 4Ensuite, cela permet, à peu de frais, de faire partie d’une innovation en plein essor. 15Le phénomène MOOC s’est répandu très rapidement.

MOOC et e-learning, quelles différences ? La semaine passée, une internaute a adressé une question à Thot sur Twitter : "Quelle différence entre MOOCs et e-learning ?" "Difficile de répondre en 140 caractères..." a répondu notre community manager... Voici donc la réponse, un peu plus longue. Au sens strict du terme, le MOOC est une des modalités de l'e-learning. C'est en effet un cours distribué par la voie numérique, que les participants suivant à distance de l'organisme qui le dispense. Mais cette réponse n'épuise pas le sujet. E-learning, e-learning et e-learning Très schématiquement, on range dans la catégorie "e-learning" trois objets / dispositifs distincts : - Le cours en ligne fermé, distribué par un organisme de formation ou un établissement d'enseignement, destiné à un groupe d'apprenants régulièrement inscrits et ayant donc acquitté des droits d'inscription, distribué sur une plateforme (Learning Management System ou LMS), dispensé seul ou dans le cadre d'un parcours de formation, diplômant ou pas. Exemples :

Si l’on allie MOOCs et nouveaux protocoles éducatifs, l’impact pourrait être considérable ! | New World University Laurène Castor : Quelle(s) révolution(s) vont venir bouleverser le monde de l’enseignement supérieur selon vous ? Gilles Babinet : Il s’agit bien de révolutions avec un « s ». Pour l’instant, l’ampleur de la vague est minorée, souvent par les acteurs actuels du monde de l’éducation. Evoquer le principe de transmission de savoir sans professeur déclenche immédiatement une bronca, tout comme nombre d’autres idées de ce type. Pour autant la révolution est d’une ampleur considérable si l’on accepte de la considérer sous plusieurs angles. L’autre aspect de cette révolution concerne les dynamiques pédagogiques. Laurène Castor : A quoi ressemble l’université idéale ? Gilles Babinet : Je ne crois pas à l’idéologie en matière d’éducation mais bien de science. Laurène Castor : Pensez-vous que ce genre d’université fait partie d’un futur qui se profile ? Gilles Babinet : Il y a des expérimentations de ce type aux USA. Gilles Babinet : Le travail en groupe et l’agilité intellectuelle.

Le MOOC, petit nouveau dans la boîte à outils de nos dircoms ? Apparus en 2008 et en plein développement, les MOOCs (Cours en ligne ouverts et massifs pour Massive Open Online Courses) constituent une nouvelle manière d’apprendre et de se former, gratuitement et à distance. Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à travers sa plateforme FUN (France Université Numérique) propose la définition suivante : le « M » de Massive signifie que le cours peut accueillir un nombre en principe non limité de participants;le « O » de Open signifie que le cours est ouvert à tous les internautes, sans distinction d’origine, de niveau d’études, ou d’un quelconque critère;le « O » de Online signifie que l’ensemble du cours peut être suivi en ligne : cours, activités, devoirs, examens, etc.;le « C » de Course rappelle que c’est un cours avec des objectifs pédagogiques, et donc une pédagogie active, et non simplement des ressources diffusées en ligne. Quelles ressources trouver dans un MOOC ?

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