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Fleur Pellerin est dans une logique qui enterre l'idée même d'un ministère de la Culture

Fleur Pellerin est dans une logique qui enterre l'idée même d'un ministère de la Culture
Du 16 au 18 octobre ont eu lieu les 24e Rencontres cinématographiques de Dijon, officieux sommet des professionnels français du cinéma organisé chaque année par l’ARP (Société civile Auteurs Réalisateurs Producteurs). Comme il est d’usage, les travaux ont été clos par un discours de la ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin faisant pour l’occasion sa première grande intervention publique dans ce milieu –même si elle s’était déjà exprimé notamment lors du Congrès des exploitants, le 1er octobre. Au cours de son intervention à Dijon, la ministre a sacrifié aux quelques formules de rhétorique qu’exige sa fonction en pareille circonstance, et proposé quelques commentaires sur les –importants– dossiers techniques actuellement en débat. Mais elle a surtout dévoilé de manière plus explicite son approche de son propre rôle et de celui de son ministère, selon une vision qui est d’ailleurs loin de concerner le seul cinéma. L’enterrement de l’idée de ministère de la Culture Related:  Politique

Ce n'est pas la fin du socialisme français qui s'annonce, mais celle du parti de Mitterrand | Slate.fr En politique, les idées meurent plus vite que les organisations supposées les incarner. Aujourd’hui, le parti refondé à Épinay en 1971 en vue de la conquête du pouvoir est touché simultanément dans ses deux «corps», idéologique et matériel. Le Parti socialiste a souvent été donné pour mort. On se souvient, encore récemment, de l’affirmation aussi péremptoire que définitive de Bernard-Henri Lévy en 2009: «[Le PS] est mort. Las, à peine trois ans plus tard, François Hollande remportait l’élection présidentielle et le PS dominait, pour la première fois de son histoire, la majorité des pouvoirs, nationaux ou locaux, du pays. Aujourd’hui, deux ans après ce triomphe en forme d’hégémonie, l’interrogation sur la «mort du PS» ressurgit pourtant, plus vivace que jamais. Pis encore, les divisions entre socialistes s’étalent quotidiennement au vu et au su de tous, au point que l’on se demande chaque jour un peu plus si ce parti survivra à la présidence Hollande. Les deux corps du Parti socialiste

« Il y a une dimension culturelle dans la plupart des politiques publiques » - Véronique Balbo-Bonneval, présidente de la FNADAC Publié le 15/07/2014 • Mis à jour le 22/08/2014 • Par Hélène Girard • dans : France Pour la troisième fois depuis 2007, les directeurs des affaires culturelles (DAC) des collectivités se réuniront en assises nationales les 9 et 10 octobre 2014, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. L’événement est organisé par la Fédération nationale des DAC (FNADAC), avec l’Observatoire des politiques culturelles (OPC) et le CNFPT-Inet de Nancy. Pourquoi organiser des assises précisément maintenant ? Cela fait quatre ans que nous n’avons pas tenu d’assises (1). [Retour en haut] 11e édition de la Semaine des arts et des cultures à l’école de la circonscription de Saverne (67), en 2012. La culture a-t-elle tant disparu du débat public ? Oui. Pouvez-vous préciser votre vision transversale de la culture ? Jusqu’à présent, quand on pensait « culture », on pensait « politique artistique ». Car une politique culturelle consiste au moins autant à donner accès aux savoirs. Où se situent les principales difficultés ?

La désertion idéologique de la gauche accentue le virage à droite de la société française A force d’emprunter le logiciel du camp adverse, la gauche se place dans l’incapacité de répondre aux représentations réactionnaires qui se diffusent dans l’opinion. Une impressionnante spirale droitière semble emporter la société française ou, à tout le moins, sa représentation publique. Toute une série d’éléments brossent le tableau d’un pays dangereusement tenté de soigner sa dépression collective par un discours proprement réactionnaire. Comme si l’idéologie de crise et la hantise du déclin national alimentaient un «dextrisme» généralisé. Manuel Valls préside aux destinées incertaines du gouvernement de gauche le plus à droite de l’histoire de France. «My government is pro-business», vient de proclamer le Premier ministre devant les financiers de la City. L’apologie des solutions britannique et allemande pour réduire le chômage montre qu’il ne s’agit pas là seulement d’étiquettes idéologiques. «La gauche peut mourir», avait récemment prévenu Valls. Une droite droitisée Eric Dupin

Réforme territoriale : le gouvernement accélère le tempo Les incertitudes liées au premier texte sur le calendrier des élections départementales et régionales n’auront pas d’incidence sur le volet « Compétences » de la réforme territoriale. Bien au contraire, le Gouvernement entend « bétonner » son second projet de loi afin d’éviter tout désagrément politico-juridique. Cet arsenal, promu par Marylise Lebranchu et présenté le 18 juin en conseil des ministres, devrait, selon une source proche du Gouvernement, être en novembre le premier grand texte non-budgétaire examiné en première lecture par le nouveau Sénat issu du scrutin du 28 septembre. Le lobbying des grandes villes -Pour le Gouvernement, cet examen doit être l’occasion d’aller plus loin dans la dévitalisation du conseil général. Là où le texte du 18 juin prévoit un complexe système de conventionnements, le gouvernement envisage désormais le transfert obligatoire des compétences départementales aux grands ensembles urbains nés de la loi du 27 janvier 2014.

La gauche ne peut pas mourir, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, septembre 2014) Dans le débat public ne circulent pas que des sottises : également des poisons. De toutes les navrances complaisamment relayées par la cohorte des experts et éditorialistes, la plus toxique est sans doute celle qui annonce avec une gravité prophétique la fin des catégories « droite » et « gauche », et le dépassement définitif de leur antinomie politique. On n’a pas assez remarqué la troublante proximité formelle, et la collusion objective, du « ni droite ni gauche » de l’extrême droite et du « dépassement de la droite et de la gauche » (« qui ne veulent plus rien dire ») de l’extrême centre. Passe alors un premier ministre qui vaticine que « oui, la gauche peut mourir (1) », trahissant visiblement sous la forme d’une sombre prédiction son propre sombre projet, et la cause semble entendue. Il y a de quoi s’étonner en tout cas que « gauche » soit ainsi implicitement rabattu sur « Parti socialiste », parti dont il est maintenant solidement avéré qu’il n’a plus rien que de droite.

La réforme territoriale doit s’adapter à la nouvelle géographie des inégalités Tout en reconnaissant la légitimité de la réforme territoriale en cours destinée à « accroitre l’efficacité de l’action publique dans les territoires » et en « réduisant les strates du mille-feuilles administratif hexagonal » en période « de disette budgétaire », les deux géographes estiment « dangereux » de ne prendre en compte que « des critères purement conjoncturels » ou les desideratas de l’Union européenne. Il est indispensable selon eux, de préserver les équilibres entre les territoires – tel que l’équilibre entre performance économique et solidarité – d’autant plus fragilisés par la nouvelle géographie productive qui se met progressivement en place. De fait, l’industrie manufacturière laisse progressivement la place à l’industrie de l’information, immatérielle. Dès lors, cette nouvelle économie puise l’essentiel de ses ressources dans quelques grandes aires urbaines où se concentre la matière grise.

En finir avec le présidentialisme Dominique Strauss Kahn aurait dû nous déprendre de cette institution qui nous domine : la présidence de la République. S’il avait été élu, l’Elysée serait devenu un lupanar. La semi-fiction peut être prolongée. Lire Jeremy Mercier, « La démocratie entre ruines et reconstruction », Le Monde diplomatique, janvier 2008.L’expression des « bonnes institutions » était celle de leur fondateur. Polybe reprenait ainsi une ancienne réflexion sur la meilleure constitution de la cité grecque. On ne sait si le général de Gaulle croyait vraiment à l’équilibre, même flou, pour fonder l’excellence des institutions romaines car, en fait d’équilibre, la Constitution de 1958 inaugurait un régime présidentialiste fortement déséquilibré au détriment du Parlement. Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la Républque élu au suffrage universel Photo cc par The lost gallery Certes, on n’oubliera pas que le présidentialisme a permis la stabilité politique. Difficile à mettre en oeuvre.

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) Haut de page Les huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) forment un plan approuvé par tous les pays du monde et par toutes les grandes institutions mondiales de développement. Ils ont galvanisé des efforts sans précédent pour répondre aux besoins des plus pauvres dans le monde et arrivent à expiration à la fin 2015. Pour leur succéder, l'ONU a travaillé avec les gouvernements, la sociéte civile et les différents partenaires pour exploiter la dynamique dégagée par les OMD et élaborer un programme ambitieux pour l'après-2015 : Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Il s'articule autour de 17 objectifs mondiaux pour le développement durable. Lancement des objectifs de développement durable de l'ONU La réalisation des OMD tire à sa fin et l'année 2016 inaugure le lancement officiel du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Où en sommes-nous de la réalisation des OMD? Résumé du rapport - Rapport complet - Presse Archives »

Le vote Front national, des raisons locales: l'exemple de Perpignan Plutôt que de décider que les électeurs votent par adhésion, par contestation, ou pour telle ou telle raison qu’on leur attribue, nous avons voulu savoir comment s’était construit leur choix. En arpentant le terrain. Le terrain, lui, ne ment pas, est-on tenté d’écrire. Au Front national, le week-end politique passé a été celui de la défaite de BFM. Le classement sévère qu’a connu Florian Philippot au suffrage des militants frontistes, le numéro deux se voyant relégué à la quatrième place, doit en effet se jauger au profil de ceux que lui ont préféré les militants. Marion Maréchal Le Pen (élue n°1) a su s’enraciner dans le Sud-Est, et servir de point de ralliement à ce FN sudiste hostile à l’omnimédiatique porte-parole. Trois militants de «terrain» donc, arpentant les fédérations, et non des porte-voix. La différence existe également quant aux résultats électoraux. Retour sur terre Ce terrain, nous l’avons justement arpenté. C’est un territoire avec une morphologie spécifique.

Gouvernance culturelle : un acte I en fanfare en Avignon Culture Publié le 25/07/2014 • Mis à jour le 26/07/2014 • Par Hélène Girard • dans : A la une, France © Flickr CC by nd Cristian V. A l’occasion du Festival d'Avignon, les régions ont officiellement revendiqué une «compétence obligatoire partagée» en matière de culture. Un petite bombe lancée alors que l’ensemble des associations d’élus locaux font front commun depuis 2010, pour préserver et valoriser les compétences portées en commun par les différentes collectivités dans le cadre de la clause de compétence générale. Résumé de cet épisode avignonnais, qui augure pour l’automne d’un débat fort animé. L’Association des régions de France (ARF) a profité du Festival d’Avignon et de ses traditionnelles réunions d’élus pour avancer ses pions en matière de politiques culturelles. Tentation du repli - Karine Gloanec-Maurin a avancé le premier pion lors de la table ronde organisée par les onze associations d’élus le 16 juillet 2014 pour débattre de l’avenir des politiques culturelles. Focus

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