J'ai quitté Google : mails cryptés, contrôle des données... Ça me coûte 5 euros par mois Prendre le contrôle de ses informations personnelles pour protéger sa vie privée (photo d'illustration VALINCO/SIPA) Ces derniers mois, on a lu et vu beaucoup de choses qui se rapportent à la protection de la vie privée. Et surtout à l'ingérence (parfois illégale) de certains gouvernements (États-Unis en particulier), ainsi que sur la mainmise de grands acteurs du marché (Google et Facebook notamment). J'ai d'ailleurs trouvé passionnant le film "Citizen Four" sur et avec Edward Snowden, ce lanceur d'alerte qui a révélé le scandale de la NSA. J'ai décidé de prendre le contrôle de mes infos personnelles Je trouve que le rapport de force entre ces acteurs et les individus est tellement déséquilibré. J'accorde tant de prix au respect de la vie privée et j'ai tant de méfiance vis-à-vis des politiques et des retournements de l'histoire, que j'ai décidé de reprendre le contrôle de mes informations personnelles. J'ai donc quitté Google. Pas facile de se jeter à l'eau La gratuité aussi a un prix
Le droit à l’oubli | Internet responsable Page mise à jour le 17 octobre 2016 Lorsque des personnes ou des médias publient des textes, des propos ou des images sur internet, il est possible, après un certain temps, d’obtenir leur effacement du web : c’est le droit à l’oubli. Le droit à l’oubli des données à caractère personnel est consacré par la loi « Informatique et libertés », le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, qui n’entrera en vigueur qu’en 2018, ainsi que par la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. Ce droit s’impose à tous : aux acteurs du web mais également à l’Éducation nationale et aux établissements scolaires. Ce droit à l’oubli prend plusieurs formes : le droit d’opposition ;le droit à l’effacement ;le droit au déréférencement. Droit d’opposition Le droit d’opposition prévu à l’article 38 de la loi « Informatique et libertés » permet de s’opposer, pour des motifs légitimes, à ce que ses données fassent l’objet d’un traitement. Droit à l’effacement Citations
« Droit à l’oubli » : les autorités françaises rejettent la demande de Google Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger La Commission nationale informatique et liberté (CNIL) a annoncé refuser, lundi 21 septembre, de donner raison à Google dans le cadre du conflit qui les oppose sur le « droit à l’oubli » sur Internet. Le moteur de recherche avait demandé à l’autorité française chargée des données personnelles de renoncer à demander que les résultats de recherches supprimés en vertu du « droit à l’oubli » le soient dans le monde entier, et pas seulement dans les versions européennes de Google. La CNIL avait adressé en mai 2015 une injonction à l’entreprise américaine, constatant que des résultats de recherche supprimés au nom du « droit au déréférencement » – terme plus juste que celui du « droit à l’oubli » – l’étaient seulement pour les internautes se connectant à Google depuis l’Europe. Lire aussi Google ne veut pas appliquer le « droit à l’oubli » dans le monde entier Google « doit dès à présent se conformer à la mise en demeure », insiste la CNIL.
Droit à l’oubli : protégez votre e-réputation Le droit à l’oubli est à l’affiche ! Sans doute est-il la conséquence normale d’une société de communication, où tout un chacun peut s’exprimer sans limites aucunes sur la moralité des hommes et des femmes qui s’exposent quelque part sur l’Internet. En première ligne, on doit citer l’arrêt récent de la CJUE du le 13 mai 2014 qui a fait l’effet d’un énorme pavé dans la marre par les effets qu’il a entraîné, en particulier en jugeant qu’il advenait à Google de déréférencer les pages de son index qui comportaient des données à caractère personnelles sur demande de la personne concernée. La surprise est venue de Google qui a mis quasiment immédiatement en place un formulaire permettant à tout un chacun de demander la suppression des pages litigieuses. L’effet nouveauté doit cependant être tempéré. Avant cette décision, en effet, il fallait assigner Google aux Etats-Unis pour obtenir des effets. Il y a donc bien ici un progrès pour le justiciable. 1. Somme toute, c’est déjà pas mal.
Supprimer son compte Facebook Supprimer compte Facebook Pour supprimer votre compte Facebook, rendez-vous sur ce lien. Un message vous informe des éléments suivants : Si vous pensez que vous n'utiliserez pas à nouveau votre compte Facebook, nous pouvons nous en occuper pour vous. Gardez à l'esprit que vous ne pourrez pas réactiver votre compte ou récupérer une quelconque information ou un contenu que vous avez ajouté. Si vous souhaitez voir votre compte supprimé, cliquez sur Supprimer mon compte. Notre vidéo Regardez le tutoriel d'AppsTV pour désactiver votre compte facebook Réactivation Facebook vous informe que vous disposez de 14 jours pour réactiver votre compte (le compte Facebook restera actif pendant ces 14 jours). Merci à @ntoine pour son astuce. Réalisé sous la direction de Jean-François PILLOU, fondateur de CommentCaMarche.net. A voir également Dans la même catégorie Article original publié par Carlos-vialfa.
Le blog de Laure Marino: Un "droit à l’oubli" numérique consacré par la CJUE Que celui ou celle qui n’a jamais googlé le nom d’une personne jette la première pierre ! Avant l’affaire Google Spain, si l’on tapait "Mario Costeja González" sur le moteur de recherche pour trouver des informations sur ce monsieur, on obtenait des liens vers deux pages du quotidien La Vanguardia, datées - c’est important - de 1998. Le journal y annonçait la vente aux enchères d’un immeuble saisi à Mario Costeja González en paiement de ses dettes. De quoi entacher l’e-réputation de l’intéressé ! Et de quoi le décider en 2010 - la date est également importante - à se tourner vers la « CNIL » espagnole pour obtenir l’oubli. Oui, car la décision préjudicielle est audacieuse, avec un petit côté révolutionnaire. 1. Champ d’application matériel de la directive : traitement de données personnelles Champ d’application matériel de la directive : responsable de traitement Champ d’application territorial de la directive 2. 3. Cas où la balance penche vers la liberté d’information
Facebook est le site le plus concerné par les demandes de droit à l’oubli Droit à l’oubli, suite. Dans le cadre de la transparence des informations sur le droit à l’oubli, Google vient de publier un document sur les demandes de suppression de contenus liés à la vie privée. La firme de Moutain View y affirme que Facebook est le site le plus concerné par les demandes de droit à l’oubli, devant Profile Engine et You Tube. Depuis le 13 mai 2014, suite à une décision de Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), les moteurs de recherche doivent respecter ce qu’on appelle le « Droit àl’oubli». Facebook est le site ayant reçu le plus de demandes d’URL à supprimer Dans la liste des dix sites les plus affectés par les demandes de droit à l’oubli, Google affirme que Facebook occupe la première place, avec 8283 URL supprimées. Le plus grand des réseaux social a surtout davantage vocation à occuper la sphère privée que la sphère publique. Profile Engine et You Tube complètent le podium You Tube complète le podium, avec 4 657 URL supprimées.
Cnil - exercer ses droits Droit à l'oubli Archives - iProtego Blog La CNIL (Commission nationale informatique et liberté) a publié son 35ème rapport d’activité le 16 avril 2015. Tous les ans, le rapport d’activité est l’occasion de souligner les principaux faits et chiffres et de mettre l’accent sur la stratégie et les activités de la CNIL. Au centre des débats cette année, l’e-réputation. Selon le bilan 2014 élaboré par la CNIL, les données personnelles sont au cœur des préoccupations des français. Depuis quelques temps, nous assistons à une sensibilité croissante des citoyens quant à la protection de leur vie privée et de leurs données dans l’univers numérique.
La Cour de Justice de l'UE annule les accords "Safe Harbour" Par un arrêt du 6 octobre 2015, la Cour de Justice de l'Union européenne CJUE a annulé les accords dits du "Safe Harbour" qui permettaient le transfert de données à caractère personnel de citoyens européens vers les Etats-Unis. Cette décision s'apparente fort à un cataclysme pour les sociétés comme Facebook et consorts. Chacun sait que le régime légal européen relatif aux données à caractère personnel est particulièrement favorable aux personnes concernées, qui bénéficient de droits tels que le droit à l'information de l'existence et la finalité de la collecte, le droit d'accéder aux données qui ont été collectées, de les modifier ou les mettre à jour si elles sont erronées ou périmées, voire le droit de s'opposer à toute collecte et tout traitement de ces données. Compte tenu de sa simplicité de mise en oeuvre, c'est cet accord du Safe Harbour qui a permis le transfert massif de données à caractère personnel vers des sociétés américaines comme Facebook Inc., par exemple.
Un an de prison pour lancer de chat: pourquoi une peine si lourde? "Je me promenais dans le quartier avec un jeune, on marchait dans la rue. J'ai vu le chat, il venait vers moi, ça m'est venu comme ça, j'ai pas réfléchi... ". Devant le tribunal correctionnel de Marseille, Farid Ghilas, 24 ans, a tenté d'expliquer pourquoi il s'en est pris à Oscar, un chaton roux et blanc de cinq mois. Sur la vidéo de ses "exploits", on voit le jeune homme, originaire de la cité de la Maurelette dans les quartiers Nord de Marseille, jeter l'animal le plus haut et le plus loin possible. Le bilan est moins lourd que la vidéo ne le laissait craindre: Oscar souffre d'une fracture de la patte et doit être opéré dans les jours à venir. "Un sadisme froid" "Il y a une vraie volonté d'exemplarité du tribunal, a cependant reconnu le conseil. La vidéo de son geste -visionnée des milliers de fois- a provoqué une vague d'indignation sur Internet. Farid Ghilas est loin d'être un inconnu des services de police. Il a quatre mois pour faire appel.