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Jules Ferry 3.0 : la refondation par le numérique ?

Jules Ferry 3.0 : la refondation par le numérique ?
La publication du rapport d’octobre 2014 du CNNum (conseil national du numérique), Jules Ferry 3.0 Bâtir une école créative et juste dans un monde numérique[1] pourrait passer pour un ajout de plus à la très longue liste des rapports écrits sur le numérique à l’école. Or, il n’en est rien, tant ce rapport s’inscrit dans une approche qui n’est pas exclusivement technique, économique, sociale, pédagogique, ou culturelle, mais qui est marquée du sceau de la complexité. Le titre provocateur, Jules Ferry 3.0, n’est pas qu’une formule marketing. Il traduit bien la volonté de ne pas opposer l’école traditionnelle, l’école républicaine, parée de toutes les vertus comme l’un de ses pères fondateurs, à l’irruption en son sein d’un prétendu tsunami numérique[2]. En effet, le rapport met en avant ce que la concertation de 2012 sur la refondation de l’école avait pointé, et que les résultats de enquête PISA ont confirmé en 2013 : « le système scolaire ne va pas bien. « - son cadre franco-français,

Après les TBI, la fin des tablettes, le retour de la craie et des claviers Une question traverse la pensée de nombre de décideurs qui agissent dans le monde éducatif : et si opter pour des tablettes était une erreur ? Cette question émerge progressivement dans le champ scolaire. Il en est de même pour les TBI. Ainsi nombre de responsables TICE ou d’établissement nous rapportent le fait que les TBI sont notoirement sous utilisés en regard de leurs possibilités et que finalement c’est la fonction vidéo projection qui est simplement utilisée. En fait nombre de collectivités et responsables ont, au cours des dernières années déployés de grandes quantités de matériels et ils commencent (ou continuent pour certains) à vouloir en connaître les usages réels. Il est légitime que cela se pose, surtout au moment où les offres de tablettes en direction du monde scolaire se multiplient, mettant d’ailleurs en sourdine les offres de TBI (que les concepteurs tentent de relancer au travers des boitiers de vote associés… ou pas). Il nous faut être lucide. A suivre et à débattre

Identité traditionnelle versus identité numérique « L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence. » Amin Maalouf Dans la série des mots que l’on peut lire un peu partout, mais dont la définition ne s’impose pas vraiment de façon très claire, je vous propose, après l’e-réputation, d’analyser le concept d’identité numérique. Selon le dictionnaire Le Robert, l’identité (du latin identitas : « fait d’être le même ») est le caractère de ce qui demeure identique à soi-même. Elle est ce qui caractérise un individu, ce qui le distingue, lui confère son individualité et sa singularité. On pourrait très bien s’arrêter là, mais ce serait réducteur. L’écosystème de l’identité traditionnelle L’identité personnelle renvoie l’individu à son individualité, aux caractéristiques qui le rendent unique. En résumé, qu’elle soit personnelle, sociale ou culturelle, l’identité est marquée par trois attributs fondamentaux : Illustration D. Les objets communicants sont de plus en plus nombreux

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