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Les gueules cassées

Les gueules cassées
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La mobilisation britannique Pour France Télévisions, le respect de votre vie privée est une priorité Video 1914-1918, la Champagne notice archives video ina.fr Août 1914, la mobilisation générale Le 1er août 1914, l’ordre de mobilisation générale est décrété en France. Tous les Français soumis aux obligations de la conscription universelle masculine en vigueur doivent donc quitter leur foyer et revêtir l’uniforme. Retour sur un processus d’une ampleur jusque-là inconnue. Qui est mobilisé ? Tous les Français soumis aux obligations militaires de la conscription. Au 1er août 1914, c’est la loi dite « des trois ans » qui en définit le cadre. La période de réserve terminée, le citoyen est versé dans l’armée territoriale. Aux premiers jours d’août, ce sont donc environ trois millions cinq cent mille Français et quatre millions d’Allemands qui sont mobilisés. Le trait commun à ces armées mobilisées tient surtout à la jeunesse de leurs unités d’active. L’annonce de la mobilisation La mobilisation générale est annoncée le 1er août 1914 dans l’après-midi : vers 16 heures en France, vers 17 heures en Allemagne. Depuis Paris, l’ordre de mobilisation a été télégraphié aux préfectures.

1918 : une Europe bouleversée du dossier « L'armistice du 11 novembre 1918 » - Pour mémoire - CNDP La carte de l’Europe est modifiée par les traités de paix. Les empires allemand, austro-hongrois, ottoman et russe disparaissent au profit de nouveaux États comme la Pologne, la Tchécoslovaquie et les Pays baltes. Cependant la paix décidée à Versailles engendre des insatisfactions chez les vaincus comme l'Allemagne qui doit payer des réparations, mais aussi chez les vainqueurs comme l'Italie qui n'obtient pas tous les territoires revendiqués. L'épreuve de la guerre a marqué toute une génération d'hommes qui se retrouvent dans les associations d'anciens combattants. Une Société des Nations (qui siège à Genève) est créée pour prévenir de nouveaux conflits.

28 juin 1919 : le traité de Versailles entre paix et revanche | France info Les 27 délégations dans la galerie des glaces du château de Versailles. © DR Il n'aura fallu que 45 minutes pour signer la paix qui met fin à quatre années d'hécatombe sans précédent. 27 délégations représentant 32 puissances se sont réunies dans la galerie des glaces du château de Versailles. Le traité crée la Société des nations et définit les sanctions contre l'Allemagne, forcée à accepter ce qu'elle considère comme un "diktat". Ils sont quatre. Les négociations durent depuis six mois et les quatre alliés ont eu bien du mal à s'accorder sur une version finale. Mais sa colère et sa frustration n'est rien à côté de celle de l'Allemagne. Elle doit aussi signer un texte sur lequel elle n'a pas eu un mot à dire. Partout en Allemagne, le traité n'est déjà plus appelé que par son surnom : le "Diktat" de Versailles. - La signature du traité de Versailles instaurant les conditions de paix le 28 juin 1919 Vidéo sur le site de l’Ina (1’11’’) - La Paix de Versailles et l'opinion publique française

La Société des Nations (SDN) - Eclairement Création : organisation internationale introduite par le traité de Versailles en juin 1919, lui-même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris (1919), dans le but de conserver la paix en Europe après la première guerre mondiale. Basée à Genève, dans le Palais Wilson puis le Palais des Nations, elle est . Le 14e point de Wilson constitue la base de cette association des nations. Toutefois, le Congrès américain, en s’opposant à la ratification du traité de Versailles, vote contre l’adhésion à la SDN et les États-Unis n’en feront de ce fait jamais partie. 1920 : première réunion à Londres. Objectifs : désarmement, prévention des guerres au travers du principe de sécurité collective, résolution des conflits par la négociation et l’amélioration globale de la qualité de vie. Evolution : dans l’entre-deux-guerres, l’URSS et l’Allemagne nazie ainsi que le Japon (en 1933) sortent de la SDN. Organisation de la SDN : elle regroupe à l’origine 45 pays, dont 26 non-européens. Défauts :

École alsacienne - Les Dessins de la Grande guerre Scènes de guerre Jean Bruller (Vercors) relate ici précisément l’état d’esprit dans lequel ces dessins ont été produits dans la préface au tome II de l’Histoire de l’École alsacienne de Georges Hacquard : « Tout cela se passait du temps de la Première Guerre mondiale, entre ma douzième et ma treizième année. Il régnait bien entendu alors, à l’École alsacienne, un vif patriotisme en accord avec son nom. Dans nos dessins d’enfants, sous la houlette de l’excellent et charmant Maurice Testard, nous rivalisions de brocards sanglants contre le kai¬ser et ses soldats à casques à pointe. Un obus vient de toucher un cuirassé allemand. Auteur : Olivier Duchemin, élève de 1912 à 1919. Ce dessin montre un canon de 75 avec ses servants et son caisson qui porte les munitions. Auteur : Christian Saurwein, élève de 1909 à 1917. Ici encore, la précision du dessin permet de reconnaître un Langer Mörser, canon de 21 cm très utilisé en début de la guerre. Auteur : ? Supériorité technique Texte : "Ah !

Journal de tranchées Un journal de tranchées est un type de publication conçue et éditée par les soldats et les officiers sur le front pendant la Première Guerre mondiale dès l’automne 1914 quand le front se stabilise et que la guerre de positions commence. La diversité de ces journaux est grande : journaux de blessés et de prisonniers, journaux d’unités sur le front d’Orient ou d’Italie, journaux de marins, d’aviateurs, d’artilleurs, de soldats du génie, journaux de fantassins. Ils sont le propre des armées alliées (France, Royaume-Uni, Belgique et Italie) : du côté des armées des Empires centraux, il se développe plutôt une « presse du front » à l’initiative des états-majors allemands et autrichiens. Contexte[modifier | modifier le code] Dès la création de ces journaux de combattants, la question de leur dénomination est débattue. Le Ver luisant janvier 1916. Malgré cette précarité, les journaux de tranchée prolifèrent sur le front français. Rédacteurs et contenu[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale en 10 chiffres PAIX ET NOUVEL ORDRE MONDIAL (6/6)- Belligérants, gueules cassées, obus, traités de paix… Les chiffres clés de la Grande Guerre. 16 traités de paix en 5 ans pour 4 années de guerre! Entre le traité de paix de Brest-Litovsk de mars 1918, signé par la République bolchévique et les empires centraux, jusqu'au traité de Lausanne en juillet 1923 qui règle le sort de l'Empire ottoman, 14 autres traités ont été signés dont le plus célèbre pour les Français: le traité de Versailles en juin 1919. Les frontières de l'Europe se retrouvent à la suite des négociations et l'éclatement des empires, largement modifiées. La moitié des jeunes Français nés en 1894 et donc âgés de 20 ans en 1914 ont disparu à l'issue du conflit. Aux 28% déjà décédés avant la guerre (la mortalité infantile et juvénile était encore très importante) s'ajoutent les 24% de ceux qu'on appelait «la classe 14» morts au combat. On compte environ 300.000 «gueules cassées» en Europe dont 15.000 en France. 3 millions 9,5 millions

L’appel aux travailleurs étrangers, coloniaux et chinois pendant la Grande Guerre | Musée national de l'histoire de l'immigration Guerre 1914-1918. Groupe de travailleurs chinois, octobre 1916 © Piston / Excelsior – L'Equipe / Roger-Viollet Chiffres et répartition Dans le premier cas, il s’agissait d’Algériens (près de 80 000), de Marocains (35 000), de Tunisiens (18 500), mais aussi d’Indochinois (49 000), de Chinois (37 000), auxquels s’ajoutent des groupes moins nombreux, comme les Malgaches (5 500). Ouvriers Tonkinois encadrés par des soldats français le 26 mai 1917 © Bibliothèque de documentation internationale contemporaine-MHC Ces chiffres sont probablement sous-estimés : en effet, une bonne partie des contingents sénégalais et indochinois fut considérée comme impropres au combat et classé "bataillons d’étapes", constituant ainsi une sorte d’armée de manœuvres, d’infirmiers et de brancardiers. Ces chiffres ne tiennent compte ni des travailleurs qui se déplacent librement et/ou qui ne sont pas déclarés, ni des dizaines de milliers de réfugiés belges (nombre estimé à 325 000 au moment de l’armistice).

Bobards et « bourrage de crâne », pour vaincre… ou au moins tenir Dès le début de guerre, la propagande est pour le moins grossière. Quand la vérité est bâillonnée par la censure, la porte est en revanche grande ouverte aux outrances cocardières. Les colonnes des journaux fourmillent alors de ces récits qui proclament la supériorité du valeureux « pioupiou » sur le « boche » sanguinaire. Même si, au fil des mois, la réalité des combats finit par être connue de l’opinion à l’arrière, « bobards » et fausses nouvelles continuent à essaimer dans la presse jusqu’à la fin du conflit. Méthode Analyser la rhétorique de la propagande dans la presse Définir préalablement le terme de propagande de guerre en distinguant les quatre types : À partir de la lecture d’une une d’un quotidien de la Grande Guerre, relever les extraits d’articles, brèves, dessins, voire photos légendées, qui paraissent relever d’une volonté de propagande. Analyser des « bobards ». Gros plan Droit à l’ennemi ! Et ils firent demi-tour. Parmi les plus intrépides, Paul brilla au premier rang.

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