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L'appel d'Emma Watson aux « féministes introvertis » : l’égalité se fera grâce à vous

Voilà six mois qu’Emma Watson a été nommée ambassadrice itinérante pour les Nations Unies, pour promouvoir les droits des femmes dans le monde. Si quelqu’un avait encore des doutes sur la pertinence de cette nomination, qu’il écoute le discours prononcé par la jeune femme à la tribune des Nations Unies, pour le lancement de la campagne HeForShe. Le féminisme comme une évidence Ce discours n’est pas seulement émouvant, touchant, il est d’abord et avant tout juste, et efficace. Emma Watson commence par interroger les controverses qui entachent de plus en plus le terme de « féminisme », alors qu’elle a, depuis bien longtemps, revendiqué cette étiquette comme une évidence. Et si elle a pu grandir et s’épanouir sans pâtir des inégalités persistantes entre les sexes, elle le doit à ces nombreuses influences, qui autour d’elles, sont venues annuler les expériences du sexisme et de la discrimination. Des ambassadeurs et ambassadrices discrèt•e•s… … Qu’elle invite à sortir de l’ombre Détrompez-les ! Related:  Féminisme, égalité des sexes, sexisme et cie

Je suis féministe, mais… c’est pas toujours évident Le magazine ELLE a fait parler de son numéro d’avril sur les réseaux sociaux, avec cet article (qu’on espère bien sûr parodique) (mais on se fait pas trop d’illusion) (rapport que c’est Alix Girod de l’Ain qui l’a écrit). Plutôt que se joindre à la meute et d’exprimer notre consternation, nous avons préféré nous pencher sérieusement sur ce « je suis féministe, mais… » et ce qu’il implique, au-delà des clichés. Des « je suis féministe, mais… », tout le monde en a entendus, et probablement pensés ou dits. Voici une sélection d’exemples glanés par les membres de la rédac dans leur entourage… et parfois dans leur propre esprit. « Je suis féministe, mais… je n’échappe pas à mon corps » En pole position des apparentes contradictions entre des convictions féministes et des conventions sociales assimilées, on trouve une floppée d’injonctions à paraître. S’épiler ou non. À lire aussi : L’épilation, est-ce vraiment plus « hygiénique » ? « Je suis féministe mais… j’ai déjà suivi un régime. Eh ouais.

On ne nait pas femme on le devient - Simone de Beauvoir INA Paye Ta Shnek en a « marre d'être une femme » et le fait savoir sur Facebook On vous parle de Paye Ta Shnek sur madmoiZelle depuis quelque temps déjà, et cette semaine, la taulière du fameux Tumblr a publié un long texte sur sa page Facebook, expliquant pourquoi ça lui pesait d’être une femme au quotidien. Sa tribune, lancée comme un ras-le bol général fait un carton depuis quelque jours. Dans ce texte percutant, elle parle de harcèlement, de l’oppression, et de toutes ces fléaux qui font malheureusement écho à bon nombre de femmes : « J’en ai marre d’être femme. Ça y est, ça me fatigue.Il y a quelques jours, je rentrais chez moi en courant pour semer un homme qui me suivait. Le lendemain, je découvre que des députés rient des agressions sexuelles dénoncées récemment. L’intégralité de sa tribune est à lire sur Facebook : Notez qu’Anaïs Bourdet, alias « Paye Ta Shnek », sera présente à l’événement W(e) Talk 2016, en tant que modèle féminin ! Retrouvez le portrait d’Anaïs Bourdet Et vous savez qui y sera aussi ?

Le nouveau manifeste des féministes Voici les salopes d’aujourd’hui. 343 femmes. Elles auraient pu être davantage, mais il fallait coller à ce chiffre qui a façonné la mémoire de la société française. Le 5 avril 1971, 343 femmes signaient dans le Nouvel Observateur un manifeste pour réclamer «l’avortement libre». Parmi celles que Charlie Hebdo a rebaptisées «les 343 salopes», Simone de Beauvoir, Delphine Seyrig, Catherine Deneuve, Françoise Sagan osaient écrire : «Un million de femmes se font avorter chaque année en France… Je déclare que je suis l’une d’elles.» «Flambeau». Quatre décennies plus tard, les femmes ont encore beaucoup à dire et elles ont choisi Libération pour le faire. Cette association fondée il y a tout juste deux ans, rassemble des féministes dont la plupart ne sont pas encore trentenaires. Enjeu. A lire: - «Notre ventre nous appartient», le Manifeste de 1971 en intégralité, en pdf. - «L'égalité maintenant ! Pouvoir «Nous voulons l’égalité citoyenne» Alix Béranger. «Le pouvoir n’est pas partagé.

Ces notions « allant de soi » que je suis fatiguée de répéter Avez-vous déjà été dans cette situation frustrante où un individu profère une remarque si absurde que vous ne savez pas comment lui répondre ? Ce n’est même pas que vous ne savez pas ce que vous voulez lui répondre : vous le savez très bien. C’est plutôt qu’il est le trente-sixième troufion de la semaine à balancer la même bourde, et que vous ne savez plus en quelle langue dire les choses. Oui, demander à une femme contrariée si elle a ses règles, c’est insultant. À lire aussi : Comprendre le racisme ordinaire en six leçons Pour cette fois cependant, et parce que j’entends et lis beaucoup trop de remarques de ce genre en ce moment et que ça ne choque pas assez de gens… J’aimerais revenir sur trois types de remarques spécifiques. Je ne me maquille pas pour vos beaux yeux (mais pour les miens) C’est assez affolant comme l’idée qu’une femme se maquille nécessairement pour plaire à un homme, voire aux hommes dans leur ensemble, est ancrée dans les moeurs. T’as envie ? À vous !

La longue marche des femmes : 9 voix du féminisme à redécouvrir Simone Veil et Simone de Beauvoir, ou encore Elisabeth Badinter, Christiane Taubira et Michelle Obama… Dans le cadre d'une journée spéciale le 20 janvier sur « La Longue marche des femmes », l'antenne de France Culture avait été rythmée par des voix du féminisme, grandes ou anonymes, qui parlent de la condition des femmes dans le monde. En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, redécouvrez-ici tous ces extraits. La longue marche des femmes : retrouvez le programme complet ! Simone Veil Écouter 1 min Discours de Simone Veil sur la loi IVG. Réécoutons Simone Veil, alors ministre de la Santé, dans son discours historique du 26 novembre 1974 à l’Assemblée Nationale lors des débats sur la loi IVG. Simone de Beauvoir « Etre une femme, ça se construit », Simone de Beauvoir En 1975, Simone de Beauvoir est interrogée par Jean-Louis Servan-Schreiber dans l’émission Questionnaire sur le thème "être une femme, ça se construit". Delphine Seyrig Benoîte Groult 45 sec Benoîte Groult en 1994

Quand est-ce qu'une femme vous doit du sexe ? □‍♂️ □ Publié initialement le 24 juillet 2015 Comme nous l’apprend le site Mic, une nouvelle « tendance » s’est répandue ces dernières semaines sur le Web anglophone : les #SexSpreadsheets, des tableaux compilant l’activité sexuelle de mecs qui aiment les statistiques et Microsoft Excel. Malheureusement, dans notre monde injuste, la tâche de ces vaillants comptables n’est pas facilitée par les femmes, qui ont l’audace, que dis-je, l’outrecuidance de sortir des excuses malhabiles et peu crédibles de leur chapeau dès qu’il faut passer à la casserole. Voici ce bien beau travail de recherche, devant vos yeux ébahis : Ce pauvre homme bafoué et frustré y liste les raisons pour lesquelles sa compagne refuse des relations sexuelles. « Je suis en sueur, je me sens dégueulasse, j’ai besoin d’une douche » (ne s’est pas douchée avant le lendemain matin)« Tu as trop bu »« Je regarde ma série télé, je ne veux rien rater »« Je ne me sens pas bien, j’ai trop mangé » Ainsi qu’un audacieux et inattendu : « Non. »

Sandrine Rousseau: les hommes légitimes pour parler de violences sexuelles Les larmes de Sandrine Rousseau face à la colère de Christine Angot : cette séquence, extraite de l’émission On n’est pas couché diffusée samedi 30 septembre, a fait le tour des médias en ce début de semaine. À lire aussi : Sandrine Rousseau publie Parler, un livre salutaire contre les agressions sexuelles L’élue écologiste a-t-elle raison de chercher à porter son témoignage dans un débat public, a-t-elle raison d’encourager d’autres victimes à prendre la parole, Christine Angot a-t-elle raison de s’emporter comme elle le fait, tous les aspects de cette confrontation ont été commentés, fustigés, reprochés à l’une et à l’autre, aux chroniqueurs, à l’animateur, à la chaîne… Sur madmoiZelle, Mymy avait adopté une autre perspective sur cet échange bouleversant à bien des égards : pendant qu’on dissèque le comportement public de deux victimes d’agressions sexuelles, autour d’elles, le silence est assourdissant. « Nous sommes à une heure de grande écoute. La séquence en question Touché.

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