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L'essor de la misandrie ironique

L'essor de la misandrie ironique
Temps de lecture: 6 min Chaque mois, le Misandrist Book Club [club de lecture misandre, NdT] se réunit pour faire progresser sa machination secrète axée autour de la haine des hommes: deux douzaines de femmes, jeunes, actives et vivant aux quatre coins du pays, lisent des livres écrits exclusivement par des femmes –Trois amies de Judy Blume, The Flamethrowers de Rachel Kushner ou encore Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie– et en discutent via une liste de diffusion. Pour les générations antérieures, ce genre de groupe était simplement un «club de lecture féministe», mais comme me l'a expliqué l'une des ses membres, «le qualifier de “misandre” nous semblait plus rigolo». La «misandrie» –soit, littéralement, la haine des hommes– est une accusation jetée à la face des féministes depuis les origines du mouvement de libération des femmes. Si on en croit leurs détracteurs, en œuvrant pour l'autonomie des femmes, les féministes ne font en réalité qu'oppresser les hommes. Pour citer Zimmerman: Related:  Comment lutter ?Concepts féministes de base

Mineur-e-s en milieux militants | Femisandre antispéciste Disclaimer : comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de révolutionner quoique ce soit, j’écris simplement sur ce qui me tient à cœur, ainsi que pour dénoncer des violences qui ne sont, à mon sens, pas assez dénoncées, voire pas dénoncées du tout. Par où commencer… Tout d’abord, lorsqu’on devient militant-e et que l’on souhaite s’engager sérieusement dans des débats politiques, la marge d’erreur est assez réduite. Pour plusieurs raisons, notamment parce que les luttes humaines comprennent des souffrances liées à des passifs souvent douloureux. Céder aux réactions à vif est, de plus, largement encouragé par l’écrit. Bien des choses « dites » à l’écrit seraient retenues à l’oral, car le débat oral s’accompagne de facteurs qui ne sont pas présents à l’écrit : par exemple, à l’écrit, on ne peut pas voir l’expression du visage de la personne, ou entendre l’intonation de sa voix. Or, l’intonation utilisée lors d’un débat peut se révéler cruciale. Pourtant, ça l’est. J'aime :

Expliquer le privilège blanc à une personne blanche et pauvre Il y a des années, lorsqu’une féministe m’a dit sur internet que j’étais « privilégiée » : « Put*** de quoi ??! », j’ai répondu. Je viens du genre de communauté pauvre dont on refuse de croire qu’il en existe encore dans ce pays. Avez-vous déjà passé un hiver glacial dans le nord de l’Illinois, sans chauffage ni eau courante ? Moi, si. Alors quand cette féministe m’a dit que je bénéficiais du « privilège blanc », je lui ai répondu que ma peau blanche n’avait fait que dalle pour m’éviter de vivre la pauvreté. Après une lecture du puissant texte de McIntosh, il est impossible de dénier qu’être née blanche aux Etats-Unis permet certains privilèges immérités dans la vie, privilèges dont les personnes racisées [of color] ne bénéficient tout simplement pas. Si vous lisez le reste de la liste, vous verrez comment les Blancs et les personnes racisées font l’expérience du monde de manière très différente. Je sais maintenant que je suis privilégiée à bien des égards.

Colère Militante — À propos de la toxicité et des abus en milieu... Qu'est ce que le mansplaining ? — madmoiZelle.com Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. — Article initialement publié le 6 juin 2013 Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining, c’est quand un homme explique à une femme d’un ton condescendant, sur un sujet qui la concerne elle, qu’elle a tort de penser ce qu’elle pense, de dire ce qu’elle dit. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. Ton idée sonne tellement mieux quand je la reformule. Pourquoi c’est lourd ?

Social Justice Warriors, notre violence n’est pas virtuelle Cet article sera sans doute un peu hermétique à certaines personnes puisque je l’ai écrit principalement en réponse à la violence ayant lieu dans les milieux militants sur les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter Je préfère m’exprimer ici et non pas sur Twitter car d’une part j’ai quitté ce réseau pour les raisons que j’explique ici; d’autre part le format de toutes façons ne le permettrait pas, écrire un article est plus demandeur de temps et d’énergie mais me permet de m’exprimer avec beaucoup plus de liberté. Comme le savent sans doute les utilisateurs de ces réseaux, à qui s’adresse cet article, l’acronyme SJW (pour Social Justice Warrior) désigne, de façon plutôt péjorative, bien que parfois méliorative, les militants égalitaristes qui s’y trouvent. Je suis navrée d’utiliser un tel mot, gentils SJW dont je suis parfois, mais j’en ai plein le cul. Plein de cul de votre violence. La légitimité de la colère et de son expression D’autres causes de la violence? Fin C’est tout.

Homme Blanc Hétéro* : Le niveau de difficulté le plus faible qui existe Une autre traduction sur ce blog…Yeah! Je précise que celle-ci a été plutôt rapide, donc elle est sûrement grandement imparfaite. Toute remarque de correction sera donc bienvenue! Sinon, je suis désolée pour les féministes racisées, ça sera encore un mec blanc (et cis hétéro en plus) ! Donc qui de mieux au final qu’un homme blanc cis hétéro pour faire cette pédagogie? Je réfléchissais à un moyen d’expliquer aux hommes blancs hétéro comment la vie est pour eux, sans utiliser le mot honni « privilège », face auquel ils réagissent comme des vampires à qui on aurait donné à manger de l’ail à minuit. Et pour ceux qui n’ont toujours pas compris, je propose que nous toutes féministes, nous mettions en quête du concepteur du jeu Le Monde Réel, pour modifier le niveau de difficulté de ces messieurs – afin de leur attribuer « Femme Racisée Queer » avec 2 points pour commencer! *Note : On me fait remarquer à juste titre, qu’il n’est pas précisé qu’on parle de l’homme blanc hétéro cis. WordPress:

Les yeux noirs - Salut camarade sexiste ! Être un allié pour les... Lexique féministe - Blog de Cretch Je vous propose ci-dessous une sorte de glossaire de la cause féministe et des luttes contre les discriminations. Elle n’est pas de mon fait mais d’un groupe de parole féministe. Ils peuvent servir pour les non-initié-es qui souhaitent comprendre certains de ces termes peu courants. Et non, le féminisme n’est pas la gynarchie n’en déplaise à certain-es Abolitionnisme abolir la prostitution. Abolo diminutif pour désigner les militant-e-s se réclamant du mouvement abolitionniste. AFAB/FAAB – Assigned Female At Birth Personne assignée comme femme à la naissance en fonction de son sexe par l’état civil (voir Assigné-e à la naissance) Agenre personne qui a le sentiment de n’être ni un homme ni une femme (ni même un mélange des deux); de ne pas avoir un genre Agenre-fluide une identité parfois agenre, parfois autre chose Allosexuel-le néologisme désignant les personnes gays, lesbiennes, bisexuelles, trans ou en questionnement Asexué-e personne sans organes génitaux. Grossophobie voir fatshaming

Pour les blancs qui s’opposent au racisme : comment arrêter d’avoir tout faux! | Ms. DreydFul Première traduction sur ce blog Ayant partagée le lien originel de ce texte en anglais sur Twitter, je me suis fait la réflexion qu’une traduction pourrait être utile, tellement l’article est dense et l’anglais un peu soutenu. Ce texte traite de la position d’allié blanc opposant le racisme. Un corollaire pour le sexisme (que j’ai aussi partagé) existe chez le même auteur, mais les deux étant assez redondants et longs, j’ai décidé de traduire uniquement le premier. Je suis tombée sur cet article il y a un bon bout de temps de ça en naviguant sur les Internets, comme on dit… Bien que j’en ai lu plusieurs autres sur cette thématique (la thématique étant « Comment adopter un comportement correct d’allié? »), il me semblait important de relayer celui-ci… Pourquoi lui et pas un autre? Néanmoins, on pourrait me reprocher (Je pense déjà entendre des sœurs ;)) de ne pas avoir fait entendre ma propre voix sur le sujet, ou de ne pas relayer plutôt celles d’autres personnes noires.

Pourquoi déteste-t-on les féministes?* Temps de lecture: 7 min Non, Slate ne déteste pas les féministes. Notre nouvelle série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés courants pour mieux les démonter. Supporters, Parisiens, gros, journalistes… Retrouvez chaque semaine la déconstruction d'un nouveau stéréotype, et découvrez les articles déjà parus: Tous les épisodes de la série «Pourquoi déteste-t-on les...?» 6 décembre 1989. Lutte intime Il y a la violence des armes, mais aussi celle des mots. En France, 47% de la population se dit féministe. C’est que le féminisme, «qui nous met face à nos contradictions», comme le comédien Jacques Weber le concède justement dans le magazine, ça fait flipper les mecs. Les plus tarés en viennent comme au Québec à liquider celles qu’ils considèrent comme des menaces envers leur toute puissance. Les féministes effraient parce qu’elles bouleversent l’ordre établi. Trouver l’angle mort Il n’y a pas grand chose de plus ancré dans nos cerveaux que nos conditions de femme ou d’homme.

When you talk too much for Twitter QU’EST-CE QUE LE PATRIARCAT ? Par Francine Sporenda Le mot « patriarcat » revient constamment dans les analyses féministes, avec une évidence telle qu’on ne considère généralement pas ce concept comme devant être explicité. Sans doute est-ce pour cela qu’il y a relativement peu d’ouvrages féministes qui traitent spécifiquement de ce sujet. Pourtant, si l’on y réfléchit, l’usage de ce mot suscite de nombreuses interrogations : quelles sont les caractéristiques définissant ce système, a-t-il toujours existé, si ce n’est pas le cas, comment s’est-il développé historiquement, quelles sont ses constantes et ses variations selon les cultures, comment a-t-il évolué, et qu’est ce qui l’a fait évoluer ? Et surtout, est-il actuellement en déclin ou seulement en mutation ? Définition du patriarcat « La manifestation et l’institution de la domination masculine sur les femmes et les enfants dans la famille et l’extension de cette dominance sur les femmes dans la société en général » (Gerda Lerner). Naissance du patriarcat Athéna Parthénos Dionysos

Bataille à Seattle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bataille à Seattle (Battle in Seattle) est un film américain réalisé par Stuart Townsend en 2007 et sorti en 2008. Synopsis[modifier | modifier le code] Le film rend compte des actions de protestation (Voir l'article Manifestations de 1999 à Seattle) qui ont entouré la tenue de la réunion de l'Organisation mondiale du commerce à Seattle en 1999. Film de fiction basé sur des faits réels, il donne la parole aux différents protagonistes d'un évènement qui a marqué la première manifestation de grande ampleur du mouvement altermondialiste. Fiche technique[modifier | modifier le code] Titre original : Battle in SeattleRéalisation : Stuart TownsendScénario : Stuart TownsendDécors : Kirsten FransonPhotographie : Barry AckroydMontage : Fernando VillenaProduction : Mary AloeSociété de distribution : Metropolitan FilmExportBudget : 8 000 000$Pays d'origine : États-Unis, Canada, AllemagneFormat : 1,85:1 - 35 mmGenre : DrameDate de sortie :

Résumé de : Les femmes de droite d'Andrea Dworkin Je vais vous résumer Les femmes de droite d'Andrea Dworkin. Le livre date d'il y a trente ans ce qui explique par exemple qu'elle évoque le viol conjugal en soulignant qu'il est autorisé. Je résume ce livre en réaction aux nombreux textes réagissant au tumblr des femmes anti féministes. Dans la préface, Christine Delphy souligne qu'à part Dworkin peu de féministes ont évoqué la sexualité hétérosexuelle dans une société patriarcale. On a revendiqué le droit des femmes à se prémunir des conséquences de cette sexualité via la contraception et l'IVG. Résumé de Dworkin. Dworkin aborde ensuite le sujet de l'IVG. Les femmes de droite dénoncent l'IVG car pour elles, cela a participé à l'avilissement sexuel des femmes. Dworkin évoque ensuite la peur de l'homosexualité masculine qui constitue un outil de contrôle des hommes. Pour Dworkin, les femmes de droite haïssent les homosexuels car pour elles, ils se passent des femmes. Elle évoque ensuite l'anti féminisme qui se développe selon 3 axes :

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