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Soyez galant, ça rend les femmes bêtes

Soyez galant, ça rend les femmes bêtes
Pour beaucoup de femmes, la galanterie est souvent l’envers de la goujaterie. Ont-elles tort de penser que ces marques d’attention sont une manière déguisée de les circonvenir ? D’amortir leur jugement critique ? De les convaincre de leur faiblesse ? Première expérience de galanterie«Lors d’un séjour d’études aux Etats-Unis, alors que j’avais 19 ans, le premier étudiant américain qui m’a demandé une "date" est venu me chercher dans sa voiture pour m’emmener au cinéma. Les adeptes de la galanterie affirment qu’il s’agit d’une simple marque de politesse, un «acte de courtoisie dans un monde de brute». Le concept du «sexisme bienveillant»En 1996, Peter Glick (de l’Université de Lawrence) et Suzan Fiske (de l’Université de Princeton) montrent qu’une attitude de mépris, de sexisme ou de racisme peut s’exprimer de deux manières : hostile ou bienveillante. La galanterie est-elle l’envers du sexisme ? La galanterie maintient-elle la femme en état d’infériorité ? Related:  Ségrégation, stéréotypes

Purdah Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Deux femmes afghanes portant le tchadri traditionnel. Purdah ou Pardaa (urdu : پردہ, hindi : पर्दा signifiant littéralement « rideau ») désigne une pratique empêchant les hommes de voir les femmes. Le purdah prend deux formes : ségrégation physique entre les sexes et obligation aux femmes de couvrir leur corps et de cacher leurs formes. Le purdah existe sous plusieurs formes dans les communautés hindoues et musulmanes principalement du sous-continent indien[1] et des pays arabes[2]. Histoire[modifier | modifier le code] La pratique du purdah s'est probablement développée en Perse et s'est ensuite répandue dans les pays voisins. Pratique[modifier | modifier le code] Le vêtement caractéristique du purdah est la burqa, invention récente du mouvement salafiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Pays et régimes pratiquant le purdah[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

500 bonnes raisons d’en finir avec le patriarcat 500 raisons concrètes, 500 exemples tirés du quotidien pour alimenter notre colère... Si vous ne savez plus quoi répondre à tous ceux qui osent encore vous dire, sans rougir « De toute façon, être féministe ça sert plus à rien », « les féministes sont toutes des frustrées anti-mec ». Si parfois le découragement vous gagne et que vous ne savez plus trop pourquoi vous luttez. Voici quelques raisons tirées du quotidien par des femmes et des hommes qui pourront peut-être vous redonner de l’inspiration. 1/ Parce que quoi qu’on n’en dise, les choses n’ont pas beaucoup changé et rien n’est réglé. 2/ Parce que c’est dégueulasse que, quand une femme se promène le soir et qu’il lui arrive des ennuis, si elle a le malheur d’être en jupe courte, on considère que "quand même, elle l’a un peu cherché". 3/ Parce que quand un gamin est placé en crèche ou en nourrice, c’est parce que Maman travaille et non pas parce que Papa ET Maman travaillent. 28 / Pour qu’à travail égal, il y ait salaire égal !!!!!!!!

Cent ans d'antiféminisme L'antiféminisme a de longues racines: il n'est pas vain de le rappeler. Il n'est donc pas apparu le 6 décembre 1989. Il naît en même temps que le féminisme, ici comme ailleurs. Marie Gérin-Lajoie conserve dans ses papiers un article de journal qui compare les membres du Conseil national des femmes du Canada (créé en 1893) «à d'horribles femmes modernes qui veulent établir la suprématie du genre féminin sur la terre». Les féministes ne sont pourtant pas nombreuses: quelques dizaines sans doute. La grande campagne suffragiste canadienne de 1913 suscite, dans Le Devoir, la publication d'une série d'articles virulents contre le féminisme, sous la plume du fondateur lui-même, Henri Bourassa. Entêtement et ignorance À partir de 1922, un comité se forme pour réclamer le droit de vote des femmes au Québec et le droit pour les femmes d'être admises au Barreau. Les quotidiens reproduisent à l'envi ces propos, les caricaturistes s'en donnent à coeur joie. Nécessaire militantisme Féminisme radical

Barbie, trop bête pour être ingénieure : Mattel s'excuse Mise à jour vendredi 21 novembre : Mattel s’est excusé sur la page Facebook officielle de Barbie, estimant que «le portrait de Barbie dans cette histoire-là ne reflète pas la vision de la marque concernant les valeurs de Barbie. Nous pensons qu’il faut donner aux filles les moyens de comprendre que tout est possible et qu’elles vivent dans un monde sans limites.» L'ouvrage a également été retiré d'Amazon. Barbie est une femme indépendante, une vraie. Il était donc temps qu’une Barbie ingénieure fasse son apparition dans l’univers Mattel. Première à répliquer, une ingénieure en informatique (une «vraie» cette fois), Casey Fieseler, qui a proposé une version réécrite du bouquin, appelé Barbie, remixed : I (really !) De nombreux détournements ont par ailleurs été mis en ligne sur Twitter (avec le hashtag #FeministHackerBarbie) et regroupés par les sites de The Verge et Identities.Mics. («Retire tes mains de ce câble, Steven. Kim HULLOT-GUIOT

Ces études à la con qui nous prennent pour des connes Les dangers du neurosexisme à travers le portrait-robot de «Gwendoline», LA femme telle qu'elle est décrite par des pseudo-études scientifiques. Mi-janvier, le psychologue évolutionnaire, Jesse Bering, a écrit un article pour Slate.com, où il présentait quatre manières dont les femmes avaient évolué pour se protéger des viols lorsqu’elles ovulaient. Son article a déclenché de violentes critiques, au sein de Slate et sur des sites scientifiques notamment. Plusieurs journalistes de Double X, le site féminin de Slate, ont écrit une réponse à son article, et Jesse Bering a lui-même écrit une réponse à ces critiques. Nous publions en même temps le premier article de Bering, une des réponses de Double X, la réponse aux réponses de Bering, ainsi qu’un article de Peggy Sastre sur le problème des féministes avec la psychologie évolutionnaire et enfin un article de Titiou Lecoq qui porte plus généralement sur les études scientifiques et «la femme». Le portrait-robot de Gwendoline Et donc: Je sais.

Les femmes combattent-elles ou intériorisent-elles les stéréotypes Les femmes conduisent moins bien que les hommes. Les hommes ne peuvent pas faire plusieurs choses en même temps. Les voitures sont des jeux de garçons. Les poupées sont des jeux de filles. Les stéréotypes de genre sont nombreux, et toute campagne publicitaire qui les utilise enflamme les réseaux sociaux. Difficile de se reconnaitre dans ces stéréotypes…les réseaux sociaux expriment, en réalité, cette impatience grandissante aux changements. Du 3 mars au 8 mars, Womenology et aufeminin.com ont décidé de mettre en lumière comment certains stéréotypes de genre ralentissent l’égalité. Nous publierons des résultats d’études, des interviews, et des vidéos liées au sujet des stéréotypes. Un hashtag #Halteauxstereotypes est créé dans le cadre de cette initiative. Les femmes intériorisent-elles ou combattent-elles les stéréotypes de genre (1/2) Depuis l’émancipation féminine, les individus, et les femmes plus particulièrement, n’ont eu de cesse de combattre les injustices des rapports de genre.

Face ils gagnent, pile je perds – Le terrible dilemme des feministes. | L'air de rien… Traduit depuis The Terrible Bargain We Have Regretfully StruckPublié par Melissa McEwan le 14 août 2009 sur shakesville.com [Trigger Warning] C’est la réputation des féministes et aussi ma propre réputation cultivée depuis cinq ans grâce à ce blog, pourtant, non, je ne déteste pas les hommes. Beaucoup de misogynes détestent les femmes parce qu’un jour, une femme leur a fait un sale coup et ils s’en servent pour justifier leur haine de toutes les femmes. La plupart des lettres de menaces que je reçois vient d’hommes. Mais je ne déteste pas les hommes, parce que je joue selon des règles différentes. Il y a aussi quelques hommes que je déteste probablement, des hommes pour qui j’ai un profond mépris, mais ce n’est pas parce qu’ils sont des hommes. Non, je ne déteste pas les hommes. Il serait cependant juste de dire que je n’ai pas facilement confiance en eux. Ma méfiance n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, une conséquence des actes de violence et d’humiliation que j’ai subis. J'aime :

Déconstructions des clichés les plus courants au sujet du féminisme. Il y a quelques jours, j’ai été invitée par Biaise sur twitter à co-écrire une FAQ du sexisme avec tout plein de beau monde tout partout. Beaucoup ont participé, tous n’ont pas signé à la fin (parce qu’ils n’avaient pas envie ou parce qu’ils ne se sont pas manifestés), mais en tout cas, je suis fière de vous présenter cette FAQ à présent terminée. J’espère de tout cœur que cet article commun permettra de chasser un peu les idées reçues liées au féminisme ! À noter que ce texte est donc, totalement libre de droit. ** »LE féminisme »** Pour des raisons évidentes de simplicité, il est courant d’employer le terme féminisme au singulier (nous l’employons d’ailleurs parfois dans cette FAQ). **Qu’est-ce que le sexisme ? **Quelques autres FAQ au sujet du féminisme. « Oui, mais regarde, y’a plein de femmes que ça ne dérange pas. » Tout comme beaucoup de femmes s’opposaient au droit de vote des femmes, les noir-e-s n’étaient pas tou-te-s opposé-e-s à la ségrégation.

5 techniques de domination La technique 4, dans le débat sur le mariage homosexuel. Les opposants ont prétendu: 1) que cette loi ne concernerait qu'une très faible minorité de la population, et qu'on ne devait donc pas changer le droit pour complaire à si peu de monde (*) 2) que l'homosexualité de masse est un danger pour la société qu'il ne faut pas cautionner officiellement. (**) Il faut savoir ! On ne peut pas à la fois prétendre que ça ne concerne quasi personne et que ça concernerait tellement de monde que cela mettrait en péril la continuation de la société. (*) Comme d'ailleurs les lois en faveur des handicapés.

Du hasard comme cache-sexe | Atlantes & Cariatides Graffiti – septembre 2014 – Paris 20ème – Photo Atlantes & Cariatides Lors d’une interview datant des années 60 projetée sur les murs de l’exposition qui lui est consacrée au Grand Palais, Niki de Saint Phalle, qui vivait alternativement en France et aux USA, déclarait : « Si les Noirs et les femmes s’unissaient, ils feraient des merveilles. » Cinquante ans plus tard, nous ne sommes pas sûrs que les merveilles attendues soient là, mais un évènement n’a pas manqué de nous intéresser. Le 3 octobre 2014 avait lieu la première représentation des Nègres de Jean Genet mise en scène par Robert Wilson au théâtre de l’Odéon à Paris. « Cette pièce, je le répète, écrite par un Blanc, est destinée à un public de Blancs », écrivait l’auteur à propos de ce qu’il présentait comme une clownerie. Le public était « blanc » en ce début de saison théâtrale et les Nègres joués par des acteurs « noirs francophones » comme s’en ébahissait une journaliste le matin sur France Inter. J'aime : J'aime chargement…

La place des femmes dans les films s'améliore, mais très peu Quelle est la place des femmes dans le cinéma? Plusieurs études tentent de répondre à cette question depuis 2007. Women in film en a regroupé plusieurs sous forme de graphiques, pour dresser un tableau de la situation des femmes dans l'industrie cinématographique, notamment entre 2010 et 2014. L'un des principaux outils sur ce sujet est le test de Bechdel. Pour passer ce test, un film: 1) doit comporter au moins deux femmes, 2) qui doivent parler ensemble 3) à propos d'autre chose que d'un homme. Seuls 55% des films sortis en 2014 ont réussi le test de Bechdel, contre 67% en 2013. Néanmoins, la proportion de films qui réussit le test augmente au fil des ans: Women in Film s'appuie aussi sur un rapport d'Annenberg, l'école de communication et de journalisme de l'Université de Californie du sud. En mars 2014, le site Purebreak racontait que les fans de la saga Hunger Games étaient révoltés contre les choix faits par les MTV Movie Awards dans la catégorie «meilleur héros».

Tampons trop taxés : quand le sexisme se cache dans les détails L’Angleterre se déchire autour d’un tampon et d’une serviette hygiénique. Ces protections hygiéniques indispensables aux femmes sont classées dans la catégorie des “biens non-essentiels, de luxe”, et à ce titre elles sont soumises à une TVA de 5%, alors qu’un steak de crocodile par exemple n’est pas taxé. Cherchez l’erreur. C’est cette réalité aberrante qui a conduit un collectif à lancer une pétition en 2014 en Angleterre pour leur détaxation. Au Canada, une campagne similaire a été lancée, “No tax on tampons”, tandis qu’en Suède les médias ont consacré 2014 “année des règles” tant le tabou n’est plus. “De fait c’est un produit de première nécessite” De quoi ravir les associations féministes. L’idée de détaxer serviettes et tampons ? Pour Géraldine Franck, qui travaille dans un centre médico-social, il est frappant de constater l’impossibilité de mettre à disposition gratuitement ces produits d’hygiène. “Les marques contribuent à l’auto-culpabilisation des femmes” Publicité

Le capitalisme est né du corps des femmes Les penseurs et historiens marxistes considèrent que l'avènement du capitalisme est un passage obligé, nécessaire - une «condition historique préalable» pour reprendre la terminologie de Marx. L'avènement du capitalisme aurait, dans cette perspective, permis de vaincre les structures de pouvoir du féodalisme et d'ouvrir la possibilité de «dépasser les contradictions du capitalisme» - de faire la révolution prolétarienne, donc. La philosophe marxiste et féministe Silvia Federici, professeure émérite de sciences sociales à l'Université Hofstra remet en question cette vision de la «transition au capitalisme dans un magistral ouvrage, Caliban et la Sorcière, paru il y a dix ans en anglais et traduit dans de nombreuses langues mais qui n'est disponible en français que depuis quelques mois. Peu connue du public francophone S. Les principales victimes de cette «contre-révolution» ont été, selon S. Pourquoi Caliban et la Sorcière? Il s'agit là en tout point d'un livre remarquable. Close

[French] La critique littéraire est-elle sexiste? Il y a deux semaines, nous avons publié une sélection de douze romans particulièrement réussis parus cette année: cette petite coterie d’écrivains talentueux se composait de… douze hommes. On laissera aux statisticiens le soin de calculer la proportion de femmes. Les réactions ne se sont pas faites attendre : une certaine alaska44 nous félicitait pour «l’article le plus sexiste (…) de l’année»; Anis de Litterama saluait la mise en avant d’un «patrimoine viril comme on les aime». Voici justement que le site Babelio établit une liste des auteurs les plus chroniqués par la presse depuis juin 2011. Par ailleurs, il est possible de consulter les livres les plus critiqués par les utilisateurs du site, cette fois. Il faut bien entendu comparer les deux listes, celle des journalistes et celle des internautes, avec précaution. Les rédactrices du site avaient examiné les suppléments et revues littéraires anglo-saxonnes sur l’ensemble de l’année 2010. David Caviglioli

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