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Bernard Stiegler : « Les gens qui perdent le sentiment d’exister votent Front national »

Bernard Stiegler : « Les gens qui perdent le sentiment d’exister votent Front national »
Bernard Stiegler, dans son bureau parisien, en 2013 - Audrey Cerdan/Rue89 En lisant le livre de Bernard Stiegler, « Aimer, s’aimer, nous aimer » (Galilée, 2003), on peut ressentir un sentiment de découragement. Le philosophe explique dans son livre que les électeurs FN sont, comme beaucoup d’entre nous dans cette société malade, victimes de troubles narcissiques. Pour s’en sortir, ils ont la particularité de désigner des boucs émissaires. C’est un symptôme, une façon d’évacuer le mal-être. Il est impossible de discuter avec des troubles et des symptômes (seuls les psys savent faire). Je suis allée demander à Bernard Stiegler ce que la presse peut et doit faire au lendemain des élections européennes, qui ont vu le FN atteindre le score de 25% des votants. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Une conférence, ce samedi Rue89 : Dans « Aimer, s’aimer, nous aimer », vous dites que les électeurs FN souffrent d’un défaut de « narcissisme primordial ». Les caissières disparaissent... Related:  Racisme institutionneldroite extrème

FN : la presse allemande fustige les élites françaises Régionales 2015 En Ile-de -France, la campagne tourne à l’invective Au coude-à-coude dans les sondages, les deux principaux candidats s’opposent dans une campagne dure. Les attaques de Bartolone contre Pécresse ont suscité un... Grand Est : Philippot donné battu, de peu, par Richert EXCLUSIF + DOCUMENT - Malgré le maintien du candidat socialiste, la droite pourrait battre le FN dimanche dans la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine,... Politique Pourquoi le FN pourrait ne pas gagner de région Plusieurs éléments peuvent encore priver le parti d’extrême droite d’une victoire au second tour. Quand le trésorier du FN conseillait à Marine Le Pen de se renflouer sur le dos de l'Europe POLITIQUE - "Nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen et si nous obtenons des reversements supplémentaires." Ces mots signés par le trésorier du Front national, Wallerand de Saint Just, sont extraits d'un mail adressé en 2014 à Marine Le Pen, et révélé ce mercredi 29 mars par Le Monde. Le quotidien du soir publie une série d'éléments saisis en perquisition par les enquêteurs au siège du FN, et qui attestent selon eux d'un "système frauduleux" mis en place avec l'aval de la présidente du parti. Outre une alerte sur les finances frontistes adressée en juin 2014, sont également cités plusieurs documents comptables comportant des mentions explicites, comme "économies dues aux députés européens" ou "économies avec européennes". Le rapport des policiers accablant Côté policier, la conviction est faite que le FN avait sciemment mis en place un "système frauduleux". Une accusation "risible" À voir également sur Le HuffPost: Contactez-nous

How I became a morning person (and why I decided to make the change) – Medium Five years ago, I decided to become a morning person. It didn’t come naturally to me. When I had to wake up early—for a meeting, an event, or class—it was like the vignette above. But I was fascinated by the potential of mornings. As a natural night owl, I knew I needed a plan if I wanted to avoid the mistakes of my previous early mornings. It worked. Here are the lessons I’d share with anyone who wants to wake up early. Coffee, light, and something to do These are my ingredients for a successful morning routine. Don’t underestimate the importance of light in waking up. Having something to do is part of “how to wake up early,” but for me it’s also why I wake up early. Even with coffee, light, and something to do, it’s tough to wake up early without making some adjustments to your evening routine. The nights before Be honest about how much sleep you need, and how much you get. Pay attention to how food and drink affect your sleep.

Le FN fait carton plein dans les casernes des gendarmes mobiles et des gardes républicains ! Contrairement à ce que laisse sous-entendre le cliché pris à Notre-Dame-des-Landes, le gendarme mobile ne vote pas massivement "Blanc". Il y a un mois, nous avions diffusé une succincte enquête sur les candidats CRS membres du Front National [1]. Après avoir souligné les accointances publiques et assumées entre CRS et FN, nous nous penchons cette fois-ci sur les gendarmes. Et plus spécifiquement sur les gendarmes mobiles et gardes républicains. En juillet 2014, était publiée une étude de l’IFOP qui démontrait le vote très « bleu marine » des gendarmes mobiles et gardes républicains lors des présidentielles de 2012. L’IFOP avait analysé les résultats de 2012 dans les bureaux de vote "abritant dans leur périmètre une caserne de la gendarmerie mobile en milieu urbain". Nous avons ainsi repris la même méthode pour analyser le scrutin du 1er tour des régionales [2]. En Ile-de-France, les gendarmes mobiles et gardes républicains ont voté massivement Front National. Ouille ! Oui, c’est vrai.

Non à "l’invasion" des migrants ! Les milliers de migrants, je préfère parler de « réfugiés », variables d’ajustement de l’ordre capitaliste, ne sont pas des bébés phoques, et c’est peut-être regrettable pour eux, mais bel et bien nos semblables, nos frères, fuyant surtout la guerre, nos sales guerres, dans des pays que « l’occident » a pillé pendant des siècles, en toute impunité, sans scrupules, et cassé aujourd’hui (Libye, Syrie, Irak, Afghanistan), pour des raisons très humanitaires : pétrole, métaux précieux, néocolonialisme, intérêts géostratégiques, orgies des multinationales... L’Europe est confrontée à la plus grave crise migratoire depuis la Deuxième guerre mondiale ; et le système dit « néo-libéral », les impérialismes occidentaux, en sont, ne nous lassons jamais de le dire, les responsables. Des milliers de « non Blancs » : 340 000 pour les 7 premiers mois de l’année, se pressent aux frontières de l’Union européenne. 340 000 ! Passons aux choses sérieuses.

DÉBATS : les idiots utiles du FN avec Jacques Rancière Cet interview est tout à fait passionnant et je crois que ce n’est pas un hasard si Jacques Rancière en arrive à cette analyse, comme certains philosophes de cette génération, ils partagent un souci qui me paraît fondamental dans ces temps de crise, celui disons des « petits », des humbles. La République à laquelle nous sommes tous attachés devient effectivement un modèle élitiste et donc capable de favoriser l’extrême-droite raciste, xénophobe si elle perd sa dimension « sociale », populaire, celle qui reconnaît l’existence du droit du peuple à l’insurrection et de la lutte des classes, un mélange de spinozisme et de Marx. C’est pour cela que pour ma part je crois que sans les communistes, pas les radicaux à la Mélenchon quels que soient les mérites de ce dernier, non l’ancrage dans la classe ouvrière et dans les couches populaires, le modèle républicain est menacé et se retourne en son contraire. Il n’est pas sûr qu’il y ait contradiction. Oui, probablement. « Où est la gauche ?

Avec le Front national vu par "Chez Nous", le cinéma français s'incruste dans la présidentielle POLITIQUE - "Dévoiler la supercherie qu'est le populisme". Dans le dossier de presse du film "Chez Nous" de Lucas Belvaux, au cinéma ce mercredi 22 février, c'est bien de politique dont il s'agit. L'objectif est limpide: alerter le public sur le péril frontiste. "La présidentielle approchant, il m'apparaissait urgent de faire ce film", explique le cinéaste, assumant parfaitement l'inscription de son long-métrage dans le calendrier électoral. Honnie par les cadres du Front national qui réclament que le budget du film soit ajouté aux comptes de campagne des adversaires de Marine Le Pen, cette fiction engagée qui sort en pleine campagne présidentielle est un objet inédit dans pareil contexte. Le faux précédent de "Féroce" Ce n'est pas la première fois qu'une oeuvre de cinéma inspirée par le Front national sort pendant une campagne présidentielle. Nous sommes alors loin (très loin) de "Chez Nous". "Les choses changent" Quel impact? Mais pour quel impact? À voir également sur Le HuffPost:

Le FN loin des mythes, dans l'isoloir, par Sylvain Crepon & Joël Gombin (Le Monde diplomatique, avril 2014) Beaucoup d’affirmations péremptoires sont avancées dès que l’on parle du Front national. Il est nécessaire de les déconstruire. Un vote bourgeois et conservateur ? C’est que, depuis le début des années 2000, le degré de polarisation sociale s’est fortement accru : ceux qui votaient déjà peu en faveur du FN (les cadres et professions intellectuelles supérieures, les professions intermédiaires dans le secteur public ou associatif) votent de moins en moins pour lui ; ceux qui votaient déjà beaucoup pour lui (ouvriers, mais aussi contremaîtres, agents de maîtrise, employés de commerce, petits indépendants...) le font de plus en plus. Du PCF au FN ? L’interprétation de ce vote ouvrier a suscité une polémique il y a quelques années. Trois logiques : les dégâts de la désindustrialisation, la peur du déclassement, les frustrations face aux inégalités Les reconfigurations géographiques. Il faut ajouter à cela que le Front national a des électorats plutôt qu’un électorat.

Vingt assistants du FN au Parlement européen visés par une procédure pour fraude Ces assistants des députés frontistes au Parlement européen sont suspectés par le président Martin Schulz de ne jamais travailler pour l'Union européenne Déjà visé par une enquête judiciaire à Paris, ouverte pour blanchiment en bande organisée, le Front National va devoir faire face à un deuxième front. Les instances du parlement européen ont en effet saisi, lundi 9 mars, l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF), des cas litigieux de 20 assistants parlementaires engagés par les 24 députés européens du parti dirigé par Marine Le Pen. Ces assistants sont pour la plupart présents dans l’organigramme du FN, certains d’entre eux occupant des postes stratégiques : conseillers spéciaux de Marine Le Pen – cinq assistants européens – , ou au cabinet du président d’honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, - 3 assistants européens. Un préjudice qui dépasserait 7, 5 millions d’euros Le préjudice dépasserait sur la législature actuelle un montant de 7 500 000 euros.

Aix : Les loups sont entrés dans la fac Sciences-Po à Aix envahie par les fachos hier soir (photo © Florian Zwojsczyki) Voilà un avertissement sans frais mais qui augure ce qui pourrait arriver demain si le Front National s’emparait du pouvoir. Hier à Aix dans les locaux de Sciences Po était organisé une conférence sur un sujet brûlant « Comprendre et combattre le FN en PACA ». Quelques minutes seulement après la présentation des différents intervenants, la salle a été envahie par de jeunes extrémistes particulièrement violents se réclamant d’Action Française et du GUD, deux organisations d’extrême-droite proches du Front National. Vêtus de la parfaite panoplie du petit fasciste décérébré, blousons noirs et beiges, casquettes rivées sur la tête et brandissant des drapeaux dont une banderole « Socialistes Assassins », ces extrémistes menaçants sont montés sur les tables et ont vainement tenté de provoquer le public qui a su garder son calme et éviter le pire. Mr Pink J'aime : J'aime chargement… Dans "extrême-droite"

Les trois affaires qui menacent Marine Le Pen et le Front national Le FN et sa présidente sont cités dans six affaires distinctes : les assistants européens, le financement des campagnes, la sous-évaluation de son patrimoine, les photos de Daech, les assistants du Nord-Pas-de-Calais et les documents policiers. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Les affaires Fillon auraient pu être une occasion rêvée pour Marine Le Pen de brocarder le « système », pour jouer sur la corde du « tous pourris » et de se présenter comme la candidate irréprochable. La discrétion de la présidente du Front national a donc peut-être à voir avec les six fronts judiciaires auxquels doit faire face son parti à la veille l’élection présidentielle. 1. Les assistants parlementaires européens Marine Le Pen inquiétée De quoi s’agit-il ? Les vingt-trois députés européens Front national emploient, comme le leur permettent les règles européennes, une soixantaine d’assistants parlementaires pour les aider dans leur mandat depuis leur élection en 2014. Où en est l’affaire ? 2. 3. 4.

Marion Maréchal-Le Pen et Robert Ménard: un duo pathétique et ridicule Marion Maréchal-Le Pen et Robert Ménard incarnent en politique le ridicule qu’il faut prendre au sérieux. La journée de mercredi est venue confirmer ce qu’il faut bien considérer comme un phénomène politique inédit depuis les années 30 : il est possible de tenir un discours délirant et être en capacité de recueillir le suffrage massif d’électeurs dupes. C’est tout à la fois sidérant et atterrant. Donc, Marion Maréchal-Le Pen et Robert Ménard, les Palmade et Robin du rire frontiste, ont fait meeting commun à Toulon, dans le cadre de la campagne des Régionales en PACA. Commençons par le show Ménard. Avant même le meeting de Toulon, Robert Ménard avait lancé l’opération de promotion de sa "Garde biterroise". "Je veux retrouver notre France, celle de Louis XIV..." Le préfet a mis en garde Robert Ménard contre cette initiative, qui risque d’engendrer plus de problèmes de sécurité qu’elle n’en résoudra. Cette extrême droite qui ne s’est jamais remise de sa défaite de l’affaire Dreyfus

Enquête. Au cœur de la fachosphère de Trump Nationalistes, suprémacistes blancs, néonazis, néoréacs, paléolibertariens, islamophobes… La campagne de Donald Trump a réveillé de nombreux extrémistes, déterminés à tirer profit de sa victoire. La campagne de Donald Trump, durant laquelle il a partagé des mèmes racistes avec ses millions d’abonnés sur Twitter, a donné à l’Alt Right (l’ultradroite ou “droite alternative”) l’occasion d’injecter racisme et misogynie dans le débat politique américain. Rien de tout cela n’aurait eu lieu si Trump n’avait pas endossé le rôle de “troll en chef”. Déjà admiré par les extrémistes pour sa croisade à propos de l’acte de naissance d’Obama, Trump les a réellement conquis quand il a annoncé sa candidature à la Maison-Blanche en promettant de construire un mur pour faire barrage aux criminels et aux “violeurs” mexicains. Cette déclaration lui a valu les louanges des nationalistes blancs, des néonazis, des membres du Ku Klux Klan et des milices armées. Les “gaffes” de Trump Fenêtre d’Overton Transition

Un racisme qui vient d'en haut Le schéma est ancien, hérité de Platon : il y aurait d’un côté la plèbe, « bas-ventre » du corps social, de l’autre les philosophes-rois qui en forment la tête. Par exemple, les partisans des politiques d’immigration menées depuis vingt ans ne cessent d’afficher leur « raison » et d’invoquer les « émotions » et les « peurs des Français ». Ils se disent « à l’écoute » des « émotions populaires » – la formule, glaciale, est de Lionel Jospin – dans le but de les contenir. Les résultats électoraux confirment cette hypothèse : les régions les plus touchées par le vote FN ne sont pas celles où il y a le plus d’immigrés ou d’étrangers, mais souvent celles où les élus ont rivalisé de démagogie et de xénophobie avec le FN. Cette banalisation des stéréotypes racistes ou xénophobes doit beaucoup, également, aux faiseurs d’opinion que sont les grands médias. La bataille du vocabulaire Bruno Mégret a toujours accordé une extrême importance au vocabulaire. « Fanatisme : la menace religieuse »

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