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Vous avez dit « enculé »

Vous avez dit « enculé »
L’incident est atypique. Il m’arrive souvent de reprendre les gens qui emploient le terme d’ "enculé", avec des collègues ou des amis d’amis ; ce qui s’ensuit est généralement une conversation trop longue et souvent pénible pendant laquelle la personne avec qui je parle essaie de prouver qu’elle est dans son droit. Les arguments sont toujours plus ou moins les mêmes. Il existe une panoplie relativement standard. L’une des premières justifications est de signifier, d’une façon ou d’une autre, que si le terme est fort c’est que la faute est grave : "C’est vraiment un connard". Ici possible digression de la part de mon interlocuteur : on me fait remarquer que des femmes aussi se font enculer, donc utiliser le terme ne renvoie pas nécessairement aux pédés, et donc n’est pas nécessairement homophobe. Un enculé, donc, c’est un pédé. Quelle est la différence entre traiter quelqu’un de sale enculé et traiter quelqu’un de sale bougnoule ? Les mots sont importants. Related:  ghumaisaACTIVISME

Agroécologie : quand Bastamag voit ce qu'il croit Le 19 juillet dernier, le journal altermondialiste en ligne Bastamag publiait un reportage sur la ferme expérimentale agroécologique du Mas de Beaulieu, en Ardèche, gérée par l'association Terre et Humanisme, qui sont des disciples du quasi-gourou Pierre Rabhi : La lecture de ce papier provoquait forcément un grand moment de perplexité : comment croire ce que dit l'article, à savoir que des gens qui cultivent sur un sol très difficile sans aucun pesticide et en utilisant trois à quatre fois moins d'eau que les autres agriculteurs parviennent à obtenir des rendements tout à fait comparables à ceux de la concurrence productiviste ???? Comment un tel miracle agronomique est-il possible ? Arrosent-ils leurs plantations avec de l'eau de Lourdes ????? « Oui mais, les stagiaires, qui payent, ils sont là en formation, c'est normal qu'ils payent, en plus ils ralentissent le travail des autres qui doivent les former », entend-on déjà. Ha bon ? Mais même pas.

Thoreau, derrière la légende 09 novembre 2015 Texte inédit pour le site de Ballast Henry David Thoreau, l’au­teur du célèbre Walden ou la Vie dans les bois, serait le père de la déso­béis­sance civile paci­fique et non-vio­lente : un mythe à démê­ler. ☰ Par Émile Carme La prison plutôt que l’injustice « Le temps émousse le tran­chant d’une pen­sée ; les héri­tiers poli­tiques de ceux qui la com­bat­taient alors s’e­nor­gueillissent à pré­sent de ses lauriers. » Les his­to­riens ont cou­tume de situer le début de l’es­cla­vage aux États-Unis en 1619 : une ving­taine d’Africains, trans­por­tés à bord d’un navire espa­gnol diri­gé par des com­mer­çants hol­lan­dais, foulent le sol du Nouveau Monde. The Last Moments of John Brown, 1884, par Thomas Hovenden John Brown ou la lutte armée L’homme, un Blanc né dans le Connecticut en 1800, fonde The League of Gileadites en réac­tion à l’a­dop­tion de ladite loi. « Thoreau, bien loin de condam­ner sa vio­lence, s’af­fiche comme l’un de ses plus ardents défenseurs. »

Le coût économique de l’homophobie - Adebisi ALIMI En tant que gay vivant au Nigeria, j'ai dû choisir entre ma sexualité et mon travail. En 2004, je venais de terminer l'université et j'étais au début de ma carrière d'acteur. Je jouais un rôle – celui de Richard, le fils unique d'une famille riche qui avait une liaison avec la bonne – dans Roses and Thorns, un feuilleton populaire diffusé à une heure de grande écoute par Galaxy Television, l'une des chaînes les plus populaires du pays. (Pour mémoire : Homophobie et tyrannie, le commentaire de Nomi Wolf) Cette année, le Nigeria et l'Ouganda mettent en place des lois antigay draconiennes qui suscitent un débat sur les droits humains à l'échelle de la planète. (Lire aussi : Des prisons réservées aux homosexuels bientôt en Turquie?) Pourtant, les dirigeants homophobes d'Afrique négligent un point : la protection juridique n'est pas seulement une question de droits humains, c'est aussi une question économique. Un économiste de l'Université du Massachusetts à Amherst, M.V.

– Westworld incarne avec brio la culture pornographique. Ces plaisirs violents ont de violentes fins, Westworld incarne avec brio la culture porno par Susan Cox publié sur FEMINIST CURRENT, le 8 décembre 2016 Contrairement à la science-fiction fleur bleue des décennies passées, dans laquelle les humains courent après l’Intelligence Artificielle qui résoudra les grands mystères de l’univers, dans la série Westworld produite par HBO, les actionnaires d’une multinationale balancent une quantité hallucinante de capital dans le développement technologique, juste pour que des hommes puissent violenter des robots sexuels plus réalistes. Aujourd’hui, cette vision semble proche de la réalité. Westworld met en évidence l’amère vérité de ce qui se déroule à l’ère du porno sur Internet et démasque les « plaisirs sadiques » de notre culture de consommation (porno, jeux vidéos violents, prostitution), dans un saisissant portrait d’une nécrophilie débridée. *Attention SPOILER : la suite du texte révèle le contenu de la série* Enregistrer WordPress:

Surveille ton langage ! | Brasiers et Cerisiers Si vous avez été envoyé vers cet article par un lien posté suite à vos propos, prenez le temps de le lire, au calme, sans a priori. Vous verrez qu’au final, il n’ y a rien de dramatique. Une société de dominations Nous vivons dans une société (ou un agglomérat de sociétés connectées) qui baigne dans les oppressions diverses et variées : racisme, sexisme, homophobie, biphobie, lesbophobie, transphobie, classisme, validisme… Depuis notre naissance, selon notre milieu et notre parcours, de nombreux facteurs influencent notre façon de penser, parler, agir : éducation familiale et scolaire, culture (livres, cinéma, chansons, télé-poubelle ou télé-qualité, patrimoine…), publicités, rencontres, administrations publiques et privées, compositions et ambiances de nos lieux de travail et de loisirs, hasards de la vie. Renforcement des oppressions. L’usage de ces termes dans la vie courante renforce ces systèmes de dominations. Pour résumer : Evident ? Pas tant que ça. Ce n’est pas un drame.

Oui, «PD», c’est homophobe A l'occasion de la journée internationale de lutte contre l'homophobie, nous republions cet article sur l'utilisation du terme «PD» et sur les conséquences que cela peut engendrer. Vous l’avez sûrement déjà vu passer tant elle est devenue virale: une décision du Conseil des prud’hommes de Paris, qui considère que le terme de «PD» adressé à un coiffeur n’est pas homophobe, a fait bondir la twittosphère. Postée par le journaliste Mathieu Brancourt, voilà ce qu’elle disait: «En se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, le Conseil considère que le terme de “PD” employé par la manager ne peut être reconnu comme propos homophobe car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes.» L’injure en question était contenue dans un SMS envoyé par erreur par la patronne de l’employé. Retournement du stigmate Usage péjoratif «Agression verbale»

La bave du Krapo | Le blog du dessinateur Krapo L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps. Craignant de faire son coming-out, une adolescente britannique a mis fin à ses jours Le 10 septembre dernier, Lizzie Lowe, une adolescente de 14 ans, a été retrouvée pendue dans un parc de Didsbury, une ville de la banlieue de Manchester. Sous le choc, ses parents, ses camarades d’école et ses professeurs ont été dévasté.e.s par le geste incompréhensible de cette jeune fille enjouée et intelligente, qui s’investissait dans de nombreuses activités culturelles et sportives. Aujourd’hui, les raisons qui ont poussé Lizzie Lowe à mettre fin à ses jours semblent plus claires, mais non moins bouleversantes. UNE JEUNE FILLE EN SOUFFRANCE L’enquête a révélé que la jeune adolescente pensait être lesbienne et craignait de faire son coming-out auprès de ses parents. «Ça n’aurait pas été une surprise. L’officier de police chargé de l’enquête Nigel Meadows a fait part de ses conclusions: «C’était une élève qui réussissait, mais qui avait des problèmes de développement de la maturité et pour explorer sa sexualité, et elle se débattait pour être en accord avec ses croyances.

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