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Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux

Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux
Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux. Dossier d’actualité Veille et Analyses IFÉ, n° 86, septembre. Lyon : ENS de Lyon. Disponible au format PDF : 86-septembre-2013 Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog (de notre site Éduveille) qui nous ont permis d’approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Ce dossier inhabituel par son volume peut être lu à plusieurs niveaux, les encadrés constituant soit un apport spécialisé (certains sont développés dans des articles publiés sur notre blog Éduveille), soit plus spécifiquement une illustration des croyances autour du cerveau, les neuromythes (également regroupés dans un article de blog Éduveille). Dyslexie Related:  NEUROSCIENCES_APPRENTISSAGEApprendre à apprendreRecherches en Sciences de l'Education

Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences 1Voici un ouvrage qui bousculera bien des certitudes. Celles des spécialistes des disciplines de l’esprit, au premier chef, mais par ricochet, les croyances naïves des anthropologues. Lionel Naccache propose au lecteur de suivre cette odyssée à travers son expérience de jeune clinicien, neurologue à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences cognitives à l’inserm. 2L’ouvrage se divise en trois parties. 3Existerait-il alors une représentation mentale qui serait spécifique des pensées conscientes ? 4La troisième partie est consacrée à « Freud, Christophe Colomb du mental ». 5Au terme de son enquête, l’auteur se demande alors : pourquoi s’intéresser encore à la psychanalyse, non plus du point de vue du contenu conceptuel mais de la forme du discours ? 1 André Green, « Le psychisme entre biologie et anthropologie », in P. 7Quel livre ! 4 Lucien Scubla, « Sciences cognitives, matérialisme et anthropologie », in Daniel Andler, ed., Intr (...)

Ces neuromythes qui persistent dans les écoles Parmi les sciences récentes, les neurosciences sont les plus fascinantes et les plus compliquées. Logique puisqu'elles étudient littéralement le moteur des actions et pensées humaines : le cerveau. La société aimerait croire que la majorité de ses actes s'expliquent par un mécanisme cérébral ou un dysfonctionnement d'une partie de l'encéphale. Conséquemment, le système d'éducation s'intéresse de très près à tout ce qui touche le cortex pour voir comment ses découvertes peuvent transformer les méthodes d'apprentissage qui généreraient alors des cohortes de petits génies. Forcément, cette obsession pour notre matière grise mène, comme nous vous l'avions déjà mentionné, à des dérives. L'exemple BrainGym Qu'est-ce que BrainGym? Le problème est que les affirmations de BrainGym n'ont aucun fondement scientifique, affirme l'organisme Sense about science qui travaille depuis 10 ans à ce que les médias diffusent des études scientifiques qui font une réelle démonstration de ce qu'elles avancent.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.

Tout comprendre sur les neurones miroirs en moins de 3 minutes Les neurones miroirs s’activent aussi bien quand on exécute une action que lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter cette même action. Le même réseau de neurones s’activent chez les personnes qui activent une action et chez celles qui les observent. Les neurones miroirs servent à imiter les actions vues mais ils jouent aussi un rôle dans le déchiffrage des intentions et émotions d’autrui. Nous avons une tendance naturelle à être en sympathie (forme de fusion entre soi et autrui ) plutôt qu’en empathie (ressentir ce que ressent l’autre tout en gardant une perspective propre). Les neurones miroirs s’activent quand on est en sympathie mais un autre réseau de neurones prend le relais quand on est en empathie : c’est le réseau de la mentalisation qui permet de ressentir ce que l’autre ressent sans se laisser envahir par nos propres émotions. (source : Entre toi et moi, l’empathie – produit par Flair Production) Imitation des actions Déchiffrage des émotions La contagion émotionnelle 8 octobre 2017

Neurosciences : les adolescents apprennent plus vite grâce au renforcement positif | Ado Zen Olivier Houdé signe un article sur les étonnants pouvoirs du cerveau des adolescents dans la magazine Cerveau & Psycho du mois de décembre. Il nous explique qu’entre 13 et 17 ans, le cerveau des ados déploie d’étonnantes capacités d’apprentissage s’il est correctement encouragé. Les adolescents ont le goût du risque, recherchent des sensations fortes, font preuve d’impulsivité car leur cerveau est en pleine construction et qu’il est particulièrement sensible aux récompenses. Cette spécificité faciliterait la mémorisation et l’adoption de nouveaux comportement pour peu que les parents et l’environnement éducatif aient recours au renforcement positif. C’est ce qu’a révélé une étude menée par une équipe de chercheurs américains d’Harvard et de Columbia en s’appuyant sur l’imagerie par résonance magnétique pour tester leur capacité d’apprentissage. A ce stade, il est important de redéfinir ce qu’est une récompense. Source :

Lionel Naccache, la conscience des neurosciences Portrait. Ce neurologue explore les états de conscience du cerveau pour comprendre la pensée subjective et proposer des thérapies innovantes. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Florence Rosier Tel du vif-argent, il surgit dans la nef de l’immense cathédrale de verre dédiée au culte du système nerveux : l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. « J’ai voulu développer ici mes travaux pour les ancrer dans une réalité clinique », explique le neurologue-chercheur, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Paris. « Lionel est un pionnier dans cette voie de recherche difficile, encore taboue il y a dix ans quand nous avons commencé à l’explorer, raconte le professeur Steven Laureys, qui dirige le fameux Coma Science Group du CHU de Liège (Belgique). Depuis 2009, Lionel Naccache propose un test d’évaluation de l’état de conscience.

ENFANTS : 7 points pour bien faire les devoirs 1. Commencer par identifier et compléter les manques La méthode des petits pas (ou kaizen) part du principe qu’on peut toujours décomposer une tâche difficile en petites taches simples. Cela peut passer par des questions : qu’est-ce que tu as en mémoire ? L’enfant n’aura alors plus qu’à compléter les manques. Cette approche peut aider dans la mémorisation par coeur : ainsi, l’apprentissage des tables de multiplication peut paraître insurmontable mais il est fort probable que l’enfant en connaissent déjà certaines (la table de un, de deux et quelques opérations qu’il aura retenues à force de manipulation par exemple). De même, il est plus efficace de lire quand on sait ce qu’on cherche : si l’enfant connaît le “trou” à combler, il aura un projet de lecture avant d’attaquer un document ou une leçon 2. Plutôt que donner une réponse toute faite, il est possible de répondre par des questions aux questions : qu’est-ce qui te manque pour répondre ? 3. la visualisation la mise en projet 4. 5. 6. 7.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

Neuroplasticity: The 10 Fundamentals Of Rewiring Your Brain Neuroplasticity has become a buzzword in psychology and scientific circles, as well as outside of them, promising that you can “re-wire” your brain to improve everything from health and mental wellbeing to quality of life. There’s a lot of conflicting, misleading, and erroneous information out there. So, exactly how does it work? Via: Thawornnurak and Ioan Panaite | Shutterstock What Is Neuroplasticity Just in case you’ve managed to miss all the hype, neuroplasticity is an umbrella term referring to the ability of your brain to reorganize itself, both physically and functionally, throughout your life due to your environment, behavior, thinking, and emotions. The concept of a changing brain has replaced the formerly held belief that the adult brain was pretty much a physiologically static organ or hard-wired after critical developmental periods in childhood. For a thorough explanation of how plasticity physically happens in your brain, see blog: “Masterpiece Or Mess.” 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Comment étudier? Perspective de la neuroscience Le 10 mai dernier, Steve Masson, professeur à la faculté des sciences de l’Éducation de l’UQAM, a présenté un webinaire intitulé « Comment étudier? Perspective de la neuroscience ». La présentation avait pour but de fournir à des élèves du secondaire des stratégies d’étude efficaces appuyées par certains principes neuroscientifiques. Les stratégies d’étude privilégiées par les étudiants À l’approche d’un examen, relire les notes de cours et surligner les passages clés seraient deux stratégies d’étude souvent utilisées par les étudiants. Apprendre, c’est changer son cerveau D’abord, Masson explique qu’apprendre, c’est modifier les connexions entre les neurones de notre cerveau. Apprentissage : Le cerveau est comme une forêt Pour apprendre, on doit donc « activer » son cerveau (les connexions neuronales) à plusieurs reprises. Stratégie 1 : S’entrainer à activer son cerveau Dans un même ordre d’idées, un élève pourrait se poser des questions à propos de la matière à l’étude.

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