La sémantique générale Web Ontology Language Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir OWL. Le langage OWL est basé sur les recherches effectuées dans le domaine de la logique de description. Une extension de RDF[modifier | modifier le code] En pratique, le langage OWL est conçu comme une extension de Resource Description Framework (RDF) et RDF Schema (RDFS) ; OWL est destiné à la description de classes au travers de caractéristiques des instances de cette classes et de types de propriétés. RDF permet par exemple de décrire que <Jean> est le père de <Paul>, au travers des individus <Jean>, <Paul>, et de la relation est le père de. Les trois niveaux d'OWL[modifier | modifier le code] OWL permet, grâce à sa sémantique formelle basée sur une fondation logique largement étudiée, de définir des associations plus complexes des ressources ainsi que les propriétés de leurs classes respectives. OWL-Lite[modifier | modifier le code] OWL-Lite est la version la plus simple du langage OWL. .
Web sémantique Logo du W3C pour le Web sémantique Le Web sémantique, ou toile sémantique[1], est une extension du Web standardisée par le World Wide Web Consortium (W3C)[2]. Ces standards encouragent l'utilisation de formats de données et de protocoles d'échange normés sur le Web, en s'appuyant sur le modèle Resource Description Framework (RDF). Le web sémantique est par certains qualifié de web 3.0 . Alors que ses détracteurs ont mis en doute sa faisabilité, ses promoteurs font valoir que les applications réalisées par les chercheurs dans l'industrie, la biologie et les sciences humaines ont déjà prouvé la validité de ce nouveau concept[5]. Histoire[modifier | modifier le code] Tim Berners-Lee à l'origine exprimait la vision du Web sémantique comme suit : I have a dream for the Web [in which computers] become capable of analyzing all the data on the Web — the content, links, and transactions between people and computers. — Tim Berners-Lee, Weaving the Web[13] — Weaving the Web[13]
Logique de description Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les logiques de description aussi appelé logiques descriptives (LD) sont une famille de langages de représentation de connaissance qui peuvent être utilisés pour représenter la connaissance terminologique d'un domaine d'application d'une manière formelle et structurée. Le nom de logique de description se rapporte, d'une part à la description de concepts utilisée pour décrire un domaine et d'autre part à la sémantique basée sur la logique qui peut être donnée par une transcription en logique des prédicats du premier ordre. La logique de description a été développée comme une extension des frames et des réseaux sémantiques, qui ne possédaient pas de sémantique formelle basée sur la logique. Origines et applications des logiques de description[modifier | modifier le code] Définition des logiques de description[modifier | modifier le code] La plupart des logiques de description divisent la connaissance en deux parties : , où Définition 1 : Soit pour .
Natural Semantic Metalanguage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Natural Semantic Metalanguage (NSM) est une approche sémantique basée sur la réduction des concepts à des mots clés ou primitives sémantiques (en anglais: primes, ou semantic primitives) afin de définir de façon très simple des idées complexes ou même des scénarios. Ces primitives sont supposées être des concepts irréductibles ou atomiques. Cette façon de voir plonge ses racines dans le XVIIIe siècle avec les travaux de Descartes et Leibniz. Le NSM est une façon de décrire les mots et concepts d'une langue naturelle avec le moins de vocabulaire possible, comme dans un glossaire résolument simplifié. Vue d'ensemble[modifier | modifier le code] Les mots d'un langage humain sont analysables par une suite de primitives NSM. Plante: living things / these things can't feel something / these things can't do something Anna Wierzbicka a créé la théorie du NSM au début des années 1970 (Wierzbicka 1972). Substantifs Prédicats mentaux Parole Existence Temps
Métalangage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un métalangage est un formalisme conçu pour décrire rigoureusement un langage. Si le langage en question est décrit par une grammaire, la description de la grammaire est le métalangage. Ainsi le langage des expressions rationnelles ou la forme de Backus-Naur en informatique sont des métalangages. Un métalangage ne décrit pas seulement la syntaxe, il sert aussi à décrire la sémantique. Meta language ou ML : langage de programmation conçu pour décrire d'autres langages de programmation et écrire leurs compilateurs, pour programmer des systèmes de preuve formelle et plus généralement pour programmer des applications.NSM (Natural Semantic Metalanguage) permet la description de scripts linguistiques avec peu de mots (< 80).Métamodèle.
Information Economy Meta Language Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Information Economy Meta Language (IEML, fr. : métalangage de l'économie de l'information) est un langage informatique. Dans le monde, une quarantaine de personnes travaillent actuellement sur le projet, dont des chercheurs du laboratoire Paragraphe de Paris VIII, du MCR Lab de l’Université d’Ottawa et des informaticiens de l'association DixièmeFamille.com. L'objectif est d'arriver à des applications concrètes d'ici 2010. Structure du métalangage[modifier | modifier le code] Synoptique de la grammaire[modifier | modifier le code] La grammaire d'IEML comporte quatre parties. 1) La structure fondamentale : le flux d'information circulant entre une source et une destination (optionnel : traductrice). 2) cinq éléments, composantes primitives des flux : Pôle pragmatique O : le virtuel Ul'actuel APôle sémantique M : le signe Sl'être Bla chose T. 4) Les graphes, ou textes IEML : flux d'information entre glyphes. Dictionnaires[modifier | modifier le code]
Monème Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : monème, sur le Wiktionnaire Il s'agit ainsi d'une entité abstraite développée par Martinet, pour rendre compte de sa notion de double articulation des unités constitutives de la langue. Les monèmes y sont des unités de première articulation qui possèdent forme et sens. Par exemple, dans mangeais, on peut retrouver deux unités de sens distinctes : l'action de manger et l'indication d'une temporalité. Morphème ou monème ? Dans son ouvrage Syntaxe générale [1], Martinet reconnaît que ce n'est pas « sans appréhension et sans de longues hésitations » qu'il a finalement préféré le terme de monème à celui, bien plus courant, de morphème pour désigner « les unités de base de la syntaxe telles que nous la concevons ici ». Glossématique[modifier | modifier le code] Dans son ouvrage sur la glossématique, Louis Hjelmslev utilise le terme de glossème pour désigner le monème ou morphème.
Négation (linguistique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir négation. Bien que nécessairement liés à la négation logique, les multiples faits de langue correspondants posent des problèmes d’interprétation spécifiques, qui gagnent à être étudiés dans un cadre non strictement syntaxique ou monolinguistique. Les points de vue des linguistes étant variés, discutés et parfois contradictoires, il n'est pas question ici de proposer une théorie de la négation lisse et cohérente mais plutôt de rassembler, en les résumant, des données et des idées éparpillées ici et là, en mentionnant les sources. Sur les autres projets Wikimedia : négation, sur le Wiktionnaire Comme beaucoup de termes abstraits similaires, le mot négation prend plusieurs sens qui, plutôt qu'à des cas d'homonymie ou même de polysémie, correspondent aux différents aspects d'un même concept : En grammaire traditionnelle, on distingue habituellement[6] trois (ou quatre) types principaux de phrases simples :
Hypothèse de Sapir-Whorf Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sapir. En linguistique et en anthropologie, l’hypothèse de Sapir-Whorf (HSW) soutient que les représentations mentales dépendent des catégories linguistiques, autrement dit que la façon dont on perçoit le monde dépend du langage. Cette forme de relativisme culturel appliquée au langage a été développée par l'anthropologue américain Edward Sapir puis défendue de façon radicale par son élève, Benjamin Lee Whorf. Telle que formulée par ces auteurs, il ne s'agit pas à proprement parler d'une hypothèse scientifique mais plutôt d'une vision générale du rôle du langage dans la pensée que Whorf illustra à travers l'exemple[1] de la « langue esquimau »[2] qui disposerait, selon lui, de trois mots pour désigner la neige là où l'anglais n'en aurait qu'un seul (snow) si bien que « pour un esquimau, ce terme générique [snow] serait pratiquement impensable »[1]. Avant Sapir et Whorf[modifier | modifier le code] « [...]
Analogie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une analogie est un processus de pensée par lequel on remarque une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. Dans le discours, une analogie explicite est une comparaison, tandis qu'une analogie implicite est une métaphore. La comparaison entre 2 routes tortueuses n'est pas une analogie, car ce sont 2 objets de même type : c'est une simple ressemblance. En grec, ἀναλογία (analogia) signifie proportion. Grammaire et linguistique[modifier | modifier le code] Phonétique[modifier | modifier le code] beb-er / beb-ido : coc-er / x ; x = coc-ido. Inversement, le verbe hacer fait bien son participe passé en hecho, forme normale d'après l'évolution phonétique mais irrégulière en regard des autres participes passés. Le nivellement analogique ne touche pas les seuls aspects phonétiques d'une langue. Sémantique[modifier | modifier le code] Certains auteurs emploient indifféremment les deux termes.
Deixis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La deixis. Voici avec les termes et les mots anglais. La deixis est une notion linguistique dont la dénomination est directement empruntée au grec δεῖξις (action de montrer, ou référence). Un mot ou une expression est déictique si son interprétation varie en fonction du contexte, comme c'est le cas des pronoms par exemple. Délimitation du concept[modifier | modifier le code] La deixis s'oppose à : Remarque : certaines grammaires ne distinguent pas la « deixis » et l'« embrayage », ou les « déictiques » et les « embrayeurs »[1]. Types de deixis[modifier | modifier le code] Les catégories probablement les plus concernées par la deixis sont celles de la personne, du lieu et du temps (ce que Charles J. On parle aussi de deixis du discours, ou du texte (faisant référence à une partie du discours), ainsi que de deixis sociale (incluant la distinction tu / vous, ainsi que la prise en compte du statut social de l'interlocuteur). Les déictiques désignent :
Éponymie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme vient du grec ancien « ἐπώνυμος » (epônumos), « attribué comme surnom », composé de ἐπί « sur » et de όνομα « nom »[2]. Définition[modifier | modifier le code] Le Petit Larousse définit ainsi l'adjectif « éponyme » : « Qui donne son nom à quelque chose. « Éponyme » est souvent utilisé à tort — sous l'influence anglo-saxonne — pour désigner l'objet qui a reçu son nom d'un personnage ou d'un objet (exemple : « Johnny est le dernier album éponyme de Johnny Hallyday »[5]) ou à la place du qualificatif « homonyme ». Pour en préciser l'usage, l'Office québécois de la langue française a défini « éponyme » ainsi : « Qui donne son nom à quelque chose ou, plus rarement, à quelqu'un » et son emploi dans le domaine de la musique : « On parlera d'auteur éponyme dans le cas d'un auteur qui donne son nom à une œuvre, ou de chanson éponyme pour une chanson dont est tiré le titre de l'album »[7]. en biologie :
Thème (linguistique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir thème. Le thème s'oppose au rhème (ou propos), qui est l'information nouvelle apportée par l'énoncé. Par exemple, dans la phrase française « Ta grand-mère fait du vélo », le thème est « ta grand-mère » (élément supposé connu par le locuteur et par son allocutaire), le rhème est « fait du vélo ». Le thème n'est pas forcément exprimé par le sujet grammatical de la phrase : dans « Ta grand-mère, je la connais bien », « ta grand-mère » reste le thème mais il occupe la place du complément d'objet direct (ou, plus précisément, de l'objet patient). Portail de la linguistique