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Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (2014) : le racisme, c’est rigolo

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (2014) : le racisme, c’est rigolo
Claude et Marie Verneuil n’ont vraiment pas de chance : trois des quatre filles de ces Français issus d’une vieille famille catholique se sont mariées respectivement un Juif, un Arabe et un Chinois, alors que la quatrième s’apprête à leur présenter Charles, son fiancé ivoirien. Pour ces provinciaux racistes, la pilule ne passe pas. Alors, pour retrouver le fragile équilibre familial, les trois gendres conspirent vainement pour faire rater le mariage de la cadette. Le « salut » viendra finalement des deux patriarches Verneuil et Koffi (le père de Charles, tout aussi raciste et réactionnaire que son alter ego auvergnat) qui, après avoir sérieusement mis en danger les choses, se rendent compte de leur manque d’ouverture et réussissent à réconcilier les uns et les autres. Dès sa sortie, cette comédie populaire a été acclamée par le public et la critique comme hymne à la tolérance et rapprochée d’un autre film à succès, « Intouchables ». Le racisme, cette valeur triviale et consensuelle Related:  Racisme institutionnel

La une de Causeur est un véritable dispositif. Les bébés (tous des mâles, et ce n'est pas un hasard) potelés et adorables regardent le spectateur. Leur innocence manifeste de bambins est mise en doute avec le titre "Souriez, vous êtes grands-remplacés" Filmographie - Des fictions sur les médias et le journalisme (1) : de A à D 12h08 à l’est de Bucarest (A fost sau n-a fost ?) 2006 (2007 en France) / Roumanie / 42 Km Film / 89’ / Comédie dramatique Réalisation : Corneliu Porumboiu Scénario : Corneliu Porumboiu / Photographie : Marius Panduru / Montage : Roxana Szel / Musique : Rotaria / Distribution : Mircea Andreescu (Emanoil Piscoci), Teodor Corban (Virgil Jderescu), Ion Sapdaru (Tiberiu Manescu), Cristina Ciofu (Vali), Luminita Gheorghiu (l’épouse de V. Résumé : Seize ans après la chute de Ceaucescu en Roumanie, une ville roumaine s’apprête à fêter Noël. 24 Hour Party People 2002 (2003 en France) / Royaume-Uni / Revolution Films, Baby Cow Productions, The Film Consortium... / 117’ / Comédie dramatique, musique Réalisation : Michael Winterbottom Résumé : Manchester, 1976 : le présentateur de Granada TV Tony Wilson, qui a fait ses études à Cambridge, se rend à un concert des Sex Pistols. American Dreamz 2006 / États-Unis / Universal Pictures et Depth of Field / 107’ / Comédie Bas les masques (Deadline U.S.A.)

Le terrain des idées ? En cette veille d’élection présidentielle 2022, la violence raciste sature de nouveau l’espace médiatique français. Et le bilan de la semaine dernière est particulièrement sinistre. Le samedi soir, Eric Zemmour, plusieurs fois condamné pour incitation à la haine raciale ou religieuse, militant sexiste, homophobe, suprémaciste et raciste visant les arabes, les musulmans, les noirs, les juifs, les migrants, les non-blancs en général, était à l’antenne sur une chaine publique, pour présenter son nouveau pamphlet raciste. Le mercredi de la même semaine, c’est la une de Causeur, d’une violence raciste inouïe, qui paraissait. Zemmour et Causeur ont en commun de reprendre à leur compte cette fantasmagorie du « grand remplacement », développée par le militant raciste Renaud Camus, et qui a fait d’autres émules, notamment Brenton Tarrant, terroriste néonazi. Nous voici donc dans un nouvel épisode de campagne raciste et xénophobe particulièrement violent. Ce n’est pas le cas.

SE7EN - Un plan peut faire la différence DATE : 08 avril 2009 AUTEUR : O'Brian Vous aussi, proposez vos plans qui font la différence ! N'hésitez pas à faire une ou plusieurs captures d'écrans et composez un petit texte à votre sauce... puis envoyez le tout à O'Brian@neuf.fr. Le chef d’œuvre ultime sélectionné cette semaine est un film charnière pour moi. Ce fut l’incident déclencheur de ma passion pour l’écriture scénaristique, et si un jour j’arrive à quelque chose dans cette voie, je lui en serais redevable. Mais je ne vais pas polluer cet article avec mes petits questionnements personnels. Je veux évidemment (pour ceux qui me connaissent un peu) vous parler de : Cliquez pour agrandir SE7EN (avec un 7 à la place du V s’il vous plait) est un film de serial killer réalisé en 1995 par David Fincher, magnifiquement mis en lumière par Darius Khondji, d'après un scénario d'Andrew Kevin Walker et avec Morgan Freeman, Brad Pitt, Gwyneth Paltrow et … (voir générique de fin du film… et de l’article.). Les plus attentifs l’ont capté.

De quoi Zemmour est-il le symptôme morbide ? Face à la progression sondagière d’Éric Zemmour, certain-es sont enclin-es à gauche à penser qu’il n’y a là qu’une bulle médiatique et à faire le dos rond en attendant, ou en espérant, qu’elle explosera d’elle-même. On pourrait aussi se contenter d’y voir une énième manifestation de ce « pétainisme transcendantal » dont parlait Alain Badiou : une « forme historique de la conscience des gens, dans notre vieux pays fatigué, quand le sourd sentiment d'une crise, d'un péril, les fait s'abandonner aux propositions d'un aventurier qui leur promet sa protection et la restauration de l'ordre ancien ». Le problème, c’est que cette caractérisation développée par le philosophe à propos de Sarkozy pourrait s’appliquer à de nombreux hommes politiques qui posent en sauveurs, aussi bien à Macron qu’à Zemmour et Le Pen. Elle ne nous aide donc guère à saisir le sens spécifique de l’ascension résistible – du moins à ce stade – d’Éric Zemmour. Des médias asservis à la logique du profit Notes

Zemmour, ses mots, sa haine Les cookies et technologies similaires que nous utilisons sur Mediapart sont de différentes natures et nous permettent de poursuivre différentes finalités. Certains sont nécessaires au fonctionnement du site et de l’application mobile (vous ne pouvez pas les refuser). D’autres sont optionnels mais contribuent à faciliter votre expérience de lecteur ou de lectrice et d’une certaine façon à soutenir Mediapart. Vous pouvez les refuser ou les accepter ci-dessous, selon leurs finalités. Acceptez-vous que Mediapart utilise des cookies ou technologies similaires pour les finalités suivantes ? Vous pouvez faire votre choix, pour chaque catégorie, en activant ou désactivant le bouton interrupteur. Nécessaires au fonctionnementdu site ou de l’application Connexion des abonné·es, mesure d’audience anonymisée, envoi des notifications push, suivi des pannes, mise en avant de nos services : ces outils sont nécessaires au suivi de l’activité de nos services et à leur bon fonctionnement.

Ceux qui rêvent à une France uniforme ne l'aiment pas vraiment Temps de lecture: 4 min Révélé par La Haine, le film culte de Mathieu Kassovitz, Saïd Taghmaoui est aujourd'hui l'acteur français le plus coté d'Hollywood. Il se raconte ici sans filtre, depuis son enfance dans la cité des 3.000 jusqu'à Los Angeles, avec Laurent Sagalovitsch à qui il a fait appel après avoir lu un de ses billets sur Slate.fr. En colère mais toujours lucide, il confie ses rêves et ses désillusions, son déchirement d'avoir dû quitter la France qui ne lui proposait pas de rôle à sa juste mesure, ses combats contre le racisme, son amour de la boxe, sa fragilité, sa timidité. De La Haine à Hollywood, paru le 12 mai 2021 au Cherche Midi, dresse en creux le portrait d'un acteur qui n'a jamais oublié d'où il venait et qui a fait de sa vie un combat contre la fatalité. Nous en publions ici un extrait. Longtemps, j'en ai terriblement voulu à la France de m'avoir autant ignoré. Au risque de me répéter, je n'avais aucun désir d'Amérique, aucune fascination particulière. Le mélange!

Au procès des policiers de Rouen : « On baigne dans un racisme ambiant » Les cookies et technologies similaires que nous utilisons sur Mediapart sont de différentes natures et nous permettent de poursuivre différentes finalités. Certains sont nécessaires au fonctionnement du site et de l’application mobile (vous ne pouvez pas les refuser). D’autres sont optionnels mais contribuent à faciliter votre expérience de lecteur ou de lectrice et d’une certaine façon à soutenir Mediapart. Vous pouvez les refuser ou les accepter ci-dessous, selon leurs finalités. Acceptez-vous que Mediapart utilise des cookies ou technologies similaires pour les finalités suivantes ? Vous pouvez faire votre choix, pour chaque catégorie, en activant ou désactivant le bouton interrupteur. Nécessaires au fonctionnementdu site ou de l’application Connexion des abonné·es, mesure d’audience anonymisée, envoi des notifications push, suivi des pannes, mise en avant de nos services : ces outils sont nécessaires au suivi de l’activité de nos services et à leur bon fonctionnement.

"Flux migratoires dangereux" vs "réfugiés" : avant l'Afghanistan, une histoire de l'asile et ses priorités Le mot “asile” ne figurait pas dans le texte de l’allocution présidentielle d’Emmanuel Macron, le 16 août, sur la situation en Afghanistan. Ni le mot “réfugié”, alors que les talibans venaient de reprendre Kaboul depuis la veille, et qu’après un ballet d’hélicoptères destinés à évacuer les occidentaux en toute hâte, des images stupéfiantes nous parvenaient de l’aéroport de Kaboul : une foule dense, massée au pied des avions de l’US Air Force - et, parfois, des Afghans qui restaient accrochés au train d'atterrissage tandis que l’avion décollait pour de bon. Lorsque le chef de l’Etat français s’exprime, cela fait plus de 24 heures que poussent ici et là des appels à ouvrir les frontières aux Afghans. Ou encore que des chiffres circulent, qui annoncent le nombre de visas signés à la hâte ici par la Belgique, là par le Canada. Dans son allocution, Emmanuel Macron n’emploie pas le mot “asile”, mais, à deux reprises, les termes “flux migratoires”. La déclaration fait aussitôt polémique.

L’université menacée par « l’islamo-gauchisme » ? Une cabale médiatique bien rodée « Comment l’islamo-gauchisme gangrène les universités » (Une du Figaro, 12/02), « alliance entre Mao Tsé-Toung et l’ayatollah Khomeini » (Jean-Pierre Elkabbach, CNews, 14/02), « peste intersectionnelle qui ronge les facs » (Raphaël Enthoven, Twitter, 16/02), « Nos facs sont-elles gangrénées par l’islamo-gauchisme ? » (« Grandes gueules, RMC, 17/02), « Islamisme à l’université : faut-il confier l’enquête au principal suspect ? Si tous les médias ne versent pas dans le même degré d’outrances, et si certains (rares) ont même (enfin) l’idée d’inviter des chercheurs jusqu’alors inaudibles dans l’espace du débat autorisé, le sujet de « l’islamo-gauchisme » – et de sa prétendue omniprésence dans les universités françaises – occupe bel et bien le haut de l’agenda. Un terrain médiatique labouré de longue date : le cas du « Manifeste des 100 » Revenons ainsi sur un cas emblématique. Des « preuves à l’appui » médiatiques Vous avez dit « preuves » ? Une menace grandissante sans statistique ? Annexe 1

Pour des études noires sans compromis Un spectre hante l’université occidentale : le spectre de la Critical Race Theory (CRT). Politiques et éditorialistes de la vieille Europe et du Nouveau Monde se sont unis en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le Président Trump et le Président Macron, Fox News et Libération, les républicains de France et les conservateurs de Grande-Bretagne. Partout, la Théorie Critique de la Race est déclarée ennemie publique, corruptrice de la jeunesse et traîtresse à la science. Nous assistons, dans une partie grandissante du monde occidental, à une attaque, concertée et sans relâche, contre les universitaires menant des recherches sur la question raciale. [1] Russell Vought, « M-20-34 », 2020, www.whitehouse.... ». [2] Center For Renewing America, www.americarenewing.... » que ces recherches promouvraient. Mais avant d’être contraint par les urnes de se retrancher dans l’activisme de la société civile, Vought était parvenu à convaincre le chef de l’État du bien-fondé de sa croisade. ». . .

Un vrai-faux colloque à la Sorbonne pour mener le procès du « wokis... — Mediapart Les cookies et technologies similaires que nous utilisons sur Mediapart sont de différentes natures et nous permettent de poursuivre différentes finalités. Certains sont nécessaires au fonctionnement du site et de l’application mobile (vous ne pouvez pas les refuser). D’autres sont optionnels mais contribuent à faciliter votre expérience de lecteur ou de lectrice et d’une certaine façon à soutenir Mediapart. Vous pouvez les refuser ou les accepter ci-dessous, selon leurs finalités. Acceptez-vous que Mediapart utilise des cookies ou technologies similaires pour les finalités suivantes ? Vous pouvez faire votre choix, pour chaque catégorie, en activant ou désactivant le bouton interrupteur. Nécessaires au fonctionnementdu site ou de l’application Connexion des abonné·es, mesure d’audience anonymisée, envoi des notifications push, suivi des pannes, mise en avant de nos services : ces outils sont nécessaires au suivi de l’activité de nos services et à leur bon fonctionnement.

Ils sont vieux, blancs et ils ont peur — Le Club Le 7 et le 8 janvier 2021 aura lieu à la Sorbonne un colloque, qui se dit international, visant à "reconstruire les sciences et la culture" après les funestes tentatives de "déconstruction" dont elles seraient victimes. L'objectif est de faire un état des lieux "aussi nuancé que possible" sur le "wokisme" et la "cancel-culture" qui attaqueraient l'université et menaceraient "les conditions d'un pluralisme éclairé qui interdise à toute idéologie de s'imposer comme dogme moral contre l'esprit critique." Effarés par la tournure que prendraient les travaux universitaires qui seraient idéologiquement guidés par des théories importées des États-Unis, ils se lèvent et se clament en résistance pour sauver l'université, l'esprit critique et - disons le - la France. Lorsque l'on fait défiler les noms des intervenants, ce colloque regroupe toute une horde d'intellectuels réactionnaires qui observent avec effroi qu'une autre parole que la leur émerge dans l'espace public et scientifique.

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