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Eric Floerke : Créer et apprendre avec son téléphone portable

Eric Floerke : Créer et apprendre avec son téléphone portable
Et si tous les élèves avaient entre leurs mains un précieux outil pédagogique que l’Ecole aurait intérêt à exploiter plutôt qu’à interdire ? C’est le pari d’Eric Floerke, professeur de lettres au lycée Théodore Deck de Guebwiller : pour mieux s’approprier les ressorts du genre romanesque, les élèves ont été invités à réaliser des séquences vidéos à l’aide de l’objet tant décrié : leur smartphone. En transgressant ainsi un tabou, Eric Floerke nous livre quelques précieuses leçons : pour développer les connaissances, il faut favoriser les activités créatives et collaboratives ; le professeur de français a pour mission la maîtrise réfléchie non seulement de la langue, mais aussi du langage de l’image et des outils numériques ; rien de ce qui appartient au monde des élèves ne saurait être étranger à l’Ecole … Votre projet utilise un outil prohibé dans la plupart des établissements scolaires : le portable. Concrètement, quels usages en ont été faits dans le cadre de vos cours ? Related:  Smartphones2014

Pour quelles raisons j’autorise les élèves à utiliser en classe leur smartphone, ou iPod, ou éventuellement tablette L’apprentissage est en premier lieu un processus, un mouvement, une évolution. Rien n’est figé, immuable et définitif. Les interdictions sont incompatibles avec les progrès émergents grâce aux compétences. En début d’année, j’annonce aux élèves, toujours très surpris, que la salle dans laquelle ils se trouvent est une «salle-laboratoire» et que leur cahier est un «cahier-laboratoire» : ils vont émettre des hypothèses toute l’année, tâtonner, faire des erreurs et s’améliorer. Je leur annonce qu’ils sont autorisés à travailler en groupe ou avec leurs voisins. Ils apprendront à travailler ainsi grâce au Kanban. Je leur annonce encore qu’ils sont autorisés à se lever pour prendre et utiliser un dictionnaire ou un des nombreux manuels scolaires (de français, d’histoire-géographie, de biologie ou de physique) disponibles au centre de la classe. Je leur annonce également qu’ils peuvent discrètement et à tout moment manger un fruit ou boire de l’eau dès qu’ils en ressentent le besoin. - etc

Julien Lefebvre : La tête dans le Cloud Le Cloud est un outil de stockage à distance de plus en plus répandu : on peut l’utiliser pour déposer ses fichiers sur le web, partager ses données avec d’autres internautes, les modifier grâce aux outils intégrés d’édition en ligne … C’est ce service, ce nouveau modèle diront certains, qu’explore pédagogiquement Julien Lefèvre, professeur de lettres au Lycée Stendhal, le lycée français de Milan. Le Cloud apparait comme un nouvel espace de travail collaboratif riche de nombreuses possibilités, notamment rendre plus vivante, efficace et stimulante la forme scolaire traditionnelle qu’est « l’exercice ». Votre projet semble né d’un constat d’échec quant à la façon de travailler habituelle des élèves : pouvez-vous expliquer ? Ne forçons pas trop le trait, nombreux sont les élèves qui font régulièrement le travail demandé ! Vous utilisez le « cloud », en l’occurrence Google Drive, pour en faire un espace de construction collaborative des savoirs : comment procédez-vous concrètement ?

La "classe à l'envers", petite révolution pédagogique au Canada "Bonjour, ici Madame Annick". Celle qui s’exprime ainsi sur une vidéo YouTube avec un joli accent canadien n’est pas une animatrice de la télé, mais professeure de maths, d’histoire et d’anglais dans une école publique, l’école Le Mascaret à Moncton, à l’extrême sud-est du Canada. Annick Arsenault Carter, 41 ans, adresse ses leçons (environ 10 minutes) sur les probabilités, les diagrammes circulaires ou les décimales à ses élèves de 7e (11-12 ans). Depuis le printemps 2012, la professeure a décidé de mettre ses élèves à l’heure de la "classe inversée". Les sécheurs démasqués Mine de rien, c’est une petite révolution dans cette classe pas facile (la moitié des élèves se trouvent en difficulté) : "Au départ, j’avais envie d’aider mes élèves qui peinaient le plus à avancer, avant de réaliser que la méthode pouvait aider tout le monde", explique la professeure. A plusieurs vitesses Et justement, est-ce que cette dernière est mesurable ?

Pédagogie différenciée : 10 conseils + 1 ! Voici un petit pense-bête, à la fois théorique et pratique, permettant de favoriser la mise en place de pratiques différenciées dans sa classe. 1/ Dans une classe, l’hétérogénéité est la règle ! L’homogénéité étant l’exception, il faut cesser d’être surpris de ne pas pouvoir faire avancer tout le monde de la même manière même si les programmes en donnent l’illusion. 2/ La différence entre élèves est normale ! Qu’il s’agisse d’écarts de vitesse, d’autonomie, de motivation, d’intérêt, de compréhension, on ne peut plus être « indifférents aux différences » mais devons inclure cette approche dans le fonctionnement habituel de la classe. 3/ Dans aucune classe, le travail est accompli en même temps avec la même efficacité. 4/ La différenciation n’est pas un problème, c’est une solution ! 5/ Tous les élèves ont besoin de différenciation ! 6/ La différenciation n’est pas le différentialisme ! 7/ L’individualisation s’équilibre avec une pédagogie coopérative. Le temps (en donner plus ou moins)

Utiliser Twitter en cours de langues vivantes Qu’est-ce que c’est ? Twitter est un site de microblogage qui permet à un utilisateur d’envoyer de brefs messages (limités à 140 caractères) appellés tweets. Il s’agit d’un réseau social que de plus en plus d’élèves fréquentent, au detriment bien souvent du réseau social Facebook. www.twitter.com Origines du projet : L’idée au depart, n’etait pas d’utiliser, mais de refléchir avec un groupe d’élèves de section européenne anglais sur les réseaux sociaux en général, au travers d’une séquence portant sur ce thème, dans le cadre de l’éducation aux medias. Les élèves avaient en grande majorité un compte Facebook et l’utilisaient régulièrement. Au cours de la séquence, nous avons réfléchi aux usages qu’ils pouvaient faire de ces réseaux sociaux et très vite, je me suis retrouvée confrontée à une difficulté évidente : ne connaissant pas Twitter, ils avaient beaucoup de mal à en comprendre le fonctionnement, l’utilité et surtout la difference avec Facebook. Les étapes : Autorisation Twitter

Forum des enseignants innovants : Robert Delord : Des QR codes au service de la pédagogie Un QR Code est un code barre qui permet de stocker des informations numériques (textes, images, adresses de site web…). Il peut être imprimé sur un support papier, placé dans un livre ou dans l'environnement urbain. Déchiffré à partir d'un téléphone mobile équipé d'un appareil photo et du lecteur approprié, il relie alors l'espace physique et l'espace numérique. Peut-on en concevoir un usage éducatif ? C’est la proposition de Robert Delord, professeur de langues anciennes dans la cité scolaire du Diois à Die. Aux documents de cours sont associés des liens : ils permettent aux élèves d’accéder à de nouvelles ressources (exercices, textes, contenus multimédias…) pour individualiser et enrichir leur parcours d’apprentissage. Pouvez-vous expliquer ce que sont des QR Codes ? En pratique, comment utilisez-vous ce système de QRCodes avec les élèves ? Pouvez-vous donner des exemples précis de contenus ainsi rendus accessibles ? Ces contenus sont nombreux et variés. Une vidéo explicative

Alexandre Martin-Gomez : Des livres numériques enrichis par des collégiens « Tout parle en mon ouvrage » : tel est le nom du projet présenté par Alexandre Martin-Gomez, professeur-documentaliste au collège Ausone à Bazas. En collaboration notamment avec Sophie Scalieri, professeure de lettres, le travail a permis de faire produire par des élèves de sixième des livres numériques à destination des publics de l'établissement en difficulté. Les collégiens ont réalisé l’ouvrage de 74 pages sur tablette : écriture, enregistrements audio, mixage, illustrations, visuels, montage et diffusion. Le projet a permis de développer des compétences interdisciplinaires, en particulier en lettres, arts plastiques et documentation. « Tout parle en mon ouvrage » : est-ce à dire que la tablette numérique, loin d’être l’ennemie du livre, serait à même de réconcilier certains avec la lecture ? Le projet est présenté au 7ème Forum des enseignants innovants. Dans quel contexte votre projet est-il né ? Quelles ont été les étapes et modalités de travail avec les élèves ?

pédagogie inversée La pédagogie inversée est une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir, à la maison, alors que les traditionnels devoirs, donc les travaux, problèmes et autres activités, sont réalisés en classe. L’auteure Shelley Wright voit dans cette approche une révolution de notre application de la traditionnelle taxonomie de Bloom. Selon l’enseignante, cette taxonomie qui présente les fonctions cognitives dans une progression des plus simples aux plus complexes amènent les enseignants à baser leur enseignement sur les fonctions simples comme la mémorisation avec pour objectif trop souvent jamais atteint de construire jusqu’aux fonctions complexes. L’approche de Wright retourne l’approche classe en plaçant au premier niveau de la pyramide les fonctions cognitives complexes, comme l’évaluation et la création. Des TIC sont utilisées pour générer un environnement et des ressources d’apprentissage efficaces pour l’étudiant.

Voyage numérique à Madrid — Langues Vivantes Monsieur Straub (espagnol), Madame Desportes (Arts Plastiques) et Monsieur Saputa (Histoire-géographie, personne ressource TICE), professeurs au collège Victor Hugo de Harnes, ont réalisé un voyage numérique à Madrid du 24 au 28 mai 2015. Les élèves de la 3ème euro espagnol sont partis à la découverte de la capitale espagnole à l'aide de tablettes tactiles. Le travail des élèves et des professeurs vous est proposé à travers une vidéo de présentation et un padlet (mur numérique) qui a servi de toile de fond pour tous les supports du projet. Présentation du projet Mur numérique avec tous les supports du projet : Pour plus d'informations sur le projet, n'hésitez pas à contacter le webmestre du site ou directement les professeurs concernés : Anthony Straub : anthonystraub@hotmail.fr Dimitri Saputa : dimitri.saputa@ac-lille.fr Violaine Desportes : violaine.desportes@ac-lille.fr

How students can use mobiles to learn English Mobile technology is everywhere, but do you restrict or encourage it in your classroom? Educator, multimedia author and editor Joanna Norton shares tips about how English language teachers can use technology to their learners’ benefit. Technology is transforming how we communicate, socialise, play, shop and conduct business. These profound changes place pressure on the traditional models of language learning, such as teaching in a formal classroom setting. Teaching with desktop computers vs mobile devices I still use desktops in my class to access language-based websites, and use Google Docs to allow students to work together. However, mobile devices allow you and your learners to interact seamlessly with each other, in both formal and informal learning contexts. Cameras and microphones are useful for learning English Camera phones provide a great way to ask learners to ‘notice’ grammar around them. Another useful tool is the recording function on mobile devices. Tweet a summary

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