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Les MOOCs sont-ils condamnés ?

Les MOOCs sont-ils condamnés ?
À la mi-novembre 2013, Sebastian Thrun, ancien salarié de Google, ancien enseignant à Stanford, co-fondateur de Udacity, pionnier des xMOOCs avec le fameux cours consacré à l'intelligence artificielle qui avait rassemblé plus de 160 000 étudiants, a déclaré qu'il jetait l'éponge et arrêtait les MOOCs universitaires. Dans la déclaration motivant sa décision, Thrun disait avoir un problème "moral" : les MOOCs ne remplissent pas leur office, ils ne fournissent pas un enseignement de qualité. Conséquemment, une toute petite fraction seulement des milliers d'inscrits parvient jusqu'au terme du cours, et dans ce petit groupe on trouve ceux qui sont déjà les mieux dotés en termes d'autonomie et de pré-requis. Bref, le MOOC ne va pas permettre au monde entier d'accéder à l'enseignement supérieur. Et Udacity ne figurera pas parmi les 10 universités survivantes au niveau mondial en 2060, comme Thrun l'avait impudemment déclaré voici seulement deux ans. MOOCs, lendemain de fête Mon MOOC à moi... Related:  MOOC

"Travailler en français", le premier MOOC de FLE Récemment, nous posions la question suivante : pourquoi y a t-il si peu de MOOCs pour apprendre les langues ? Les réponses apportées dans l'article restent pertinentes, mais pour combien de temps ? Car voilà qu'apparaissent les premières initiatives dûment annoncées comme "MOOCs pour apprendre une langue étrangère". L'une d'elles nous concerne directement : le premier MOOC de FLE (français langue étrangère) commencera le 15 janvier 2014. "Travailler en français" se présente comme un MOOC qui "a pour objectif de vous aider à acquérir des connaissances et des savoir-faire en français pour rechercher un emploi en France ou dans un pays francophone". Le MOOC se déroulera sur 5 semaines, jusqu'au 26 février 2014. C'est l'équipe du célèbre site Voyages en français, présenté dans Thot, qui a conçu ce MOOC : des enseignants et responsables pédagogiques de différents Instituts français d'Europe, plus deux enseignants de FLE de l'Open University. Vous avez envie de participer à cette aventure ?

La frénésie MOOC : quand l’innovation est contre-révolutionnaire | BibliOpen (Riff a GIF of David Kernohan’s Day of the MOOC poster for the Horror of the MOOCs assignment) On assiste depuis plusieurs mois à un véritable déferlement médiatique sur les MOOCS (Massive online open courses), CLOMS en français (cours en ligne ouverts et massifs). Mais qu’en est-il réellement de ce dispositif anglo-saxon lorsqu’on le considère dans l’environnement français de l’enseignement supérieur ? Vous avez dit MOOCS? Quelque soit le type de MOOC mis en place (cMOOC ou xMOOC : individuel ou collaboratif) on ne peut pas considérer que ce dispositif puisse à lui seul être à même de révolutionner la pédagogie universitaire. Les MOOCS restent à ce stade, sur le plan pédagogique, une potentialité pour les enseignants et les étudiants. Au delà de l’innovation, la rénovation pédagogique Comme le précise Matthieu Cisel dans son guide du MOOC, le préalable à la fabrication d’un Mooc nécessite la constitution d’une équipe pédagogique que nous qualifierions « d’étendue ». Ne nous trompons pas.

MOOC: comment choisir sa plate-forme? A moins que vous n’enseigniez dans un établissements prestigieux, vous pouvez d’ores et déjà faire une croix sur Coursera ou edX. Vous aurez beau être le meilleur pédagogue du monde, cela n’y changera pas grand chose car les plates-formes américaines sont avant tout dans une logique de marketing. Coursera et à plus forte raison edX cherchent à se construire une image de marque, et la pédagogie n’est pas leur première préoccupation (tout au moins pour Coursera). Ceci dit, cela n’engage à rien de contacter ces plates-formes: Daphne Koller, la fondatrice de Coursera, s’est fait une spécialité d’apprendre à refuser poliment ce genre de demande. Des établissements français réputés se sont déjà heurtés à des refus catégoriques. Le choix de la plate-forme est un élément déterminant car il va imposer un certain nombre de contraintes liées à ses fonctionnalités. Passer par une entreprise spécialisée Blackboard, Udemy ou Instructure sont désormais des grands noms du e-learning.

MOOC: comment tout a commencé On présente souvent les MOOC comme un phénomène récent, qui serait apparu soudainement comme un diable qui sort de sa boîte. On oublie qu’il a fallu des années de tentatives, parfois infructueuses, pour arriver au modèle actuel. Un terreau fertile s’est constitué au fil du temps, préparant le terrain pour l’année 2012 et son fameux « Tsunami MOOC ». De nombreuses universités américaines étaient impliquées dès le début des années 2000 dans des programmes d’enseignement en ligne, d’une part via des programmes de type Open Courseware, d’autre part par la mise en place de formations en ligne. A une échelle moindre que le MIT, Stanford a mis dès 2008 à disposition du public quelques cours de programmation et de sciences de l’ingénieur à travers son programme Stanford Engineering Everywhere (SEE). Plusieurs tentatives infructueuses présentant des similitudes avec le mouvement actuel ont été lancées dans le courant des années 2000.

Répertoire des cours ouverts et Moocs - Pour apprendre gratuitement, voici des cours ! Au début, beaucoup de plates-formes de cours ouverts étaient offertes par de grandes institutions ou à l'initiative d'organismes appuyés par des fondations. On y trouvait le MIT et plusieurs partenaires du consortium OCW, mais maintenant le mouvement s'étend aux initiatives gouvernementales et privées qui s'adressent aux professionnels et à ceux qui veulent le devenir. Nous avons inclus à ce répertoire les cours de Khan Academy, qui se déclinent maintenant en plusieurs langues dont le français, ceux de Code Academy, de Ted Ed, de Néomédia, de d'autres institutions indépendantes et sans doute encore d'autres dans le futur. Les cours ouverts ne donnent pas souvent de certification reconnue, mais couplés à un système indépendant de badges, comme Open badges, la certification indépendante, communautaire, sociale ou autre formule commence à apparaître et être reconnue dans plusieurs domaines professionnels. P2PU et BadgeOS pour WordPress ont déjà commencé ! Plate-forme logicielle Open Mooc

How It Works Real Classes From Science to Art to Technology, edX offers simply the best classes from the best professors and universities. Check out the new edX Demo course. An Amazing Experience From our think tank to your screen— we help you learn through cool tools, videos and game-like labs, like our 3D virtual molecule builder. On Your Schedule Take edX courses at your pace, at home or in a cafe. Meet New Friends Use the latest in peer-to-peer social learning tools and connect with smart and passionate people, just like you, from around the world.

Première analyse des réponses au questionnaire "apprenants de MOOCs" Nous avons mis en ligne début décembre un questionnaire destiné aux apprenants de MOOCs. Cet article a pour objectif de présenter nos résultats intermédiaires. Nous avons (pour l’instant – pour ajouter vos réponses, merci de cliquer ici) recueilli 22 réponses. Les répondants se répartissent équitablement entre hommes et femmes avec une moyenne d’âge de 37 ans. La moitié d’entre-eux ont abandonné le MOOC suivi avant la fin. MOOC v/s apprenance 10 répondants sur 22 déclarent avoir suivi un MOOC pour satisfaire une soif de curiosité sur ce dispositif d’enseignement présenté par les répondants comme innovant. Les autres répondants se disent davantage intéressés par le sujet abordé dans le MOOC. Nous pensons que cette grille de lecture des motivations des apprenants de MOOCs, proche de la pyramide pédagogique (Poisson, 2003; Carré, 2005) mériterait d’être creusée davantage. MOOCs v/s réseaux professionnels Nous avons questionné les répondants sur les activités qu’ils ont menées dans le MOOC.

L'environnement personnel d'apprentissage : les relations avant les outils Quand on réfléchit aux relations compliquées qu'entretiennent la culture numérique ambiante et les tâches intellectuelles, l'entrée par les outils est à la fois la plus simple, la plus effrayante et la plus trompeuse. La plus simple parce que les outils et applications sont les indices visibles de la transformation opérée par les industries numériques sur certaines tâches dites intellectuelles : chercher et diffuser des informations, écrire des articles, préparer un cours, débattre avec des pairs du bien fondé de telle ou telle approche, etc. La plus effrayante car face à l'unicité de l'humain et au coût associé à la valeur de ses actions, les outils semblent effectivement être dotés de qualités tristement écrasantes : ils peuvent faire et refaire les mêmes tâches ad libitum, ils sont toujours disponibles, ils tombent rarement en panne et quand cela arrive, peuvent rapidement être remplacés... Un EAP n'est pas une collection d'outils (ou pas seulement) L'outil ne fait pas l'apprenant

Formation ouverte et à distance Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de formation ouverte et/ou à distance, (ODL - Open Distance Learning pour les anglophones) désigne les processus de formation initiale ou continue, individuels ou collectifs se faisant à distance. La notion de distance évoque l'éloignement géographique entre les participants à la formation : formateurs et apprenants. Histoire[modifier | modifier le code] Ce type d'enseignement est récent (apparu dans les années 1990). En France[modifier | modifier le code] Dans ce pays, la définition « officielle » de la formation ouverte et à distance (ou FOAD) a été donnée par la DGEFP dans la circulaire du 20 juillet 2001 : « Une formation ouverte et/ou à distance, est un dispositif souple de formation organisé en fonction de besoins individuels ou collectifs (individus, entreprises, territoires). Typologies[modifier | modifier le code] Il y a deux sortes de formation ouverte et à distance : Pourquoi des formations à distance ? O = Open D = Distance

MOOC initiation à l’entrepreneuriat: Premiers enseignements | Effectuation: Le livre d'introduction en français! Difficile de le croire mais le MOOC "Effecutation: Introduction à l’entrepreneuriat pour tous" est déjà terminé. Six semaines se sont écoulées rapidement. Il est encore un peu tôt pour analyser en profondeur les résultats mais on peut d’ores et déjà tirer quelques enseignements de cette expérience. La soif d’apprendre est là: Avec plus de 9.000 inscrits, et près de 3.000 d’entre eux qui sont allés jusqu’au bout, ce MOOC a montré que la soif d’apprendre est là. Difficile de savoir si cette soif d’apprendre concerne l’entrepreneuriat en particulier ou si elle est générale, seul l’avenir le dira, mais c’est très encourageant. Un MOOC c’est universel: ce qui est frappant dans la population des participants, c’est la diversité des origines. 63 pays représentés, des participants de 16 à 78 ans, 30% de femmes, des autodidactes aux docteurs, et tous types de professions. Un MOOC, c’est vivant: Un MOOC se construit aussi en temps réel. Like this: J'aime chargement…

5 Ways to Reduce Cognitive Load in eLearning The information processing capacity of learners is limited, so it's important that designers take this into account when creating eLearning courses. This article briefly discusses cognitive load theory and provides 5 ways to help reduce cognitive load that will help learners process information more effectively. In our brains, we have two types of memory. Cognitive Load Theory (CLT) proposes that there are three types of cognitive load: IntrinsicThis is the level of complexity inherent in the material being studied. The three types of cognitive load are additive so according to the theory, for instruction to be effective: Intrinsic load + Extraneous load + Germane load < Working memory capacity 5 ways to reduce cognitive load in eLearning based on the findings of Mayer and Moreno Present some information via the visual channel and some via the verbal channelIf all of the content is processed visually i.e. via text, pictures or animations, the visual channel can become overloaded.

Learning management system En technologies de l'information et de la communication, un learning management system (LMS) ou learning support system (LSS) est un logiciel qui accompagne et gère un processus d'apprentissage ou un parcours pédagogique. En français, on parle de « plateforme d'apprentissage », « système de gestion de l'apprentissage », « centre de formation virtuel », « plate-forme e-learning », « formation ouverte et à distance » (FOAD) ou « formation en ligne », et, particulièrement au Québec, d'« environnement numérique d'apprentissage » (ENA)[1]. Il existe des standards normalisant les contenus pédagogiques : LOM et SCORM. Cet article contient une ou plusieurs listes(novembre 2017). Cet article contient une ou plusieurs listes. Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. Le LMS : VLE et MLE

Mon retour d’expérience sur un MOOC | Le blog du petit Zoumana Comme promis, je vais vous parler plus en détail de MOOC qui veut dire Massive Open Online Course. Pour ceux qui ne parlent pas bien l’English ;-) il s’agit de cours de masses, gratuits et exclusivement sur internet. Un concept qui nous vient des états unis (yes again !) et progressivement se popularisent dans divers pays, notamment en France. Un peu par hasard, sur une liste de diffusion d’une association, un membre a bien voulu informer les autres du démarrage imminent d’un MOOC sur l’Effectuation. Parlons de MOOC: Mon humble avis la dessus sous forme de Plus et Moins (il peut paraitre limité vu que je n’ai suivi qu’un unique MOOC, mais je ne juge que sur ce que je connais) Je suis tombé sur un bug sur la plateforme en essayant de créer un Groupe (« Entrepreneurs du Web ») histoire que d’autres geeks viennent dessus et qu’on puisse discuter techniques J et surtout de problèmes spécifiques à l’entrepreneuriat sur le Web. Participons à d’autres MOOCs: Zoumana

Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc Temps de lecture: 6 min Durant un an ou deux, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Pourquoi, s’étaient demandé plusieurs spécialistes influents de l’informatique, avoir des milliers de lycées et d’universités donnant tous le même cours à de petits groupes d’étudiants à travers le pays, lorsqu’il est possible de voir le même cours dispensé au monde entier par un seul enseignant particulièrement brillant via Internet? Dans un article de Wired paru en mars 2012 à ce propos, Sebastian Thrun, fondateur d’Udacity et spécialiste en intelligence artificielle de l’université de Stanford, prévoyait qu’il ne resterait plus dans dix ans qu’une dizaine d’institutions d’enseignement supérieur au monde. Toutefois, cette prédiction semble aujourd’hui grandement exagérée. Et si ces cours complétaient les autres? Anant Agarwal, président d’EdX, pense que c’est possible. L'exemple de Salman Khan L’idée n’est pas totalement nouvelle. Will Oremus

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