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Austérité, rigueur, relance, croissance, de quoi parle-t-on ?

Austérité, rigueur, relance, croissance, de quoi parle-t-on ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Quatre organisations salariales ont appelé jeudi à une journée de mobilisation interprofessionnelle, marquée par des grèves et des manifestations, pour, notamment, « lutter contre l'austérité et ses impacts destructeurs ». Jean-Claude Mailly a en effet vu dans les élections départementales l'expression d'un mécontentement ; en cause, selon le leader de la CGT, « l'austérité dont le résultat est le chômage et la montée de la xénophobie ». Et selon le leader de FO, interrogé dans Le Figaro, il est « de la responsabilité » d'un syndicat « à un moment de dire stop » à « la logique d'austérité, dont les dégâts sociaux, économiques et démocratiques sont considérables ». Une analyse récusée par François Rebsamen : « Il n'y pas en France de politique d'austérité », dit-il. « L'austérité, cela serait de diminuer les salaires, de faire ce qu'il s'est passé en Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne. » Quelle définition scientifique de l'austérité ? Related:  Politique économique

Plan de relance européen : le coup de bluff du magicien Juncker Encore une fois, la stratégie de communication va tourner à plein régime. Après le « plan de croissance » franco-allemand qui pourrait se révéler une vraie menace pour l'économie européenne, après le « grand plan d'investissement » allemand de 10 milliards d'euros dans deux ans et sur trois ans, voici l'immense plan d'action de la Commission européenne pour revitaliser la croissance européenne. Car ce n'est pas 300 milliards d'euros que Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, a décidé « d'offrir » à l'Union, mais 315 milliards d'euros ! Avec une telle générosité, comment l'Europe ne pourrait-elle pas sortir de la stagnation dont elle est menacée. La multiplication des pains Sauf que, évidemment, ce chiffre est une simple hypothèse de résultat. Jean-Claude Juncker tente donc de réaliser une multiplication des pains. Encore une fois, Bruxelles a donc clairement raté le coche. Un plan qui ne répond guère aux problèmes du moment Renoncer à agir par la BEI Mais il y a pire.

Portugal : la politique d'austérité porte ses fruits Voir la vidéo Francetv info Mis à jour le , publié le Le Portugal a annoncé le remboursement anticipé de sa dette. Depuis trente-cinq ans, Joaquim Garcia dirige une entreprise de travaux publics. Le JT JT de 20h du jeudi 12 février 2015 L'intégrale Les autres sujets du JT La déflation qui vient | Chez les Economistes Atterrés Les dépêches économiques se suivent et se ressemblent. Elles dressent le portrait d’une zone euro s’enfonçant lentement dans la déflation. Selon les indices conjoncturels de l’agence Markit, la croissance économique de la zone euro « a été en novembre encore plus faible que les prévisions les plus pessimistes et les nouvelles commandes ont chuté pour la première fois en plus d’un an malgré de nouvelles baisses de prix ». Selon Eurostat, le taux d’inflation de la zone euro est désormais quasiment nul : 0,3% en glissement annuel (0,6% hors énergie). La Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Slovaquie sont déjà en déflation. L’OCDE, qui prévoyait en mai un taux de croissance de la zone euro de 1,7% en 2015, n’attend plus qu’une croissance de 1,1%. Le risque déflationniste est reconnu... La déflation est à la fois un symptôme de crise et une cause de l’aggravation de celle-ci. ... mais l’austérité budgétaire est maintenue Ce n’est pas la voie empruntée aujourd’hui.

"Complément d'enquête" : dans les coulisses du coffre-fort de la France Voir la vidéo Par Valerie Kowal Mis à jour le , publié le Depuis 25 ans, la France vit au dessus de ses moyens et dépense plus qu'elle ne gagne. Leur bureau se situe au sein du ministère de l'économie et des finances à Bercy. Julien Dupperay et Olivier Gardette ont suivi Hugues, un jeune trader de 30 ans et ancien polytechnicien. Et ce qui se passe dans cette salle des marchés un peu "spéciale" est étonnant. En économie, vous êtes plutôt austérité ou relance? David Cameron gère son pays à la Thatcher. Shinzo Abe relance le Japon à la Mélenchon. Et les deux politiques marchent. Vous avez les idées claires en économie? Attendez! L'austérité, ça marche, mais l'anti-austérité, ça marche aussi. En France, où les gouvernements successifs n'osent ni la première politique ni la seconde, le «ni-ni» nouveau ne marche pas. En Grande-Bretagne, l'austérité mise en avant n'a pas été si forte. Au Japon, la politique menée, l'Abenomics, doit être également regardée à deux fois. L'exemple des Etats-Unis Alors, l'austérité? Ici, dans la zone euro, la faiblesse de la reprise force à s'interroger. Cette politique de double austérité a plongé la zone euro dans une forte récession et un chômage massif qui nourrit les partis politiques extrémistes. Mais tout le monde n'est pas allemand. Distinguer austérité budgétaire et austérité salariale, et ne pas les cumuler: première leçon. Alors, au bout du compte, l'austérité? Eric Le Boucher Eric Le Boucher

Malgré la crise sanitaire, la taxe Gafa française verra bien le jour en 2020 La crise sanitaire actuelle provoquée par la pandémie de Covid-19 ne retardera pas l'entrée en vigueur de la taxe sur l'économie numérique en France. "Dans tous les cas, la France appliquera comme elle l'a toujours indiqué une taxe sur les géants numériques en 2020, soit sous forme internationale s'il y a un accord, soit sous forme nationale s'il n'y a pas d'accord", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors d'une conférence téléphone rapportée par Reuters le 14 mai 2020. Les Gafam, grands gagnants de la crise ? Les conséquences économiques de la crise sont justement, pour le ministre, une raison de plus de taxer les grandes entreprises technologiques. "Jamais une taxe numérique n'a été aussi légitime et nécessaire", a indiqué le membre du gouvernement ajoutant que ces entreprises avaient battu des records durant cette crise. La France a adopté sa taxe Gafa le 11 juillet 2019. Absence de consensus européen et international

Austérité, relance, déficits : ce que nous apprend l'échec des «Abenomics» au Japon FIGAROVOX/CHRONIQUE - Malgré les «Abenomics», l'économie japonaise est retombée en récession au troisième trimestre. Charles Wyplosz tente de tirer les enseignements de l'échec de la politique prônée par Shinzo Abe. Charles Wyplosz est professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève et directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires. Patatras, le Japon est retombé en récession. Bien sûr, le Japon et la France ne sont pas exactement pareils. Mais pourquoi la nouvelle politique économique du Premier Ministre Shinzo Abe a-t-elle échoué? Lancée début 2013, la relance «Abenomique» se présentait comme une rupture avec le passé. C'est alors qu'a explosé un gros pétard abandonné par le gouvernement précédent: une hausse de deux points de la TVA. Si ça vous fait penser à ce qui se passe chez nous, vous ne vous trompez pas.

Pourquoi l'austérité n'est pas la bonne politique économique - Les Echos Politique Elysée : renvoyé en correctionnelle, Faouzi Lamdaoui démissionne Le conseiller « Egalité et diversité » de François Hollande, cité à comparaître en correctionnelle pour « abus de biens sociaux » pour des faits... Juppé salue «une bonne rencontre» avec Sarkozy Les primaires devraient avoir lieu «au plus tard à la rentrée de septembre-octobre 2016», annonce Alain Juppé à l’issue d’un déjeuner avec Nicolas... Décès de l’ancien ministre et commissaire européen Jacques Barrot Figure de la démocratie chrétienne en France, il est décédé subitement ce mercredi matin à l’âge de 77 ans, selon France Bleu Loire. Japon : dernière chance pour les « abenomics » LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Les chiffres sont de mauvais augure. En novembre, l’inflation japonaise n’a progressé que de 2,7 % sur un an, après 2,9 % en octobre, au plus bas depuis septembre 2013, selon les statistiques officielles publiées vendredi 26 décembre. Pire, la consommation a de nouveau reculé (– 2,5 %) sur le même mois, tandis que la production s’est effondrée de 0,6 %. Laissant craindre que l’économie nippone ne sombre à nouveau dans la récession, cet inquiétant tableau augmente encore un peu la pression sur les épaules du premier ministre Shinzo Abe. Pour cela, il devait dévoiler, samedi 27 décembre, un nouveau plan de relance de l’ordre de 3 500 milliards de yens (24 milliards d’euros), soit 0,7 % du produit intérieur brut (PIB). Pour le premier ministre conservateur, l’enjeu est grand.

La Chine baisse ses taux pour doper la croissance LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Harold Thibault (Shanghaï, correspondance) Bloquée en deçà de son objectif de croissance alors qu’approche la fin de l’année, la Chine s’est résolue à assouplir sa politique monétaire. La banque centrale de la deuxième économie mondiale a baissé ses taux directeurs, vendredi 21 novembre, pour la première fois depuis plus de deux ans. Elle réduit ainsi le coût de l’emprunt à un an de 40 points de base ; il passe à 5,6 %, tandis que la rémunération des dépôts baisse de 25 points à 2,75 %. Le gouvernement avait dit plus tôt cette année vouloir s’en tenir à des mesures ciblées pour permettre à la Chine de maintenir son niveau de progression. Il jugeait alors que la décélération de l’économie était saine et indispensable pour réformer une économie reposant trop sur les investissements de l’Etat. Le PIB n’a progressé que de 7,3 % au troisième trimestre sur un an Le produit intérieur brut (PIB) n’a progr...

Sus à l'orthodoxie budgétaire défendue par la Cour des comptes ! LE MONDE | | Par Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon, Pierre Khalfa, Stéphanie Treillet, Edwin Le Héron, Christophe Ramaux Le monde connaît sa plus grande crise depuis les années 1930. Le modèle néolibéral est clairement responsable de la déflagration ouverte en 2007. Pourtant, depuis 2010, en Europe particulièrement, les néolibéraux réussissent un véritable tour de force : ils prennent prétexte de l'une des conséquences de leur crise, le gonflement des déficits et des dettes publics, pour imposer encore plus leur modèle en faillite. Au lieu de prendre la dette publique pour ce qu'elle est (une conséquence de la crise), ils la présentent comme la cause de tous les maux. La récession n'engendre pas seulement contraction du pouvoir d'achat, explosion du chômage et de la pauvreté, elle entraîne également une chute des recettes fiscales, de sorte que déficits et dette publics ne se réduisent pas. L'argument keynésien balayé, reste donc le noyau dur des préconisations.

En ces temps d’austérité, la Suède fait de la relance LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois et Olivier Truc ((à Stockholm)) Le geste peut avoir des allures de provocation. Jeudi 20 septembre, le gouvernement suédois présentera devant le parlement son budget pour 2013. A rebours des plans d'austérité généralisés en Europe, le pays scandinave, membre de l'Union sans avoir adhéré à l'euro, ose la relance. Le programme est loin de ressembler à un "new deal" : le gouvernement de coalition de centre droit mise sur une expansion budgétaire représentant 23 milliards de couronnes suédoises (2,6 milliards d'euros), soit entre 0,5 à 1 point de son produit intérieur brut (PIB). " La Suède, au contraire de beaucoup d'autres pays, peut miser sur l'avenir", a expliqué le Premier ministre Fredrik Reinfeldt. L'aide aux entreprises – l'impôt pour les sociétés devrait ainsi passer de 26,3 % à 22 %, basculant sous la moyenne européenne –, les investissements dans les infrastructures et la recherche sont au cœur du budget 2013. Le gouvernement de M.

La vie (plus si) rêvée des banques centrales Au pire de la grande crise financière, il y a maintenant sept ans, l’intervention vigoureuse de la banque centrale américaine (Fed) permit à l’économie mondiale d’éviter la paralysie totale. En apportant des fleuves de liquidités au système financier, la Fed a évité que la chute de la Banque Lehman Brothers ne déclenche des faillites en séries de banques, entreprises, particuliers et États surendettés. De quoi écarter un remake de la crise des années 1930. Cette politique monétaire inconnue jusqu’alors, faite principalement de taux zéro, voire négatifs, et de création monétaire massive pour financer l’achat par la banque centrale de grandes quantités d’obligations d’Etat (l’assouplissement quantitatif) créait d’autres risques à terme. Les plus grands détracteurs de la politique monétaire du moment craignaient principalement qu’elle provoque rapidement une envolée de l’inflation. Le surendettement n’a pas été réduit Ils survivent, mais ne peuvent plus ni investir ni dépenser.

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