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Pédagogie et andragogie : soyons précis ! (Part 2)

Pédagogie et andragogie : soyons précis ! (Part 2)
Cet article est le 2nd d’une trilogie ; cliquez ici pour voir le 1er et là pour voir le 3e ! En Occident, on distingue généralement trois modèles en matière de pédagogie : le modèle de l’empreinte, le modèle béhavioriste et le modèle constructiviste. Ces modèles reflètent les évolutions de la société et ont chacun des avantages et des faiblesses à prendre en considération en fonction de la situation, du contenu à transmettre, de l’enseignant, de l’apprenant etc. Le modèle de l’empreinte Dans ce modèle, dit aussi modèle « transmissif », l’apprenant est considéré comme une page blanche, vierge de toute connaissance sur le sujet abordé, que l’enseignant a pour mission de remplir. On part également du présupposé que le savoir transmis ne sera pas déformé si l’enseignant est clair et que les élèves sont attentifs. Le modèle de l’empreinte a l’avantage d’être économe en temps et en moyens ; il peut donc être approprié lorsque les apprenants sont attentifs et motivés. Le modèle béhavioriste Related:  Théorie pédagogiqueformation

Pédagogie et andragogie : soyons précis ! (Part 3) Cet article est le 3e d’une trilogie ; cliquez ici pour voir le 2nd et là pour voir le 1er ! Etymologiquement, le terme « andragogie » vient du grec andros qui désigne l’homme – au sens adulte de sexe masculin – et de agô, « mener, conduire, élever ». Ainsi, l’andragogie désigne la formation pour adultes (essayons de faire abstraction mesdames du fait que l’adulte est ici assimilé à l’homme uniquement !). La différence principale entre la pédagogie et l’andragogie est donc le public visé même si, par abus de langage, « pédagogie » est généralement employé pour les enfants et les adolescents comme pour les adultes. L’andragogie part du postulat que l’adulte est différent de l’enfant et qu’il a donc besoin d’un enseignement distinct. Pour prendre en compte les caractéristiques des adultes, plusieurs principes doivent être respectés en andragogie. Mais alors, me direz-vous, dans ce cas quelle différence entre les pratiques de pédagogie et d’andragogie ?

Méthode des six chapeaux La méthode des six chapeaux, extraite de l'ouvrage Six chapeaux pour penser[1],[2], est une méthode de structuration de la pensée personnelle ou de groupe, développée par Edward de Bono, permettant de résoudre les problèmes en favorisant la pensée critique et en évitant la censure précoce des idées nouvelles, dérangeantes ou inhabituelles[3]. Selon Karadag et al., cette méthode permet de développer la pensée créative en présentant et en systématisant des pensées et des suggestions dans un format spécifiquement défini[4]. Pour cela, les participants sont invités à aborder la question en prenant ensemble tour à tour différents « chapeaux » d'une couleur particulière. L'ordre d'adoption des chapeaux varie en fonction du type de problème. L'enjeu est de mobiliser un processus de « pensée parallèle » simple et efficace qui aide les gens à sortir des limites de l'étroitesse d'esprit, de la pensée unidirectionnelle et des positions fixes (De Bono, 1985[1]). Portail du management

Pédagogie et andragogie : soyons précis ! Cet article est le 1er d’une trilogie ; cliquez ici pour voir le 2nd et là pour voir le 3e ! Un petit retour aux bases ne faisant jamais de mal, nous vous proposons de revoir le concept galvaudé, souvent utilisé à tort et à travers, de pédagogie, mais aussi celui, moins connu, d’andragogie. Le sujet étant vaste, nous avons choisi de le traiter en trois fois : chaque semaine, une nouvelle partie de l’article sera publiée. Dans la Grèce antique, le pédagogue (« paidagogos ») désignait l’esclave chargé d’emmener les enfants de son maître à l’école, mais aussi de choisir les disciplines qu’ils devaient suivre et les précepteurs qui prodigueraient l’enseignement. Aujourd’hui, la pédagogie désigne de façon large l’ensemble des principes et méthodes dont l’objectif est de comprendre et favoriser les processus d’apprentissage. Un acte pédagogique peut se définir comme l’espace entre les trois sommets d’un triangle : l’apprenant, l’enseignant et le savoir. andragogie, pédagogie, serie pedagogie

Kit « Formateur » Il s’agit d’un ensemble de ressources à destination des formateurs (IEN, CPC, PEMF, prof d’ESPE…). Ces ressources peuvent être utilisées pour présenter la méthode et expliciter son fonctionnement, mais aussi pour toute formation sur l’enseignement des mathématiques Ces ressources ne remplacent pas la lecture du guide de la méthode car elles n’en sont qu’un court résumé ! Le guide de la méthode sortira ainsi en fév 2019 dans sa 3è version (quasi identique à la 2è) aux éditions Nathan. – Accompagner MHM Suite aux ateliers à l’IFé lors du séminaire du 11-12 mars 2019, je propose un document destiné aux formateurs pour accompagner l’enseignement des mathématiques, en lien avec MHM mais aussi pour toute autre méthode: 1/ Diaporamas : 5 diaporamas sont proposés. Partie 1 : L’état des lieux – Constats, évaluations, où en est l’enseignement des maths en France. Partie 2 : Les manuels et fichiers : constats, insuffisances, problématique : PARTIE 2 (en pdf) Vidéo de la conférence de Dijon : ici

La recette octogonale de la gamification Toutes sortes de méthodes ont été utilisées pour susciter l’engagement que ce soit dans le domaine du commerce, du travail ou de l’école. Parmi les différents outils, il y en a un qui se retrouve fréquemment dans l’actualité contemporaine : la gamification. En effet, après des années de méfiance médiatique envers le jeu (vidéo, particulièrement), les journalistes se sont finalement intéressés aux caractéristiques positives qui expliquent pourquoi les joueurs y passent des dizaines d’heures par semaine. Forcément, on a voulu reproduire le modèle dans bien des domaines professionnels et éducatifs. Sous la loupe octogonale En effet, le travail de Chou se résume par un octogone représentant les huit aspects de l’analyse d’une gamification quelle qu’elle soit. Le sens de l’épique ou l’appel au défi : les jeux vidéo réussissent à faire croire au joueur qu’il doit accomplir des faits grandioses pour sortir victorieux, qu’il participe à quelque chose de plus grand que lui. Références Chou, Yu-Kai.

Conception de formation : cinq directions qui ne vont pas de soi Lire ensemble le réel player1 Lire le réel, c’est d’abord choisir les traces de ce réel que l’on peut utiliser en formation. Elles sont soit issues des classes des formés, soit de classes d’enseignants inconnus. les documents du professeur,les travaux d’élèves,des éléments issus de co-observations,des vidéos d’une séance d’un pair,des vidéos génériques (banque de données BSD de Canopé ou neopass@ction),le questionnaire en ligne,l’instruction au sosie,l’entretien d’explicitation,les photos de situations de classe... Des modalités plus ou moins utiles, utilisables, acceptables Chacune de ces modalités va être plus ou moins utilisable selon les contraintes matérielles, le style du formateur, la thématique de la formation, les groupe de formés concernés, etc. Par exemple, si la captation vidéo peut-être considérée comme utile, elle peut poser des questions d’acceptabilité pour les stagiaires. C'est le travail du formateur avec le groupe qui va permettre de faire quelque chose de ces traces.

10 idées d’Innovations Pédagogiques peu Coûteuses Qu’est-ce que l’innovation pédagogique dans la formation professionnelle ? On pense souvent que la réalité virtuelle, les serious games semblables aux jeux vidéos, les MOOC ou encore le mobile learning représentent le fer de lance de l’innovation pédagogique. Or, cette dernière ne résulte pas seulement de l’évolution des dispositifs d’enseignement. 1/ Travailler sur des cas d’usages Si elle a longtemps bercé les salles de formation, vous n’êtes pas sans savoir que la théorie se consomme aujourd’hui à petites doses. 2/ Changer de décor et d’ambiance La salle de classe ou l’amphithéâtre sont deux lieux classiques de formation. Surprenez-les, cassez la routine, éveillez leur curiosité en leur proposant de changer de décor. 3/ Partir de la situation idéale et reconstruire le fil de la formation Une formation est mise en place pour permettre aux apprenants d’acquérir des savoirs, savoir-être et savoir-faire qu’ils appliqueront par la suite dans l’exercice de leurs fonctions.

Le numérique a fait émerger de nouveaux modes informels d’apprentissage Consulter un tutoriel vidéo sur YouTube ou un dictionnaire en ligne, travailler son anglais dans les transports en commun grâce à une application dédiée… Pour développer leurs compétences, les professionnels ont de plus en plus recours à ces modes d’apprentissage informel numérique. C’est ce que montrent deux études conduites par le [HRM Digital Lab] de l’Institut Mines-Télécom Business School, auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 salariés en France. D’après l’étude administrée par Kantar TNS en 2016, un peu plus d’un salarié sur deux avait recours à l’apprentissage numérique informel pour développer ses compétences au travail. Une seconde étude administrée par OpinionWay en 2018 a montré que ce chiffre concerne aujourd’hui un peu plus de [ 60 % des actifs]. Des besoins fondamentaux Dès les années 1960, Bandura explore les phénomènes de mimétisme, où les individus apprennent en observant ou en écoutant les autres, considérés comme « modèles » ou « formateurs ponctuels ».

DOSSIER : La réalité virtuelle pour un monde de possibilités pédagogiques Un dossier conjoint de Carrefour éducation et L’École branchée Ce dossier se veut un point de départ pour toute personne oeuvrant dans le milieu de l’éducation qui souhaite explorer le concept de réalité virtuelle (RV). Il propose un large horizon de connaissances techniques et pédagogiques relatives au potentiel de cette technologie en contexte d’apprentissage. Nous sommes en 2019-2020. Au 21e siècle, nous avons besoin de plus d’empathie, de mettre en scène davantage d’expériences émotives qui font réfléchir et de prendre part à plus de contextes d’apprentissage signifiants. Le dossier qui suit présente donc les tenants et aboutissants de la RV utilisée dans un processus pédagogique concret et qui mise sur le développement de diverses compétences, connaissances et aptitudes en contexte d’enseignement au primaire et au secondaire. Table des matières du dossier Présentation et origines de la réalité virtuelle Définir la réalité virtuelle La réalité virtuelle au fil des ans Source : Wikipédia

Formateurs, pourquoi et comment digitaliser les formations ? Le modèle SAMR – pour Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition, élaboré par Ruben Puentedura, nous donne une grille de lecture de l’introduction du digital dans la formation. La simple substitution – un quiz sur les smartphones remplaçant les bons vieux cartons colorés- est amusante mais ne modifie pas véritablement l’expérience des apprenants. D’autres usages du digital permettent de redéfinir cette expérience, de l’enrichir. Introduire le digital dans nos formations, c’est donc nous demander en quoi les technologies peuvent favoriser un engagement plus actif des apprenants, et le réinvestissement des acquis en situation de travail. Les 100 outils « au top » Jane Hart, dans sa 9ème enquête sur les outils pour apprendre, publie la liste des 100 premiers outils. Le classement des outils par fonctionnalités est particulièrement intéressant. Sans prétendre à l’exhaustivité des fonctionnalités et des outils recensés par Jane Hart, j’obtiens cette photographie pour 2015 :

Enseigner avec les erreurs des élèves Les erreurs peuvent permettre aux élèves de progresser. C’est l’objet du livre "Enseigner avec les erreurs des élèves" (éditions ESF sciences humaines), de Jean-Michel Zakhartchouk, agrégé de lettres modernes ayant enseigné dans des collèges en ZEP et formé des enseignants. Interview. © denisismagilov – Fotolia Qu’est-ce qui vous a incité à écrire ce livre sur les erreurs ? Dans les discours des uns et des autres, on entend de plus en plus qu’il faut exploiter les erreurs. En France, l’erreur a longtemps été mal perçue… En quoi cette approche est-elle négative, dépassée, selon vous ? L’école offre un vrai luxe car c’est un lieu où il est permis de se tromper, pendant des années. En quoi est-ce un levier pédagogique intéressant ? Reprendre ses erreurs permet à l’élève de prendre du recul et de comprendre ce qu’il n’a pas réussi de prime abord. Il y a plusieurs types d’erreurs possibles… Oui. Comment faire en sorte de dédramatiser les erreurs ? Comment cela peut-il se concrétiser en classe ?

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