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Et si on ouvrait des magasins où tout est gratuit ?

Et si on ouvrait des magasins où tout est gratuit ?
Eviter le gaspillage et les déchets en redonnant une seconde vie à des objets encore en bon état, telle est l’idée qui a pris corps au Magasin pour rien, à Mulhouse, en Alsace. « Ali Baba et les quarante voleurs », de Jacques Becker, avec Fernandel, 1954 Dans cette caverne d’Ali Baba, n’importe quel citoyen, pauvre ou riche, peut prendre trois articles de son choix et repartir… sans rien payer ! La gratuité, une idée neuve en Europe, mise en pratique dans ce lieu unique en France. L’idée C’est en visitant le quartier alternatif allemand de Fribourg que Roger Winterhalter, ancien maire écolo de Lutterbach (Haut-Rhin), a découvert ce concept de Magasin pour rien, « Umsonstladen », dans la langue de Goethe : « L’idée de faire profiter des objets que l’on stocke dans nos caves ou greniers ceux qui en ont besoin, plutôt que de jeter, me semblait vraiment pertinente dans notre société de surconsommation. Iman, en service civique, et Mireille, dans le Magasin pour rien à Mulhouse (Simone Sonntag) Related:  Société, finance et nouvelle économie

« Zone de gratuité », ou comment les objets deviennent « sans propriétaire fixe » - Véritable libre-échange Et si on changeait notre rapport à la propriété et à la consommation ? Un peu partout en France émergent des « zones de gratuité », des espaces où les rapports marchands sont abolis, de manière temporaire ou permanente. Ici les objets circulent et les gens se parlent, en réapprenant que l’échange ne passe pas forcément par l’argent. Petit reportage à Montreuil (Seine-Saint-Denis). « Tout est vraiment gratuit ? Ce projet est né il y a quelques années. « Lors d’un repas de quartier, nous avons lancé l’idée avec des copains, les voisins de la rue, explique Vito, l’un des organisateurs. Un pied-de-nez à la société de consommation Andres est venu d’une rue voisine, avec sa famille. Tout l’après-midi, les tables se vident et se regarnissent. Donner et récupérer à la place d’acheter et jeter Ni troc, ni obligation de réciprocité, ni charité, la zone de gratuité est un moyen utile de réduire le volume de déchets et de recycler les objets. Agnès Rousseaux @AgnesRousseaux sur twitter Dans le Morbihan

[Publication] Idée reçue sur la loi du 3 janvier 1973 Nous partageons aujourd'hui une production personnelle élaborée par Magali Pernin et moi (Lior) consacrée à la loi du 3 janvier 1973, qu'on connait sous le nom de "loi Pompidou-Giscard" ou encore "loi Rothschild". Nous avons appris à connaitre cette loi grâce au travail incessant d'André-Jacques Holbecq, Philippe Derruder et Etienne Chouard. Suite à la tribune d'Alain Beitone sur le site LeMonde.fr, nous avions pu avoir accès à un document dans lequel il évoquait ses doutes sur ce qu'on pense souvent de cette loi. Les pistes évoquées nous ont permis, après des heures de lecture et d'analyse des débats, de montrer que la loi de 1973 en soi n'apporte rien de nouveau sur le plan de l'emprunt sans intérêt, même si elle introduit des nouveautés indéniables dans les missions et les outils de l'institut d'émission. La loi du 3 janvier 1973 (1) a décidément mauvaise réputation. Désormais, rares sont les personnalités politiques à défendre cette loi. article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973

« La gratuité, c’est ce qui a le plus d’importance dans nos vies » Jean-Louis Sagot-Duvauroux passe une bonne partie de son temps comme dramaturge au sein d’une compagnie de théâtre malienne, Blonba. Il est aussi, en tant que philosophe, le co-auteur de « Voyageurs sans ticket. Liberté Egalité Gratuité. Une expérience sociale à Aubagne » (éd. Au diable Vauvert). Depuis la chute du système communiste, cet auteur de nombreux essais (notamment le best-seller « On ne naît pas noir, on le devient », Albin Michel) cherche « les vraies transformations qui ne produisent pas de la tyrannie ». Electeur assumé du Front de gauche, il aimerait surtout que la gauche française « se pose un peu plus la question de l’alternative réelle au système capitaliste en place ». Jean-Louis Sagot-Duvauroux (Gilles Perrin) Rue89 : Pour commencer, une question qui peut ressembler à un sujet de bac philo : quelle est la valeur de la gratuité ? Jean-Louis Sagot Duvauroux : La gratuité, c’est ce à quoi on accorde le plus d’importance dans nos vies. En anglais, on dit « free », libre.

Les 2 premiers Terrains de la Lt.TT - La Traveler Team Par Bulle O Soleil dans Accueil le 17 Septembre 2012 à 14:30 L'un se trouve dans le département du 13 et l'autre dans le 40 Venezuela - La révolution à partir de la gauche Hors des sentiers battus et des banalités que répetent les médias européens et étasuniens sur le Venezuela, Roland Denis, vieil habitué des mouvements sociaux vénézuéliens, analyse les relations complexes entre les organisations sociales et le Gouvernement de Hugo Chavez dans le processus bolivarien. Ni le chavisme ni la « révolution bolivarienne », ne sont des phénomènes politiques nés quelque part à gauche. C’est là leur péché originel. Ils sont nés dans la rébellion de la rue, dans les insurrections des casernes, et n’émanent nullement de la décision rationnelle d’une avant-garde ou d’un bloc politique de gauche poussant un processus révolutionnaire jusqu’à la victoire. Il s’agit donc d’un phénomène originel quelque peu baroque, très complexe, qui s’est heureusement nourri aux sources les plus libertaires et radicales qui, à une période de notre histoire, ont commencé à irriguer les multiples recoins de la société et du mouvement populaire. Venezuela dans la rue Que dire et que faire

Label Financité, le 1er label de finance solidaire | Financité Le label Financité certifie des produits finançant des activités génératrices d'utilité sociale et/ou environnementale en se basant sur des critères financiers et extra-financiers. En investissant dans des produits portant le label Financité, les citoyens ont l'assurance que leur argent contribue réellement à leurs valeurs. De plus, le label offre également une visibilité accrue aux produits financiers certifiés. Le label Financité analyse la qualité sociétale des produits en évaluant des critères financiers et extra-financieres (cohésion sociale, transparence...). Critères du label Pour obtenir le label Financité, les émetteurs de produits doivent être candidate à l'obtention du label. Domaines Les produits labellisés financent les domaines suivants : L'action sociale;La coopération Nord-Sud;La défense des droits de l'Homme;La culture;L'éducation;L'environnement;Du développement local des territoires marginalisés. Le label garantit aux investisseurs une totale transparence.

Comment une ville peut devenir autosuffisante en fruits et légumes | Nature to Share Où est l’étincelle ? Par kitetoa 21 août 2012 53 Commentaires Où est l’étincelle ? Question sans réponse à ce jour : quelle est le seuil de tolérance des peuples ? A partir de quel moment précis, de quelle minute, de quelle seconde, un peuple décide que finalement, le contrat social qu’il acceptait jusque là n’est plus tolérable ? Ou, plus honoré par l’autre partie, celle à qui il délègue son pouvoir. Il y a bien les actions souterraines que l’on découvre des années après et montrent que ce genre de chose n’est pas « spontané ». Dans la chaleur et la torpeur de l’été, les « nouvelles » semblent passer inaperçues et les peuples sont particulièrement calmes et silencieux. L’Espagne est en passe de devenir le nouveau domino à terre de l’Union Européenne. Tout cela est le résultat de la gestion des affaires de la cité à l’échèle européenne. Sale temps De l’autre côté de la Méditerranée, Bachar el-Assad continue de massacrer. Sans blague ? Quant aux peuples, ils en pensent quoi de tout ça ? Elle est où l’étincelle ?

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun » Basta ! : On parle désormais davantage de « pouvoir d’achat » que de salaires. En quoi est-ce différent ? Pourquoi préférez-vous le terme « salaire » ? Bernard Friot [1] : La « défense du pouvoir d’achat » ne passe pas par une hausse du salaire mais par la baisse des prix – et donc des salaires – ou par des formes de rémunération sans cotisations sociales : épargne salariale, intéressement, primes… Utiliser le terme « pouvoir d’achat », c’est aussi nous réduire à nos seuls besoins à satisfaire par ce pouvoir d’achat, c’est accepter de réduire le salaire au seul prix de notre force de travail. Vous proposez d’associer au salaire une forme de « citoyenneté économique ». Le suffrage universel – une personne, une voix – a été conquis pour affirmer la souveraineté populaire sur la délibération politique. Comment fonctionne et à quoi sert cette qualification, que vous appelez « universelle » ? Qui fixe le niveau de qualification, donc le montant du salaire ? Je vous pose aussi la question.

Trémargat, première commune bretonne à quitter EDF - Trémargat - Énergies - Consommation Trémargat est la première commune bretonne à rejoindre Enercoop. Le conseil municipal a décidé de résilier ses contrats avec l’actuel fournisseur d’électricité EDF et a choisi comme nouveau fournisseur Enercoop pour la salle des fêtes, la mairie et autres locaux communaux. Producteur d'énergie renouvelable Ce choix s’inscrit dans une démarche écologique et coopérative. À cet effet, la commune deviendra sociétaire d’Enercoop, par l’acquisition d’une part pour un montant de 100 €.

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