Le malaise grandit chez les employés de Disneyland
Depuis le début de l'année, deux employés du parc d'attractions parisien se sont suicidés. La direction refuse de les lier avec les conditions de travail. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Antonin Sabot Dans un décor de carton-pâte, Mickey salue la file d'enfants qui attendent de se faire prendre en photo devant sa maison. Soudain, à l'intérieur, le téléphone sonne. Depuis le début de l'année, le parc a connu deux suicides d'employés. En ces vacances de Pâques, les allées sont bien remplies, même si ce n'est pas encore la bousculade de l'été. "Depuis environ cinq ans, nous assistons à une dégradation des conditions de travail", fait remarquer Noël Barbier, membre de la CFTC Disney. Pour Nzale Bola-Botema, salarié syndiqué à Force ouvrière et délégué du personnel hôtelier, c'est justement sur les salariés qui sont dans l'entreprise depuis longtemps que pèsent le plus ces mesures et qui les vivent le plus mal. Les plus anciens, eux, ne sont pas à la fête.
Disneyland Paris
XEnvoyer cet article par e-mail Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Business model Le succès est incontestable, mais le rêve a un coût Ce n’est pas un produit mais une expérience ; pas un parc à thème mais une destination… Chez Disneyland Paris, le choix des mots a son importance. Sur cette promesse – et sur certains efforts d’adaptation -, l’enseigne a su se fondre dans le paysage français. Des niveaux de fréquentation records assortis d’un taux de satisfaction de 89 %, une notoriété qui ignore les frontières autant que les générations, un titre de 1re destination touristique d’Europe et un autre de 5e pôle hôtelier de France… En langage non-comptable, cela s’appelle une success story, c’est bien ainsi que peut se lire l’histoire de Disneyland Paris. Pourtant, le modèle est viable. Restait à le faire savoir.
Finalités et enjeux du management intergénérationnel
Le management intergénérationnel s'impose comme un nouveau référentiel dans lequel il est essentiel d'identifier les compétences à développer, les pratiques gagnantes et les points de vigilance. Le Management intergénérationnel s’impose comme un enjeu clé du fait du renouvellement démographique que nous sommes en train de vivre en France : entre 2008 et 2020, il sera d’un tiers des effectifs et il n’y a pas d’équivalent depuis la dernière guerre mondiale. Chacune des générations est l’héritage de sa propre histoire sur le plan culturel, économique ou social. Chacune est influencée, dans la période de vie entre 15 et 20 ans, par des marqueurs qui vont ensuite déterminer durablement son système de valeurs, ses aspirations et modes de fonctionnement. Ces générations n’ont pas la même relation à l’autorité, l’organisation et au temps. Aujourd'hui, les managers doivent prendre en compte cette diversité et en faire une richesse au service de la performance.
Disneyland pire que l'Afghanistan
Temps de lecture: 2 min On le présente comme l'endroit le plus heureux de la Terre. Mais dans le monde magique de Disney, les rêves seraient loin de devenir réalité. D'après un sondage réalisé par le site Careerbliss.com, les conditions de travail chez Disney ne sont pas des plus idéales. Les employés américains du parc d'attractions le plus connu du monde, dont les pricipaux parcs se situent à Orlando en Florida et à Anaheim, à la périphérié de Los Angeles, ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail. Ainsi, dans la liste des meilleures compagnies américaines, Disneyland occupe la 41ème place, révèle le Daily Mail, loin derrière l'armée américaine, où pourtant des soldats risquent leur vie en Afghanistan. Etrange? Des conditions de travail qui sembleraient manquer chez Disneyland. Ce n'est pas la première fois que les parcs Disney se font épingler en raison des conditions de travail. Photo: Mickey Mouse Vinyl, Ikayama via Flickr CC Licence By
Disneyland Paris: Mécontents des conditions de travail, ils déversent les poubelles du parc
Depuis ce samedi matin, le parc Disneyland Paris est beaucoup moins magique qu’à son habitude. Et pour cause, une soixantaine de salariés de la société de nettoyage Elior, prestataire du parc ont exprimé leur ras-le-bol contre leur condition de travail. Ces derniers ont mené une opération coup de poing en renversant plusieurs poubelles du parc et en dispersant les déchets alors que les visiteurs allaient pénétrer dans le royaume de Mickey, habituellement si propre. Ces derniers qui ne se sentent plus écouter par leurs revendications, réclament aujourd’hui un changement de direction. Source: Paris-luttes.info et Leparisien l’Article a été lu [post_view time= »day »] fois aujourd’hui et lu [post_view] fois au total.
Disneyland Paris : dans les coulisses d'une usine à rêves
La fièvre monte à Disneyland Paris. Le 1er avril, le plus grand parc d’attractions européen lancera les célébrations marquant le vingtième anniversaire de son inauguration à Marne-la-Vallée. Et les festivités seront, à n’en pas douter, à la hauteur de l’événement. Loi du sourire. Bienvenue à Disneyland Paris, le pays où tous les salariés sont tenus d’incarner la magie et le rêve. 150 millions de rallonge. Trente minutes d’entretien. Opérations casting. Académie Disney. Le spectacle d’abord. Rendez-vous de qualité. En débarquant en Europe, Mickey a importé un autre principe, issu du sacro-saint rêve américain, selon lequel tout le monde peut réussir. Le Smic plus 1%. Fêtes sans alcool. Salariés surveillés. Francis Lecompte
J'ai testé pour vous... travailler à Disneyland Paris
— Initialement publié le 16 mars 2012 Quand on dit le mot « Disney » à des gens, un phénomène étrange se produit (et je suis certaine qu’une majorité d’entre vous l’a déjà expérimenté). Victimes d’une sorte de démence incontrôlable, leurs yeux se remplissent d’étoiles, leur mains se mettent à applaudir frénétiquement, leur bouche, pleine d’écume, fredonne des airs de contes de fées. Alors quand ils arrivent à Disneyland Paris, tout est là : la magie existe, l’air sent bon la barbe à papa, la vie est rose et tous les enfants sont heureux. Sur le sentier de la guerre Si j’étais mauvaise langue, je dirais que c’est ce que veulent nous faire croire les affiches et autres pubs télévisées mais ce serait un mensonge. Castmembers, c’est le nom que l’on donne aux employés de Disneyland Paris et ils sont aux nombre d’environ 14 000, représentant à peu près 500 métiers différents. Moi, c’est le hasard qui m’a conduite à Marne la Vallée. Enrôlez-vous Au turbin ! Évolutions et aspects positifs
Chaleur d'enfer, sales gosses et vie de porc : les joies d'un personnage à Disneyland
Gare aux raz-de-marée de bambins quand on porte un costume à Disneyland (LORENVU/SIPA). Tous les regards se sont tournés vers moi. Les gosses se sont exclamé "t’as vu !?". Et j’ai pensé : "ah oui, c’est vrai, je suis un personnage Disney"… Avant d’être lâchée dans le parc d’attraction, j’ai suivi une semaine de formation. 10 degrés en plus sous le costume Il fait très chaud dans un costume. Le temps d’animation est limité à 30 minutes, et 20 minutes les jours de forte chaleur, avec 30 minutes de repos. Heureusement, il y a un accompagnateur qui s’assure que tout va bien pour nous. Dingo malade Seulement parfois, il y a urgence… Je me souviens d’un Dingo qui n’en pouvait plus à cause de la chaleur. Il n’a même pas eu le temps d’avertir son accompagnateur. Les sales gosses Outre la chaleur, on est malmené par les enfants aussi. Un jour, on m’avait positionné à la sortie d’un manège. Je me suis relevée en faisant un petit pas de danse, comme si de rien n’était. "Tu laisses Stitch tranquille !"