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Les entreprises ont peur des profils atypiques

Les entreprises ont peur des profils atypiques
Alexandre Pachulski est Directeur Produits de TalentSoft, un éditeur proposant une solution en mode SaaS de Gestion des Talents. Il est l’auteur de deux livres sur la gestion des talents : « La Gestion des Talents dans l’Entreprise » sorti en 2010 et « Les nouveaux horizons RH » publié en 2012. Il officie également sur le blog www.lestalentsdalex.com. Entrepreneur au parcours atypique lui-même, il nous propose ses conseils pour rassurer le recruteur et faire de ses multiples expériences un atout. D’abord, qu’est-ce qu’un talent atypique ? Un chimiste qui candidate à un poste de développeur informatique. Mais plutôt que de talents « atypiques », je préfère parler de talents « différents » : de profils performants et de profils innovants… Nous avons tendance à associer les talents à des performers sportifs avec, dans le monde de l’entreprise, ceux qui ramèneront le plus d’argent. « En France, nous aimons les élites sorties de grandes écoles » Que peut-il apporter à l’entreprise ? Related:  Management : Biais culturel français

La reconnaissance, attente numéro un des salariés Management Le 07/12/2015 Le livre blanc intitulé « Disconnect », publié récemment par ADP, fait état d’un délitement du lien social dans l’entreprise. Les salariés expriment fortement le sentiment de n’être pas écoutés, pas récompensés à la hauteur de leur investissement, pas reconnus pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont. Ces attentes légitimes ont donc souvent laissé place à un certain cynisme. L’ampleur du décalage Les êtres humains en général – et les salariés en particulier – ont deux besoins culturels fondamentaux : l’affirmation de leur identité et la satisfaction de leurs besoins personnels… tout en s’inscrivant dans un projet, sans lequel l’épanouissement personnel est borné ou très limité. C’est dire si les chiffres qui suivent sont problématiques : – 50% des salariés estiment travailler dans une entreprise qui ne prend pas en compte de leurs feedback. – seuls 7% d’entre eux sont fortement d’accord avec le fait que les évaluations sont justes et appropriées. Un diagnostic sans appel

Les managers français sont parmi les plus mauvais Selon une étude réalisée par le cabinet BPI et par BVA, seul un salarié sur deux trouve un quelconque talent à son supérieur hiérarchique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Annie Kahn Mous et incompétents. Telle est, en substance, l'opinion que les Français se font de leurs supérieurs hiérarchiques. "Nous entendons les critiques sur le terrain. Seul un sondé français sur deux trouve un quelconque talent à son supérieur, et un sur trois l'estime très compétent, soit les taux les plus bas des dix pays considérés. "Quand les objectifs ne sont pas clairs, les salariés ne peuvent améliorer au mieux leur performance et leur rémunération s'en ressent", explique M. En toute logique, ces salariés éprouvent peu de respect pour leurs managers et leurs consignes. Ces salariés peuvent agir ainsi sans souci, car les managers français font aussi preuve de peu d'autorité, celle-ci étant reconnue comme une qualité et non comme un défaut. Cette vision négative influe sur les comportements.

Revue de presse Entreprise & Carrières - Février 2003 Français et Américains au travail : ce qui les sépare Culture explicite et focalisation sur le process aux États-Unis, culture implicite et importance de la relation interpersonnelle en France : un fossé sépare les Français et les Américains au travail. Hiérarchie, objectifs et performance, contractualisation: attention aux contresens et aux incompréhensions... E & C : Dans votre livre à paraître, Français-Américains : l'autre rive, vous dressez le constat des profondes différences entre des sociétés et des cultures bien plus éloignées qu'on pourrait le croire... Pascal Baudry : J'ai pu observer les réactions des dirigeants et managers français que j'ai accompagnés aux États-Unis (côte est et Silicon Valley). E & C : De quelle façon ces différences se traduisent-elles dans les relations de travail ? P. Des différences qui se retrouvent dans la culture du travail. E & C : Vous avancez une explication psychanalytique à ces différences... P. P. P.

Cross-cultural leadership Cross-cultural psychology attempts to understand how individuals of different cultures interact with each other (Abbe et al., 2007). Along these lines, cross-cultural leadership has developed as a way to understand leaders who work in the newly globalized market. Today’s international organizations require leaders who can adjust to different environments quickly and work with partners and employees of other cultures (House et al., 2001). It cannot be assumed that a manager who is successful in one country will be successful in another (Javidan et al., 2006; Brodbeck et al., 2000). The following sections discuss the various aspects of cross-cultural leadership including: related theories and research, definitions of the construct itself and characteristics that are exhibited from such leaders, and antecedents to and implications of being a cross-cultural leader. Related Theories and Research[edit] Implicit Leadership Theory[edit] Hofstede’s Cultural Dimensions[edit] GLOBE[edit] In J.

Le management à la française serait-il dépassé? Management Le 23/06/2015 Le modèle économique et social français perd jour après jour son efficacité tant au plan macro que microéconomique. Car il n’est pas là seulement question du «moral» des salariés français. Un modèle historique à bout de souffle au mauvais moment Le modèle économique et social français construit dans l’après-guerre a soutenu les succès des Trente Glorieuses. Avec l’ère numérique, nous sommes entrés dans une phase de transition accélérée où les équilibres traditionnels se trouvent fragilisés. Côté management, le constat n’est pas plus brillant. Un mépris de l’économie Il existe des réactions nationales très différentes face au changement. On sait que, de longue date, les dynamiques économiques ont été assujetties a une tutelle politique d’un état centralisateur et interventionniste : de la Manufacture des Gobelins au volontarisme industriel Gaullien, la France est marquée par un mépris de l’économie. Hope in French Management : les voies du renouveau

France If we explore French culture through the lens of the 6-D Model©, we can get a good overview of the deep drivers of France’s culture relative to other world cultures. Power Distance This dimension deals with the fact that all individuals in societies are not equal – it expresses the attitude of the culture towards these inequalities amongst us. Power Distance is defined as the extent to which the less powerful members of institutions and organisations within a country expect and accept that power is distributed unequally. With a score of 68, France scores fairly high on Power Distance. Many comparative studies have shown that French companies have normally one or two hierarchical levels more than comparable companies in Germany and the UK. Individualism The fundamental issue addressed by this dimension is the degree of interdependence a society maintains among its members. France, with a score of 71, is shown to be an individualist society. The French don’t like surprises. Indulgence

Français-Américains : les dessous de cultures opposées "Les Américains sont procéduriers et hypocrites. Les Français, trop critiques et peu professionnels." Pour nous aider à sortir des clichés et, surtout, à mieux connaître nos déterminismes culturels, Pascal Baudry livre une analyse originale de la culture française dans Français et Américains, l'autre rive. Riche de vingt années d'expérience professionnelle aux Etats-Unis, Pascal Baudry, ingénieur, consultant, mais aussi Français marié à une Américaine, utilise le contre-point américain et la psychanalyse pour révéler les ressorts culturels des comportements français, entre autres dans l'entreprise. Principales oppositions : primat des faits, de l'explicite et du respect du contrat aux Etats-Unis. L'Américain privilégie la tâche, le Français préfère la relation "Lorsqu'un Américain rencontre un autre Américain, ils partagent une même référence à la loi. Français et Américains, l'autre rivePascal Baudry,Editions Village mondial,224 pages, Du cyberlivre au livre imprimé

La société française schizophrène et son système de santé - extraits d'un livre de Pascal Baudry Le passionnant essai de Pascal Baudry, Français et Américains - L'autre rive, décrit les différences de fonctionnement psychologique et sociétal entre les deux pays. Le livre est centré sur le fonctionnement des entreprises, mais il s'applique à toutes les situations de la vie quotidienne. P. Baudry, qui n'est complaisant avec aucune des deux cultures, mais détaille très précisément le fonctionnement, les qualités et les défauts de chacune, cite parmi ses exemples l'école et la justice, mais également le système de santé. La version électronique de ce texte est téléchargeable gratuitement sur son site : www.pbaudry.com "Selon l’École de Palo Alto, la schizophrénie s’installe lorsque l’individu, placé durablement dans une double contrainte, ne peut la résoudre en l’explicitant ou en s’en soustrayant. Cette atteinte à l’awareness (le mot n’existe pas en Français, disons « lucidité ») permet la permanence du clivage car, pour en sortir, il faudrait: 1.

Le management à l'américaine surpasse-t-il le management à la française ? A l’heure ou la France cherche la croissance, les Etats-Unis décollent à nouveau à plus de 3.5%, leur nombre de chômeurs passe sous les 6% et l’innovation s’accélère. Devons-nous envier le mode de management américain? Joue-t-il un rôle dans cette incessante capacité à rebondir ? J’ai débarqué à Menlo Park, au cœur de la Silicon Valley, sur le campus de Sun Microsystems aujourd’hui propriété de Facebook, juste après l’explosion de la bulle internet. A contrario La culture américaine va a contrario de la nôtre. Cela inspire un mode de management piloté par les résultats, factuel, se coupant des émotions. Efficace Focus & Exécution sont les maîtres mots du management à l’américaine, redoutablement efficace. Chacun s’exécute en déroulant ses tâches, consignées par écrit dans un tableau de bord personnel. Scolaire pour des Français Puéril? La gestion du temps illustre aussi nos différences. Droit à l’échec “Fail often, fail early” – échouez souvent, échouez tôt – devise typique. Peur de rien

Culture d'entreprise " L’entreprise, qui était pour beaucoup le lieu privilégié de l’aliénation individuelle va-t-elle devenir le lieu central de l’illusion collective ? " Max Pagès Introduction Dans l'Express, un article titrait " Patrons asiatiques, ouvriers français : le choc des cultures " après les grèves de juin 1999 qui ont touchées les usines Daewoo implantées en France, voilà le point de départ de ce dossier. Le témoignage suivant est celui d'un expert en qualité et organisation des processus. Le concept de culture d’entreprise n’est pas récent. Dans une première partie, la définition de la culture ainsi que sa formation seront étudiées à partir d’analyses contemporaines. 1. 1.1 La culture nationale La culture nationale est un constituant essentiel de la culture d’entreprise. Elle peut être définie comme l’ensemble des éléments propres à un groupe humain spécifique, qui sont explicatifs des façons de penser et d’agir des membres de ce groupe. La culture nationale n’est pas figée. 2. 3. Valeurs Mythes Rites

M Crozier Prendre le risque de la liberté Critique du livre de François Dupuy : Lost in management | Fondation IFRAP "On commence le matin et ils flânent… ils prennent le café… ils font des mots croisés. J'ai un élu du personnel, il s'en va en me disant « je vais à la salle » (le local syndical). Moi, je ne sais pas où il va. Il s'absente comme il veut. C'est ce qu'on voit partout dans les ateliers. Synthèse de ses livres précédents, attrayant grâce à ses nombreux exemples vécus, Lost in management, traite évidemment du sous-travail dans On a laissé filer le travail et de ses conséquences On a laissé filer le client. "Comment faire ?" L'enfer c'est les autres Le risque de définition minutieuse du rôle de chacun, c'est évidemment la bureaucratie. La bureaucratie était déjà bien définie comme l'application stricte des textes excluant toute initiative dépassant sa sphère de responsabilité : voyez le guichet d'à côté. "La coopération n'est pas un comportement naturel ou spontané, du moins dans les situations quotidiennes de travail. Le secteur public Les solutions

Le "sous travail" dans le secteur public et parapublic | Fondation IFRAP Agnès Verdier-Molinié : Vous mettez à jour le phénomène du « sous-travail », particulièrement dans le secteur public, ex-public et parapublic. Quelle est, selon vous, l'ampleur de ce phénomène ? Est-il connu des organisations qui en sont victimes ? François Dupuy : J'ai travaillé dans des administrations publiques en tant que consultant pendant pas mal de temps, j'avais d'ailleurs publié il y a quelques années chez Fayard L'Administration en miettes. Pour l'anecdote, au moment où le gouvernement de Lionel Jospin mettait en place les 35 heures, le ministre des Finances de l'époque déclarait, sous forme de plaisanterie, « Dans la fonction publique, il va falloir y aller doucement : d'abord 31, puis 32… ». « Il faut une « nuit du 4 août », soit une abolition du statut général de la fonction publique ». Le sous-travail fait partie des non-dits des organisations publiques et parapubliques. AVM : Quelles sont les solutions adoptées par l'État pour lutter contre le sous-travail ?

Michel Crozier et « Le phénomène bureaucratique » : toujours d'actualité | Fondation IFRAP Pour son étude [1], Michel Crozier a longuement enquêté notamment dans deux organismes public et para-public. Les usines d'une entreprise industrielle, la SEITA, et les services administratifs d'une organisation de services, la Caisse Régionale d'Assurance Maladie de Paris (CRAM). À la SEITA, les problèmes commençaient à la tête. Chacune des trente usines devait être dirigée par un directeur et un directeur adjoint, tous deux polytechniciens, recrutés à la sortie de l'École. L'activité du directeur était largement limitée à un rôle de représentation dans la ville où se trouvait l'usine. C'est à partir de la description de ces deux organismes que Michel Crozier analyse le phénomène bureaucratique en général, du point de vue de la théorie des organisations. Les dégâts économiques Comme on pouvait le prévoir quand cette étude est parue, cette situation ne devait pas durer [2]. Les dégâts humains Les entreprises privées aussi "La résistance au changement : le cas de l'administration publique"

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