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Les hommes qui voudraient s'intéresser au féminisme

Les hommes qui voudraient s'intéresser au féminisme
Beaucoup d'hommes, lorsqu'ils en viennent à s'intéresser aux féminisme veulent aider dans les combats pré-existants. Ainsi on le voit militer pour que la rue soit à tous et toutes, militer pour l'égalité salariale ou je ne sais quoi. Mais ces combats là sont déjà pris en charge par les femmes qui n'ont donc nul besoin qu'on leur tienne à la main. En revanche, nous avons besoin qu'on détruise déconstruise la virilité. Les femmes ne sont pas discriminées toutes seules, elles le sont car les hommes ont des avantages. Alors si les femmes féministes étudient les rôles sociaux de genre, étudient ce que constitue le "devenir femme" en termes d'injonctions et d'interdits, il convient que les hommes qui souhaiteraient aider les féministes étudient la virilité qui n'est constituée, on l'a déjà dit, que sur la négation et l'humiliation du féminin (comme la blanchité n'est construite que su l'humiliation et l'infériorisation de la négritude). Je "n'aide" plus au ménage je fais ma part. Related:  féminismemasculinitéfeminisme

Oh, ça va… C’est pour rire! Je connais à peu près le Code de la Bonne Féministe lorsqu’il s’agit d’attaques frontales ou de sexisme primaire. Mais je suis presque toujours désemparée lorsqu’il s’agit… d’humour. Je ne sais jamais comment réagir face aux blagues dont le fond de commerce est la bêtise féminine, le fait que les femmes sont dépensières, qu’elles ne s’intéressent qu’à l’apparence, etc. Je ne veux pas ici renforcer le stéréotype de la féministe qui n’a aucun humour. Que les choses soient claires : j’aime rire. On entend souvent que l’humour serait un moyen de s’approprier les clichés pour les tourner en dérision, et rire de ceux qui sont vraiment sexistes (ou racistes). Ce qui m’amène à mon deuxi ème point. Au-delà de ces remarques, il y a quelque chose que je trouve intéressant.

Détruire la virilité Beaucoup d'hommes semblent très occupés à tenter de définir leur place dans le féminisme. C'est pour moi un phénomène assez curieux que de voir des hommes, qui ont déjà une place immense dans la société, venir encore en réclamer une dans le féminisme, perdre du temps à débattre de ce sujet alors qu'il y a d'autres urgences. Discuter de sa place c'est toujours un temps qui ne sera pas passé à discuter des inégalités subies par les femmes. Alors puisque certains cherchent leur place dans le féminisme, que même là il faut se préoccuper d'eux sinon ils passent leur temps à solliciter notre attention pour en réclamer une, attribuons leur en une. Qu'est ce que la virilité ? Dans son livre, Stoltenberg dit qu'il faut détruire la virilité. Soit on part du principe que 90% de détenus masculins c'est une coïncidence. 98% de violeurs c'est une coïncidence. 99% agresseurs sexuels c'est une coïncidence. On a coutume de dire que seuls les vrais hommes ne violent pas.

Les inégalités entre les femmes et les hommes en France Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d’éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l’égalité est loin d’être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment. Voici un tour d’horizon de nos principaux indicateurs. Source : Insee, ministère de l'Enseignement supérieur, ministère de l’Intérieur – © Observatoire des inégalités Les femmes sont plus souvent diplômées de l’université À l’université, les femmes sont plus nombreuses (59 % des étudiants) que les hommes en 2018-2019, alors qu’elles n’étaient que 43 % en 1960-1961. Égaux devant le chômage Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis la fin des années 2000, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 8,5 % des hommes et 8,4 % des femmes étaient sans emploi en 2019 [1]. Des inégalités de salaire persistantes

Hommes et féminisme [le texte évoque uniquement le couple hétéro ; c'est un partie pris qui ne veut absolument pas laisser entendre que le couple est par essence hétérosexuel). Je voudrais donc ré-aborder ici la relation des hommes au féminisme et de ce qu'ils peuvent faire pour collaborer à l'avancée des droits. Le sexisme ne fonctionne pas de la même façon que les deux autres grands systèmes inégalitaires que sont le racisme et le capitalisme ; ces deux derniers fonctionnement sur la subordination des uns aux autres. Dans le racisme, le ou les groupes racialisés sont subordonnés au groupe qui racialise. Dans l'Amérique esclavagiste, les noirs sont subordonnés aux blancs face à qui ils ont des devoirs et des obligations. Dans ses premières phases, le féminisme a lutté contre des inégalités de faits légales comme le droit de vote par exemple pour ensuite s'intéresser aux rôles sociaux des uns et des autres. Essayons donc d'aborder quelques points utiles : - Ne plus tolérer le sexisme autour de soi.

Masculinité et intimité – Sociologie et sociétés Rotundo (1989) montre que l’amitié entre jeunes hommes présente trois volets (social, intime et romantique), à chacun desquels sont rattachés des comportements explicites, dont le baiser, l’étreinte, le toucher et le partage de la couche. Le volet social comprend les relations sociales de compagnonnage, soit le travail, les sports et les autres activités collectives. Pour leur part, les relations intimes comprennent le partage des secrets et des émotions les plus discrètes et caractérisées par une proximité et un attachement qui comprend ou non une intimité physique. Enfin, les relations romantiques portent sur l’amour pour la personne avec laquelle l’intimité est partagée. Camaraderie ou pratique de l’intime masculin La masculinité hégémonique valorise la camaraderie. La guerre exacerbe les attributs virils. Pour Ernst Jünger (1995), telle qu’il la décrit dans Les ogres d’acier, la guerre est l’expérience intime ultime. Cette situation hautement problématique expose à des dérives.

Pourquoi les clichés sexistes font (hélas) encore recette dans la pub… – TheBrandNewsBlog l Le blog des marques et du branding Les publicitaires et les marques seraient-ils victimes d’une épidémie aigüe de machisme ? Dans un article dont je conseille vivement la lecture*, publié récemment, les experts en communication Elisabeth Segard, Florian Silnicki et Sébastien Chenu s’indignaient de la recrudescence des partis-pris sexistes dans un nombre croissant de créations, que ce soit online ou offline. Dans ce domaine, si la publicité plus que moyenne de Perrier (voir ci-dessus et ci-dessous) semble encore plus pathétique du fait de l’énergie déployée par la marque à nier toute erreur, ce "couac" fait suite à une série de campagnes plus graveleuses les unes que les autres, produites dans le seul but de faire le buzz, d’après ces 3 experts… Au risque de compromettre l’image et la réputation à moyen terme des marques concernées. Une surenchère sexiste… et le cynisme publicitaire en guise de stratégie ? La faute au sexisme "invisible" ? Le vrai problème serait-il ailleurs ? Pour aller plus loin : About these ads Like this:

Dialogues: Toula Drimonis Dialogues est une série d’entretiens avec des nouvelles voix féministes de la blogosphère québécoise. Cette série inclura autant des blogues, des Tumblrs, des personnes écrivant sur différentes plateformes ou encore des personnes actives sur Twitter. Cette semaine, on rencontre Toula Drimonis, de HeadSpace Press. Toula vit à Montréal et écrit en anglais: nous avons donc traduit cet entretien. 1) Quel est ton parcours de blogueuse? J’ai été directrice des nouvelles à TC Media pendant plusieurs années et pendant approximativement 7 ans, j’ai écrit la chronique Toula’s Take pour 7 journaux associés à ce média. De plus, j’ai participé plusieurs fois à l’émission Huff Post Live, où j’ai abordé les enjeux de l’allaitement, du sexisme dans la publicité ainsi que plusieurs autres sujets touchant les femmes. 2) Quels sont les sujets qui te passionnent, qui motivent ta pratique d’écriture? 3) Quelle importance a le féminisme dans ta vie, tes projets, tes valeurs? Tes liens

Je ne serai jamais qu'un allié (et c'est fantastique) Pré-scriptum: J'ai hésité avant de poster ce billet. Il m'apparaît toujours comme étant quelque peu arrogant, ou gonflé. Je ne sais pas pourquoi j'ai cette sensation. Possiblement parce que parler de ses privilèges est une chose qu'on associe à l'arrogance. Ou peut-être pour une autre raison sur laquelle je n'ai pas encore réussi à mettre le doigt. Tant pis, peut-être trouverai-je un jour. Un des propos qui m'avait le plus choqué alors que je commençais à m'intéresser au féminisme était le terme de « pro-féministes » que certaines femmes accolaient aux hommes, considérant qu'ils n'étaient pas féministes, qu'ils ne seraient jamais que des alliés.

Islam et féminisme, sont-ils compatibles ? Quelle mouche a piqué cette féministe convaincue, athée et viscéralement attachée à la laïcité, pour aller dialoguer avec un imam, fût-il libéral ? Marie-Françoise Colombani, grand reporter et éditorialiste à ELLE vingt-cinq ans durant, a passé des heures à converser sans faux-semblant avec Tareq Oubrou, l'imam de la mosquée de Bordeaux. Si elle n'a rien contre les religions, cette journaliste, qui a travaillé aussi bien auprès des Afghanes que des jeunes Françaises de banlieues, sera toujours du côté de la liberté des femmes. Avec l'imam de Bordeaux, elle a abordé tous les sujets qui fâchent : du voile à la mixité en passant par l' IVG, les viols de Cologne ou la théorie du genre... De cette conversation parfois rugueuse ressort un dialogue d'une rare franchise entre deux camps que l'on considère parfois un peu trop rapidement comme inconciliables. Pourquoi « La Féministe et l'Imam »* est-il un livre nécessaire ? ELLE. Marie-Françoise Colombani. ELLE. M. ELLE. M. ELLE. M. M. M. M. M.

Messieurs, l'égalité hommes-femmes ne se fera pas sans vous Publié initialement le 26 novembre 2013 « Féminisme » n’est pas un gros mot. Il fait référence à « la volonté d’améliorer et d’étendre le rôle et les droits des femmes dans la société » (définition du Larousse). Parce que les droits des femmes ont tant évolué au cours du XXème siècle, parce que les inégalités résiduelles ne sont plus aussi évidentes dans notre société, ce « combat » peut vous sembler dépassé. Vous pouvez, tout en étant convaincu que tous les individus devraient jouir des mêmes droits, indépendamment de leur genre, hésiter à vous revendiquer vous-même « féministe ». Et pourtant ces discriminations persistent. L’Égalité ne se fera pas sans vous ! La lutte pour l’égalité des droits ne se fera pas sans vous, messieurs. L’ennemi du féminisme, ce ne sont pas les hommes, ni même les machos : c’est le patriarcat, dont les femmes ne sont pas les seules victimes. Dès lors, comment les hommes doivent-ils se comporter pour devenir les alliés dont le féminisme a besoin ? Si, on peut.

Olivia Gazalé: «On ne naît pas homme, on le devient» «Sois un homme!», «Moi? Je suis pas une tapette», «Lui, c’est un mec, un vrai», «T’as pas de couilles ou quoi?». Les références à la virilité et à ses attributs sont partout, tout le temps, et nous dépassent largement: que dit-on vraiment en employant ces termes, quels stéréotypes sexistes perpétuons-nous sans en avoir conscience? Le Temps: Votre livre s’attelle à déconstruire le «mythe» de la virilité. Olivia Gazalé: Au départ, je voulais écrire sur les femmes. Quel est ce «mythe» (au singulier) que vous cherchez à déconstruire? Historiquement, le sexe «fort» ne serait pas parvenu à imposer sa domination au sexe «faible» s’il n’avait réussi à l’enfermer dans une idéologie, le mythe viriliste, qui allait servir de base à la construction d’un système politique, social et économique dont les femmes étaient, par nature, exclues: le système viriarical. Vous écrivez: «On ne naît pas homme, on le devient.» La célèbre formule de Simone de Beauvoir vaut en effet aussi pour les hommes.

Où va le féminisme ? Depuis l'affaire Weinstein, ce magnat hollywoodien qui, pendant trente ans, a profité sans vergogne de sa position de pouvoir pour contraindre des actrices débutantes, ou confirmées, à avoir des rapports sexuels avec lui, et depuis le mouvement Metoo, qui a amplifié le scandale, le combat féministe est à nouveau très présent sur la scène politique mondiale et il n'a pas fait relâche, il ne s'est pas confiné, pendant la pandémie que nous venons de vivre. Ce qui a fait tenir la société, c'est "d'abord une bande de femmes", a déclaré Christiane Taubira, dans un article publié sur le site AOC. Sandra Laugier, Pascale Molinier et Patricia Paperman ont affirmé que le comportement des officiels en costume-cravate, à la fois sûrs de leur autorité politique et scientifique, et récusant toute contestation, est parfaitement reconnaissable par les féministes : c'est celui du patriarcat, ajoutant que les véritables experts étaient les infirmières en larmes.

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