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Microalgues : les carburants du futur ?

Microalgues : les carburants du futur ?
La bioprospection consiste à rechercher des algues naturelles aux caractéristiques intéressantes. Quatre espèces, prélevées dans le Sud-Ouest des États-Unis et vues au microscope, sont présentées ici. Les cellules ont été colorées avec du dipyrrométhène de bore (BODIPY), qui émet une fluorescence verte au contact de gouttelettes lipidiques. Il renseigne donc sur la teneur en lipides des cellules d’algues. La fluorescence rouge provient de la chlorophylle. © Lee Elliott, Colorado School of Mines/Dennis Schroeder/ National Renewable Energy Laboratory Dans ce numéro L'essentiel - Les microalgues abondent dans les eaux douces et salées. - Toutefois, les carburants qu’elles fournissent sont trop chers par rapport à ceux dérivés du pétrole. L'auteur Philip PIENKOS est biologiste moléculaire au Laboratoire américain des énergies renouvelables (NREL). Lieve LAURENS est biochimiste au NREL. Andy ADEN est ingénieur chimiste au NREL Les algues présentent de nombreux avantages. Des macroalgues trop chères Related:  COURS Thème2

Les routes de 5e génération Dans ce numéro L'essentiel - Les routes de demain sont confrontées à trois grands enjeux : le développement durable, la transition énergétique et la mobilité. - Les revêtements et les chaussées seront conçus de façon à économiser matériaux, énergie et main-d'œuvre. - À l'aide de panneaux photovoltaïques, les routes produiront elles-mêmes l'énergie nécessaire à l'éclairage, la signalisation ou la recharge des véhicules. - Des systèmes de gestion et d'information automatisés joueront un rôle essentiel. L'auteur Nicolas HAUTIÈRE est directeur de projet au département Composants et systèmes de l'Ifsttar, à Marne-la-Vallée. Chantal de la Roche est responsable de projet Route de 5e génération à l'Ifsttar, à Nantes. Jean-Michel Piau est chercheur au laboratoire lames de l'Ifsttar, au centre de Nantes. Après le chemin muletier, la voie romaine, le macadam puis l'autoroute, voici venu le temps des routes de cinquième génération. Les routes d'aujourd'hui résultent d'une évolution plus que bimillénaire.

Energies du futur : nos cinq idées folles Quand on parle d’énergies renouvelables, on pense d’abord aux éoliennes, au solaire, à la biomasse ou à l’hydraulique. Mais les scientifiques du monde entier ont d’autres idées dans leurs cartons. Pas que du vent ! « L’énergie durable - Pas que du vent ! » est un ouvrage étonnant : David MacKay tente d’y dépassionner le débat autour de l’énergie, en se basant uniquement sur les chiffres – « mon but, c’est de bâtir un plan où le compte soit bon » – et non sur des adjectifs. Avec beaucoup de clarté et d’humour, il dresse un état des lieux lucide et donne un certain nombre de perspectives pour l’avenir énergétique de la planète. Il y attaque également l’adage selon lequel « chaque petit geste compte » : « si tout le monde en fait un petit peu, nous n’arriverons à faire qu’un petit peu. » Son conseil : « Ne vous laissez pas distraire par le menu fretin ; concentrez-vous sur les gros poissons, les facteurs de changement décisifs. » Le thorium : le nucléaire propre ? « Le rêve du thorium »

Energie de Demain – géothermie chauffage solaire aérothermie photovoltaique à Concarneau Finistère CNRS gestion agricole et biodiversité du sol Certaines pratiques agricoles - trop intensives ou peu respectueuses de l'environnement - peuvent être responsables de la dégradation du sol et de la perte de sa biodiversité. Des labours fréquents et notamment des labours profonds, l'usage intensif d'engrais et de pesticides, la dessiccation, les inondations, les incendies... perturbent les organismes du sol (macrofaune, mésofaune, microorganismes), réduisent le stock de matière organique (principale source d'énergie pour les habitants du sol) et bouleversent la structure, l'aération, la compacité, la texture, le pH ou la composition du sol, modifiant ainsi son fonctionnement. D'autres pratiques agricoles, au contraire, permettent de maintenir, voire de restaurer, la biodiversité du sol. Voici quelques illustrations de modes de gestion agricole et leurs conséquences sur la biodiversité du sol : Lutte contre parasites, prédateurs et mauvaises herbes Des méthodes alternatives existent. Le choix et la rotation des cultures Rédaction :

Energie : les fantastiques innovations qui nous attendent Panneaux solaires ultraperformants, nouvelles techniques d’extraction du gaz de schiste, microalgues pétrolifères… Les prochaines trouvailles des chercheurs vont révolutionner le marché de l’énergie. Et, pour une fois, la France est bien placée. En 2008, les Etats-Unis projetaient d’acheter 100 milliards d’euros par an de gaz naturel liquéfié au Qatar, à l’Australie et à la Russie. Les industriels du secteur avaient même commencé à investir dans des terminaux capables de recueillir la précieuse énergie des navires-citernes. Abonnez vous à l'édition digitale

Voilà comment des plaques de déchets se forment dans les océans La NASA vient de dévoiler une nouvelle animation montrant comment les flots de déchets sont déplacés par les courants océaniques et convergent en cinq points bien précis où ils forment de vrais plaques de déchets. Chaque année, quelque huit millions de tonnes de déchets plastiques, bouteilles, sacs et autres objets, finissent leur vie dans les océans, selon une étude parue en février 2015 dans la revue Science. Une pollution qui a des conséquences désastreuses sur la faune peuplant les mers du globe, mais pas seulement. Depuis près de trente ans maintenant, on sait que ces déchets ne se contentent pas de flotter dans les eaux. Déplacés et remués par les courants océaniques, ils se découpent progressivement en de minuscules particules qui finissent par s'agglomérer en des endroits bien précis. A l'heure actuelle, il est difficile de définir la taille de cette zone dans la mesure où elle est invisible à l’œil nu, les particules étant microscopiques. Un problème surmontable

Le "7e continent de plastique" : ces tourbillons de déchets dans les océans Sous l'effet des courants, des milliards de fragments de plastique sont amalgamés dans les mers. Ils ont été multipliés par cent dans le Pacifique en quarante ans, selon une étude récente. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 11h19 • Mis à jour le 09.05.2012 à 15h58 | Par Audrey Garric En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée de quelques macro déchets éparses, mais surtout d'une myriade de petits fragments. "L'image d'un continent sert à sensibiliser le grand public, mais ne rend pas compte de la réalité, explique François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Cette pollution, invisible depuis l'espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien. Débute alors sa lutte contre le plastique.

L'Europe et la France vont-elles enfin interdire les sacs plastique ? 47 006 lectures / 55 commentaires22 novembre 2013 ; révision : 03 février 2016, 21 h 41 © C. Magdelaine / notre-planete.info Face à la production massive de sacs plastiques à usage unique et à la pollution qu'ils occasionnent, la Commission européenne a adopté, le 4 novembre 2013, une proposition de loi qui impose aux États membres de réduire l'utilisation des sacs plastique légers. Une décision attendue depuis près de 10 ans... Mais qui n'est toujours pas entrée en application en 2016... La production mondiale de matières plastiques est passée de 1,5 million de tonnes (Mt) par an en 1950 à 245 Mt en 2008, dont 60 Mt rien qu'en Europe. Dans le monde, 4 à 5 000 milliards de sacs plastiques étaient produits en 2002 dont 80 % aux Etats-Unis et en Europe, indique le rapport "State of the World 2004" du Worldwatch Institute. En France, 17 milliards de sacs plastiques (soit 80 000 tonnes) sont commercialisés chaque année. L'impact des sacs plastiques sur l'environnement M. Notes Sources Auteurs

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