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Les bourdons peuvent voler à la hauteur de l’Everest et c’est ce qui les sauvera

Les bourdons peuvent voler à la hauteur de l’Everest et c’est ce qui les sauvera
Le bourdon des montagnes aurait la capacité de voler à des altitudes supérieures à celle de l’Everest. Bon, il ne pourrait survivre au froid régnant au sommet, mais les chercheurs de l’Université de Berkley, en Californie, ont simulé la raréfaction de l’oxygène et la faible densité de l’air trouvé à ces hautes altitudes pour déterminer les limites de la capacité de vol du bourdon et ils ont trouvé qu’ils étaient capables de rester en vol à des altitudes extrêmement inhospitalières. Cela indique aussi qu’ils disposent d’un avantage face au réchauffement climatique. L’équipe s’est rendue dans une chaîne de montagnes dans l’ouest de la Chine pour y prélever six bourdons mâles de l’espèce Bombus impetuosus, à environ 3 250 mètres. L’espèce vit à des altitudes alpines, mais elle ne diffère pas beaucoup des espèces similaires qui vivent près du niveau de la mer. L’étude publiée le 4 février dans la revue Biology Letters : Surpassing Mt. Related:  L'abeille, un insecte extraordinaire

Les abeilles goutent le sucre des plantes avec les griffes de leurs pattes Les abeilles aiment le nectar riche en sucre produit par les plantes et l’un des principaux moyens dont elles disposent pour le détecter, c’est avec les griffes de leurs pattes avant. La nouvelle étude (lien plus bas), présente le processus, y compris ce qui se passe si une abeille à une griffe plongée dans du sucre, tandis que l’autre est plongée dans de l’eau salée. Image d’entête : griffe d’abeille sous un microscope électronique. La dégustation se fait via des sensilles, des structures ressemblant à des poils sur le corps de l’abeille qui contiennent les cellules nerveuses réceptrices. Chez les abeilles, les sensilles se trouvent sur ​​leurs petites pattes à griffes, sur leur pièce buccale et sur leur antenne. Gabriela et son équipe ont étudié des centaines d’abeilles, en observant ce qui se passait lorsque des solutions sucrées, amères et salées étaient appliquées sur les griffes (techniquement appelés tarsomères) de leurs membres antérieurs.

Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir ! Thrips et pollinisation... d’après Thrips and pollination, de Dawn FRAME. Une synthèse réalisée par Ph. Chatelet. Bien que certains soient des consommateurs avides de pollen, les thrips (Thysanoptères) sont également des agents pollinisateurs, souvent ignorés à cause de leur petite taille (rarement plus de 1 mm de longueur). Pourtant, ces insectes pourraient remplir ce rôle pollinisateur de longue date puisque des thrips portant des grains de pollen (de Cycadales ou Ginkgoales) ont été observés dans de l’ambre provenant d’Espagne et datée du début du Crétacée. Beaucoup d’espèces de thrips visitent en effet plusieurs espèces de plantes pour leur nourriture ou la reproduction, une femelle ayant consommé du pollen étant d’ailleurs plus féconde. Les cycles biologiques des thrips et de leurs espèces hôtes sont très synchrones. Il est très probable que le développement des recherches mettra au jour des nouvelles données concernant les thrips et leurs interactions avec leurs plantes-hôtes.

Des scientifiques équipent des milliers d’abeilles de capteurs électroniques Un laboratoire australien a posé des capteurs sur le dos des abeilles afin de les suivre et d’enregistrer tous leurs mouvements. Ce dispositif permettra de comprendre leurs déplacements et d’améliorer le rendement dû à la pollinisation. DGS vous en dit plus sur ce surprenant projet ! Au total, près de 5000 abeilles ont été équipées de ce dispositif. Les détecteurs se présentent sous la forme de carrés de 2,5 millimètres et sont fixés tels de petits sacs à dos, sur le thorax des abeilles. « Les abeilles sont des insectes sociaux qui retournent au même point et fonctionnent sur un calendrier très prévisible. Tout changement dans leur comportement indique un changement dans leur environnement » explique Paulo de Souza, directeur de l’étude. Pour y parvenir, les chercheurs doivent endormir les abeilles en les mettant dans un compartiment réfrigéré à très court terme.

La pollinisation en crise ? Les abeilles domestiques n'ont pas le monopole de la pollinisation, comme l'illustrent ces syrphes (des mouches butineuses). Elles sont même globalement moins efficaces, dans cette tâche, que les pollinisateurs sauvages. Ian Grainger/Shutterstock Pour en savoir plus L. L. J. L'auteur Maurice Mashaal est rédacteur en chef du mensuel Pour la Science. Du même auteur On estime que, dans le monde, les trois quarts des cultures alimentaires dépendent au moins en partie de la pollinisation par des animaux, les insectes en particulier. Avec deux collègues, Laura Burkle, de l'Université de l'État du Montana et de celle de Washington, a étudié, en s'appuyant sur des données historiques et en collectant de nouvelles données en 2009 et 2010, l'évolution des interactions plantes-pollinisateurs dans une région de l'Illinois sur une période de 120 ans.

Pour mieux étudier les abeilles, des scientifiques ont décidé de les équiper de sacs à dos Les abeilles ont tendance à disparaitre et cela pourrait fortement impacter l’Homme. Des scientifiques cherchent à comprendre le phénomène qui touche les insectes en les équipant de micro sacs à dos. Les abeilles jouent un rôle essentiel dans nos vies. En effet, leur pollinisation est extrêmement importante dans le cycle de vie de nombreuses plantes. Par extension, les abeilles sont les petites mains qui nous permettent de manger une partie de nos aliments, un tiers de notre nourriture nécessite la pollinisation. Mais, il y a un mais, les abeilles ont une tendance à disparaitre depuis maintenant plus de dix ans. Comprendre De nombreux facteurs sont pointés du doigt comme les pesticides utilisés en masse, la maladie, les parasites ou encore la malnutrition et la combinaison de tout cela est fortement suspectée. Surveiller pour protéger 5.000 abeilles ont reçu, sur leur dos, un petit capteur qui mesure environ 2,5 mm. Une technologie prometteuse (sources [1], [2])

Abeilles : la beauté et la diversité des butineuses révélées par l’objectif d’un chercheur Suivez-nous sur Facebook Avant de partir, suivez-nous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher Partager sur Facebook Pour rendre compte de la beauté et de la diversité des abeilles, Sam Droege de l'U.S. Par manque de temps, d’intérêt ou d’attention, nous passons quotidiennement sans nous en apercevoir à côté des richesses de la biodiversité qui nous entoure. Rien qu’en Europe, 2.500 d’entre elles ont été répertoriées et près de 1.000 en France. Pour rendre compte de cette incroyable diversité, Sam Droege passe ses journées à photographier les abeilles. Des insectes indispensables A part les abeilles domestiques, "nous ne savons pas grand chose sur les autres espèces" déplore le chercheur dans un communiqué. En effet, les abeilles assurent la pollinisation d’une grande partie des plantes à fleurs et assurent le bon développement des cultures.

Un mystère vieux de 3.000 ans résolu avec du pollen Les archéologues de l'Université de Tel-Aviv ont creusé sous le lac de Tibériade et la Mer Morte. Leurs trouvailles permettent d'expliquer la chute des Empires du Levant à l'Age de Bronze. Un brusque changement climatique Il y a 3 200 ans, les civilisations florissantes présentes dans et autour d'Israël se sont soudainement effondrées pour des raisons mystérieuses. Le pollen : un témoin fiable des temps passés Des grains de pollen ont été prélevés dans les sédiments du fond du lac de Tibériade et de la rive ouest de la Mer Morte et analysés grâce à une technologie de très haute résolution. Afin de déterminer les changements climatiques de cette période, les chercheurs ont extrait plus de 18 mètres de sédiment boueux du centre du Lac de Tibériade dans le nord d'Israël. "Le pollen est le matériel organique le plus résistant dans la nature, explique Dafna Langgut, qui a réalisé l'échantillonnage.

Insectes auxiliaires, les alliés du jardinier © Joël Valentin Nombre d’insectes sont les amis du jardinier. Ce sont des “auxiliaires”, qui aideront à réguler les populations de ravageurs et polliniseront vos fleurs et légumes. Et tout ça, gratuitement et écologiquement ! La chrysope Toute frêle et habillée d'une belle robe vert vif qui vire au rose ou au brun à l'automne quand elle cherche à se réfugier dans les bâtiments pour passer l'hiver, la chrysope mérite bien son nom populaire de demoiselle aux yeux d'or. Respectez le sommeil hivernal des chrysopes réfugiées dans les bâtiments non chauffés et ouvrez porte ou fenêtre à la fin de l'hiver pour leur permettre de ressortir. L'osmie Un insecte replet et poilu, à l'abdomen roux vif, passe et repasse au printemps devant la fenêtre pour s'introduire dans le trou d'évacuation de l'eau ? Dans la nature, elle installe ses cellules dans les trous d'émergence des insectes mangeant le bois mort. Les pemphrédons Le carabe © J. La coccinelle ©Joël Valentin L'abeille domestique Le bourdon terrestre

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