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Comprendre l'affaire Vincent Lambert en 10 questions

Comprendre l'affaire Vincent Lambert en 10 questions
Quelle est la situation médicale de Vincent Lambert ? Victime d'un accident de la route en 2008, Vincent Lambert, 38 ans, a d'abord été dans une phase de coma profond. Il se trouve aujourd'hui dans un coma dit « pauci-relationnel », plus précisément en état dit de « conscience minimale plus ». Lire nos explications : Etat végétatif et conscience minimale, une frontière floue Qui est en faveur d'un processus de fin de vie ? Début 2013, l'équipe de soins palliatifs du CHU de Reims dans lequel Vincent Lambert est hospitalisé note des comportements inhabituels d'opposition lors des soins, faisant « suspecter » un refus de vivre. Lire l'interview : "Laisser partir Vincent est ma dernière preuve d'amour" Qui s'oppose à ce processus de fin de vie ? Les parents, un demi-frère et une sœur de Vincent Lambert, estiment qu'il doit rester en vie. Pour l'autre partie de la famille, ce refus est motivé par des convictions religieuses. Lire le portrait (édition abonnés) : Vincent Lambert, le prisonnier Related:  Biologie, éthique, société et environnement

Climat tendu avant la décision du médecin de Vincent Lambert - La Croix L’atmosphère risque d’être très tendue, jeudi 23 juillet, aux abords du CHU de Reims. À 14 heures, le médecin de Vincent Lambert a convoqué les proches de ce patient en état végétatif à une même réunion pour leur annoncer sa décision d’arrêter ou non ses traitements. Complet désaccord Lors du premier « conseil de famille », le 15 juillet, l’épouse de Vincent, Rachel, et ses parents – qui se déchirent depuis plus de deux ans – avaient été reçus séparément. Cette fois, la chef de service Daniela Simon pouvait difficilement annoncer sa décision aux uns avant les autres… Mais l’entrevue pourrait s’avérer mouvementée, entre des proches en complet désaccord, déchirés par ce drame. À lire : Vincent Lambert : la pudeur d’un homme Pour Rachel Lambert, Vincent est en situation d’acharnement thérapeutique, ce qui justifie un arrêt des traitements, d’autant que son mari n’aurait, selon elle, jamais voulu vivre ainsi. À lire : Le débat se poursuit autour du sort de Vincent Lambert

Affaire Vincent Lambert Vincent Lambert[modifier | modifier le code] Le 29 septembre 2008, un grave accident de la route met fin à son existence consciente. S'ensuit un long processus médical, juridique, puis politique et médiatique, visant à déterminer la nature de son état, et, partant de là, à décider de l'opportunité de poursuivre ou non les soins de maintien en vie. Vincent Lambert meurt le 11 juillet 2019 à 8 h 24 au CHU de Reims[6]. Après une autopsie, son corps est restitué le 12 juillet à sa veuve, Rachel Lambert. Ses obsèques et une cérémonie religieuse ont lieu le 13 juillet, dans l'intimité familiale, en l'église Saint-Dagobert à Longwy, là où il est ensuite inhumé[7]. Chronologie[modifier | modifier le code] Évolution de la situation médicale de Vincent Lambert[modifier | modifier le code] 2008 : Le 29 septembre[9], un accident de la route provoque un traumatisme crânien qui plonge Vincent Lambert dans un coma végétatif. 11 juillet 2019 : L'arrêt des fonctions vitales est constaté à 8 h 24[6].

Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir. | Comité Consultatif National d'Ethique - Comment et dans quelles conditions recueillir et appliquer des directives anticipées émises par une personne en pleine santé ou à l’annonce d’une maladie grave, concernant la fin de sa vie ? - Comment rendre plus dignes les derniers moments d’un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d’une décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants ? - Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ? Le CCNE a été amené à plusieurs reprises à réfléchir sur ces questions au cours des vingt dernières années. Dans le premier avis qu’il a émis sur ce sujet, en 1991, le CCNE « désapprouvait qu'un texte législatif ou réglementaire légitime l'acte de donner la mort à un malade » (avis N°26).

La justice confie la tutelle de Vincent Lambert à sa femme VIDÉO - La décision est surprenante, les acteurs du dossier s'attendaient à ce que le tuteur soit extérieur au conflit qui oppose la famille de cet homme hospitalisé depuis 2008 en état végétatif. Les parents de Vincent Lambert, outrés, ont d'ores et déjà fait appel. La décision est un nouveau coup de théâtre dans l'affaire Lambert. Le juge des tutelles de Reims a confié à l'épouse de Vincent Lambert, Rachel Lambert, la tutelle de son mari, hospitalisé depuis 2008 en «état de conscience minimale». » À lire aussi: Qui est Rachel Lambert, l'épouse et (désormais) tutrice de Vincent Lambert? Rachel Lambert a été nommée tutrice pour une période de 120 mois. Le jugement, que s'est procuré Le Figaro, justifie la désignation de Rachel Lambert comme la continuité et le renforcement de son statut de représentante légale de son mari. » À lire aussi: Vincent Lambert: les leçons à tirer d'une déroute éthique et médicale

Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir. | Comité Consultatif National d'Ethique En 2014, 28 pays* cultivaient des plantes génétiquement modifiées (GM) à des fins commerciales. Les cinq premiers pays producteurs en termes de surfaces sont, par ordre décroissant, les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Inde et le Canada. À eux cinq, ils représentent 90 % des 181,5 millions d’hectares cultivés avec des plantes GM, selon l’organisation américaine ISAAA**. Dans l’Union européenne, seuls l’Espagne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie et la Slovaquie cultivaient une plante GM en 2014. Il s’agissait d’un maïs GM résistant à des insectes, le maïs MON 810. Les surfaces combinées de culture de ce maïs GM dans l’Union européenne étaient réduites (143.016 hectares, soit environ 0,08 % du total des surfaces mondiales cultivées avec des plantes GM). En France, aucune plante GM n’est actuellement autorisée à la culture.

«En Suisse, le médecin est absent du suicide assisté» Professeur de bioéthique à la faculté de médecine de l’Université de Genève, Alexandre Mauron évoque le dispositif suisse de suicide assisté. Pourquoi la Suisse a-t-elle adopté un dispositif permettant le suicide assisté, et non l’euthanasie comme aux Pays-Bas ou en Belgique ? Il est essentiel de comprendre que la légalité de l’assistance altruiste au suicide résulte d’un débat fort ancien, qui se situe à la fin du XIXe siècle. Ce débat intervient lors de la rédaction d’un code pénal fédéral et lors de ces discussions, pour les juristes dès lors que l’on est dans un Etat laïque où le suicide n’est pas condamné pénalement, il ne peut y avoir de complicité. L’assistance à un suicide ne peut être en soi un délit. C’est-à-dire ? Les exemples de suicides assistés évoqués à l’époque sont des suicides liées à des histoires d’honneur perdu, ou d’amants malheureux, les malades désirant mourir ne sont qu’une situation parmi d’autres. Depuis ce débat, que s’est-il passé ? Oui. Pourquoi ? Eric Favereau

Modifier le génome humain, pourquoi et comment ? Pour le biologiste de la reproduction Pierre Jouannet, la technique de génétique moléculaire Crispr-Cas9 permettra de traiter un grand nombre de pathologies mais exige réflexion et débats. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 15.12.2015 à 11h02 • Mis à jour le 11.02.2016 à 14h24 Les gènes jouent un grand rôle dans notre vie. Certains êtres vivants, comme les bactéries, ont mis en place des mécanismes moléculaires pour protéger et réparer leur ADN quand il est agressé. Depuis toujours, l’humain a cherché à influencer la production des végétaux ou des animaux qui l’entouraient y compris en modifiant leur patrimoine génétique, mais cela se faisait de manière artisanale, soit par croisement, soit en orientant la reproduction des espèces. Excitation du monde scientifique Dans le domaine biomédical aussi, les applications potentielles sont très nombreuses. Trois enseignements 1. 2. Il ne faut pas être exagérément optimiste. 3. La réunion de Washington

130 médecins demandent l’assouplissement des lois encadrant la reproduction assistée Dans une tribune, ces professionnels reconnaissent avoir « aidé [et] accompagné des couples et des femmes célibataires dans leur projet d’enfant » hors du cadre légal. C’est une initiative éthique et médicale inédite, un geste civique et politique majeur. Emmenés par le gynécologue René Frydman, plus de 130 médecins et biologistes de la reproduction reconnaissent avoir « aidé [et] accompagné des couples et des femmes célibataires dans leur projet d’enfant dont la réalisation n’était pas possible en France ». Par cet aveu, ils s’exposent en théorie à des poursuites judiciaires. Lire aussi : « Nous, médecins, avons aidé des couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l’interdit » Membre de l’équipe médicale qui permit, en 1982, la naissance du premier « bébé-éprouvette » français, Amandine, René Frydman reconnaît que cette démarche est à la fois réfléchie et transgressive.

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