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Rapport – Lutter contre les stéréotypes filles-garçons

Rapport – Lutter contre les stéréotypes filles-garçons
Ce rapport « Lutter contre les stéréotypes filles-garçons. Un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance. » a été remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du Gouvernement. Rapport – Lutter contre les stéréotypes filles-garçons Les inégalités entre les femmes et les hommes sont connues : les femmes comptent pour 46 % des salariés du privé mais 20 % des cadres dirigeants et 20 % des membres des conseils d’administration du CAC 40. Les femmes cadres dirigeantes sont payées 32 % de moins que les hommes – en équivalent-temps plein. 82 % des temps partiels (souvent contraints) sont féminins. La retraite moyenne des femmes (y compris les avantages accessoires, et notamment les pensions de réversion) représente 72 % de celle des hommes. Néanmoins des inégalités socioéconomiques significatives entre hommes et femmes perdurent. Le rapport se départit, dans son ton, de la neutralité distante propre aux documents administratifs et aux écrits scientifiques. Related:  La parité

En finir avec la fabrique des garçons Pour ce premier Top10 de l'été, on se demande si les difficultés scolaires des garçons au collège ne trouvent pas leur origine dans les messages paradoxaux qu'ils reçoivent pour la construction de leur identité masculine. Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui ­accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. L’injonction sociale à la virilité Cette fabrique des garçons se prolonge hors de l’école. En librairie :

A la crèche, les stéréotypes genrés se portent bien Comment diminuer la perpétuation des stéréotypes entre les garçons et les filles dès la petite enfance ? C’est l’enjeu d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) remis ce jeudi matin à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Pour les deux auteurs, les inspecteurs généraux Brigitte Grésy et Philippe Georges, à la crèche, «les pratiques, sous couvert de neutralité, confortent les stéréotypes». Si, dans la théorie, «il n’y aucune mention du caractère sexué des enfants dans les documents des collectivités territoriales et une affirmation de neutralité de la part des professionnelles», ils remarquent que des déséquilibres se créent malgré tout dans de nombreuses activités de ces lieux d'accueil. Poupée contre Lego Les vêtements Pour les auteurs, les vêtements et leurs couleurs jouent aussi un rôle dans la construction des rôles sociaux. Les questions de représentation Le prince charmant et la princesse endormie ont la vie dure. Le personnel encadrant

Égalité des filles et des garçons Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Sanctionner plus fortement les agissements sexistes au sein des établissements scolaires Toute parole sexiste et tout acte déplacé fait l’objet d’une sanction. L'égalité dans les contenus d'enseignement par exemple : Agir auprès des élèves

Monoprix : Stop aux produits plus chers pour les femmes ! #Womantax Chez monoprix, les prix n’ont rien d'unique ! En effet, pour des produits similaires, les femmes payent plus cher que les hommes ! Les femmes payent 1€80 pour 5 rasoirs jetables Monoprix. Les hommes, eux, payeront 1€72 pour 10 rasoirs Monoprix avec les mêmes caractéristiques. L’enseigne profite que les produits d’hygiène pour femmes et ceux pour hommes soient dans des rayons différents pour appliquer des tarifs différenciés sur des produits pourtant similaires voire identiques. Que ce soit en tant que producteur de sa propre marque ou en tant que distributeur de divers marques, le constat reste le même : ce sont -pas systématiquement mais- habituellement les femmes qui payent le prix fort. Nous demandons à Monoprix d’égaliser ses tarifs pour ses propres produits et pour les autres marques distribuées et de préciser sur les étiquettes le prix de la déclinaison masculine ou féminine du produit lorsque les rayons femmes/hommes sont différenciés. Le Collectif Georgette Sand

Jouets genrés : comment ils influencent les goûts et capacités de vos enfants Des enfants dans un magasin de jouets, à Paris, le 30 novembre 2011 (P.VERDY/AFP) "Princesse un jour… boniche toujours !" Scandé le 13 décembre dernier devant un magasin Toys’R’Us du 13e arrondissement de Paris, ce slogan s’inscrit dans une action menée à l’appel de plusieurs associations féministes visant à informer les client-e-s sur les conséquences sociales du sexisme dans l’industrie et le commerce du jouet. Les parents furent à l’occasion invité-e-s à faire preuve de vigilance : "Voulez-vous conditionner vos filles à prendre en charge tous les travaux domestiques et vos garçons à les leur déléguer ?" Plusieurs rapports et études sur le marketing genré Depuis quelques années, le jouet – et les stéréotypes de genre qu’il véhicule par le biais notamment de son marketing – est en effet au centre de toutes les attentions, militantes mais aussi institutionnelles. Ces stéréotypes n'ont pas toujours été aussi importants Une segmentation qui restreint les capacités des enfants

La question qui fâche : Les joueuses de tennis doivent-elles gagner autant que les hommes ? On reproche souvent au tennis son milieu trop policé, ses règles trop bien établies et, pour tout dire, son carcan un peu pénible. Pour un peu, on savourerait donc cette poussée de fièvre du dimanche soir, provoquée par les propos de Ray Moore, patron du tournoi d'Indian Wells, sur l'égalité hommes-femmes dans le monde de la petite balle jaune, et des réactions en tous genres qui ont suivi, notamment des cadors des deux circuits, Serena Williams (honneur aux dames) et Novak Djokovic. Pour ceux qui auraient raté l'épisode inaugural, revoici les propos de mister Moore : "Si j'étais une joueuse, je me mettrais à genoux chaque soir pour remercier Dieu pour avoir donné naissance à Roger Federer et "Rafa" Nadal, parce qu'ils ont porté ce sport. Vraiment." Le dérapage sexiste de Raymond Moore qui fait jaser Rappelons d'abord que le tennis est un cas à part dans le monde du sport. Par nature, je préfère toujours le débat à l'unanimisme. Loaded: 0% Progress: 0% A genoux devant… Billie Jean King ? 1.

Toute la complexité de la vie d'adolescente en une série de photos PSYCHOLOGIE - C’est difficile d’être une fille. Ça ne fait aucun doute. On joue tranquillement à la poupée et, l’instant d’après, on trouve ses cuisses trop grosses et ses cheveux horribles. Dans sa nouvelle série, "Being Inbetween" ("Entre deux âges"), la photographe Carolyn Mendelsohn se penche sur la période, aussi complexe que déroutante, de la vie des jeunes filles entre 10 et 12 ans. “Mon objectif, c’est leur donner la possibilité de s’exprimer et réaliser des portraits qui leur ressemblent vraiment", indique-t-elle au Huffington Post britannique. “En plus d’avoir du caractère, elles sont fortes, avisées, angoissées, intrépides: en un mot, remarquables. “Avant, j’avais envie d’être prof, mais maintenant, je veux être vétérinaire. Cette série fait également office de remède au dictat de l’apparence que les filles de cet âge-là commencent à subir. “Quand je serai grande, je serai architecte. “Je déteste les pigeons, les clowns et les gros chiens!”

La situation des femmes dans le monde en 7 graphiques | The Data Blog Ce dimanche, la Journée internationale de la femme (a) célèbre la réussite des femmes sans occulter les progrès à faire pour parvenir à l’égalité entre les sexes dans le monde. Afin de préparer le lancement de plusieurs campagnes et initiatives de haut niveau dans les 15 jours à venir, j’ai souhaité rappeler certains faits et évolutions parfois méconnus. Remarque: Comme ces données proviennent de différentes sources, certains membres de groupements régionaux peuvent différer entre les graphiques, référez-vous, s’il vous plaît, aux sources originales pour plus d'informations. Données de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) et Indicateurs du développement dans le monde L’année 2012 détient le record pour le nombre de filles allées au terme de l’enseignement primaire. Données de l’ISU et projections de la Division de la population des Nations Unies

La condition de la femme en chiffres Ce 8 mars, la femme est célébrée dans le monde entier. Certaines statistiques font encore froid dans le dos, mettant en exergue les inégalités et les abus dont elle est victime. Petit tour d'horizon : Sur notre planète, il y a légèrement plus d’hommes : 102 hommes pour 100 femmes. Malgré les campagnes de sensibilisation et d'information, 36% de femmes belges sont victimes de violence physique ou sexuelle. 56 femmes sont violées par semaine en Belgique. Sources : Amnesty International, Oxfam, ONU, Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), Insee, Institut pour l'Egalité des Femmes et des Hommes, Institut national d'études démographiques (Ined) Médecins du Monde.

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