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La Politique agricole commune (PAC)

La Politique agricole commune (PAC)
L'agriculture est incontestablement le secteur économique dans lequel l'intégration communautaire a été la plus poussée. La PAC représente environ 40% du budget de l'Union européenne. Figurant dès 1957 dans le traité de Rome, la Politique Agricole Commune (PAC) n'a été mise en place qu'en 1962 et reflète, à cette époque, la nécessité d'augmenter la production alimentaire dans une Europe dévastée par des années de guerre. Très rapidement, elle atteint l'objectif principal qui lui était assigné : garantir l'autosuffisance alimentaire de la Communauté européenne. La PAC a en effet permis d'augmenter très significativement le niveau de la production agricole en Europe grâce à la mise en place d'outils garantissant le revenu des agriculteurs, accompagnant l'exode rural et favorisant la modernisation des exploitations. Cependant, des déséquilibres sont rapidement apparus et se sont accentués avec le temps. Related:  AP- Alimentation et agriculture

La viande dans l'accord de libre-échange entre UE et USA: les différences de normes d'élevage que craignent les éleveurs ALIMENTATION - À cinq jours des élections européennes, Interbev, l'interprofessionnelle du bétail et des viandes françaises, tire la sonnette d'alarme. L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis (TAFTA), qui a commencé sa cinquième table ronde le lundi 19 mai inquiète tout particulièrement les éleveurs de viande bovine. Que craignent-ils? Lire aussi:» Tout savoir sur le traité de libre-échange transatlantique» BLOG. Quelles sont exactement les différences entre l'élevage en Amérique et en Europe? Sanitaire: pas de traçabilité, trop de farines animales Selon Interbev, "les pratiques mises en oeuvre par les producteurs américains de viande bovine sont en contradiction totale avec les principes défendus par l'Union européenne". Les hormones, ainsi que les antibiotiques utilisés comme facteurs de croissance sont largement utilisés aux Etats-Unis et au Brésil. Environnement: élevage herbager versus feedlots En France, on fait de l'élevage herbager. C'est le b.a.

Le modèle agricole intensif breton est à bout de souffle Les abattoirs Gad, Doux, Tilly-Sabco sont les victimes les plus visibles de la crise qui secoue le secteur. Toutes ont en commun d'être nées au moment où la Bretagne a misé sur l'agriculture intensive. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurence Girard Samedi 2 novembre, des représentants des entreprises Tilly-Sabco, Doux ou Gad manifesteront dans les rues de Quimper. Les salariés de ces abattoirs de volaille et de porcs sont les victimes les plus visibles de la crise qui secoue le secteur agroalimentaire en Bretagne. La fermeture de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère), du siège finistérien de cette entreprise et d'un autre site à Saint-Nazaire vont se traduire par près de 900 licenciements. >> Lire la synthèse : "Nouvelles saignées dans l'agroalimentaire breton" Ces trois entreprises ont en commun d'être nées au moment où la Bretagne a misé sur l'agriculture intensive. Mais les premières limites du "modèle" breton ont commencé à apparaître au milieu des années 1990.

Alimentation : trop de viande nuit à la planète Déboisement, intensification de l'agriculture, émissions de gaz à effet de serre…, le boom de la demande mondiale de viande n'est pas soutenable. En un demi-siècle, la consommation mondiale de viande a connu un développement fulgurant, passant de 23 kg à 42 kg par an et par habitant, en moyenne. La légère baisse enregistrée dans les pays industrialisés, Etats-Unis en tête, où elle atteint encore des sommets, n'affectera pas la tendance globale, juge l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), qui anticipe une consommation moyenne de 46 kg dans dix ans. En raison de la généralisation, principalement dans les pays émergents, des régimes alimentaires riches en protéines animales que connaissent déjà les pays riches.

La Roumanie est en passe de redevenir le grenier de l’Europe Seule son élocution rapide trahit son origine italienne, car Sebastiano Stoppa parle couramment le roumain. Il a quitté la région de Venise, en 2011, pour s’installer en Roumanie où il dirige, à 32 ans, une ferme de 11000 hectares. Dans le village de Dudesti, situé dans l’ouest de la Roumanie, il est comme un poisson dans l’eau et ne regrette pas d’avoir quitté sa douce Italie. «Tout a été déjà fait dans mon pays ; ici tout est à refaire, affirme-t-il. On peut faire de bonnes affaires en Roumanie, mais ce pays offre plus que du travail. La ferme italienne Emiliana West Rom produit tous les ans des dizaines de milliers de tonnes de céréales vendues en Roumanie et dans toute l’Europe. A la production de céréales s’est ajoutée une ferme de quelques centaines de vaches limousines importées de France. « Il n’y a pas que les Roumains qui partent travailler...

La « ferme des mille vaches » : retour sur trois ans de conflits L'exploitation de cette ferme controversée a commencé en septembre. Retour sur trois ans d'opposition à un projet en rupture totale avec le modèle français d'élevage familial. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric La Confédération paysanne a confirmé, lundi 3 novembre, faire appel du jugement de neuf militants condamnés à des amendes et à des peines de prison avec sursis pour avoir endommagé la ferme des 1 000 vaches dans la Somme. L'exploitation de cette ferme controversée a commencé en septembre. L'entrepreneur Michel Ramery lance le projet de ferme géante Le projet de la ferme des mille vaches est lancé par Michel Ramery, un entrepreneur de 64 ans qui, après avoir créé dans les années 1970 son entreprise de matériel agricole, règne aujourd'hui sur le secteur du BTP dans le Nord-Pas-de-Calais. En avril 2011, Michel Ramery convie une quarantaine de personnalités de la région à visiter une ferme de 800 vaches dotée d'un méthaniseur en Allemagne. Le procès

Plongée dans l’univers sordide des élevages en batterie de poules pondeuses Le long d'une allée plongée dans la pénombre, c'est une succession de cages, sur plusieurs niveaux et à perte de vue. A l'intérieur des enclos grillagés, des poules, souvent déplumées, se bousculent dans des espaces exigus, qui surplombent de quelques centimètres seulement des amas de fientes. Mais le pire, ce sont peut-être ces cadavres en décomposition qui gisent au milieu des autres gallinacées. Dans une enquête vidéo diffusée mercredi 17 septembre, l’association de défense des animaux L214 révèle les conditions d'élevage "sordides et non conformes aux réglementations" qui règnent dans plusieurs exploitations de poules pondeuses fournissant la marque U. Les images proviennent d'une enquête menée entre février et juin dans trois élevages en batterie situés dans le Morbihan, en Bretagne. Dans chacun, deux hangars accueillent près de 100 000 poules, soit une taille d'exploitation moyenne en France. Audrey Garric >> Me suivre sur Facebook : Eco(lo) et sur Twitter : @audreygarric

Comprendre les raisons de la crise des éleveurs Comme l’été dernier, des éleveurs en colère multiplient blocages et manifestation pour demander une meilleure rémunération. Explications. Après avoir bloqué de nombreuses routes cet été, puis manifesté à Paris et à Bruxelles en septembre, les éleveurs laitiers et porcins relancent depuis le 20 janvier des actions pour alerter sur leurs difficultés financières. Ils demandent aux pouvoirs publics d’agir contre les cours très bas auxquels sont achetées leurs productions, et les marges des intermédiaires, qu’ils jugent abusives. La colère des agriculteurs, qui avait enflé en juillet, avait abouti en septembre à l’annonce d’un plan d’urgence de 700 millions d’euros pour l’élevage, qui n’a pas résolu les problèmes de fonds. 1. Si la colère a éclaté en juillet chez les éleveurs de porcs et de bovins (lait et viande), c’est parce qu’ils estiment que l’accord trouvé en juin avec les autres acteurs de la filière n’a pas été respecté. 2. Le système est assez complexe et dépend du type de produit :

Le paradoxe de la viande LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Le scandale n’est pas ce qui s’est passé à l’abattoir de Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), fermé « à titre conservatoire » après la diffusion, le 29 mars, de vidéos réalisées par l’association de défense des animaux L214 et montrant des maltraitances animales. Pas plus que les actes de cruauté récemment révélés, par la même association, dans les établissements d’Alès et du Vigan (Gard). Le scandale, c’est l’abattoir lui-même, dans sa forme actuelle. Sa violence ordinaire, inhérente à sa fonction. Son industrialisation, ses impératifs de rentabilité, sa cadence. Voir son steak comme un animal mort : dans ce livre engagé paru en 2015 (Lux), le philosophe Martin Gibert explique les stratégies que nous empruntons pour dissocier l’animal de ce que nous mangeons.

Tuer n’est pas une fête, par Vincent Message Par Vincent Message, romancier Pour célébrer le retour du printemps, et Pâques, il est de tradition en France de cuisiner de l’agneau. C’est un moment de retrouvailles, une pratique qui recule un peu mais qui continue de nous paraître spontanée et festive. La semaine qui précède Pâques, pour répondre à une consommation qui quadruple, les abattoirs fonctionnent à plein régime. Et vue la cadence de la chaîne, vu le peu de contrôles dont ils font l’objet, il y a fort à parier qu’un peu partout en France des agneaux se retrouvent égorgés ou découpés alors qu’ils sont encore conscients, comme on le voit sur la vidéo tournée à l’abattoir de Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques. L’étrangeté de nos pratiques Pour désigner cet écart, cette faculté que nous avons à tenir séparées ces deux réalités qui dépendent l’une de l’autre, les psychologues parlent de dissonance cognitive.

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