Eboueurs : «Parfois, les gens balancent un papier par terre, et me disent : "Tiens, ramasse"» Ils font un métier qui n’émerveille que les enfants. A cause du camion avec la grande benne qui bouge. Pour les adultes, ils sont ceux dont il faut à tout prix éviter de faire le métier. Pourtant, un seul jour sans eux et c’est la déchéance. Jacques Prévert le disait bien : «Quand les éboueurs font grève, les orduriers s’indignent.» Depuis quelques temps, la France connaît un problème inquiétant : la recrudescence d’agressions dont sont victimes les agents de propreté. En 2011, 150 agressions ont été recensées sur le seul territoire de la ville de Paris. Groupe de parole Un matin d'été, dans une salle exiguë de la rue Joseph de Maistre (XVIIIe arrondissement), Libération s’est immiscé dans l’un de ces petits groupes de parole, animé par Guillaume Blazquez, consultant chez Dialexis. - «C’est simple, je suis là parce que ma direction m’y oblige. - «Il faut faire gaffe à ne pas passer du statut d’agressé à celui d’agresseur. Problèmes quotidiens Midi sonne.
POUR UN REVENU DE BASE POUR TOUS «Sans revenu, point de citoyen » Thomas Paine 1792 le revenu d’existence: une utopie ? Depuis vingt ans les inégalités se sont développées dans tous les pays. Alors que la productivité du travail n’a cessé de croitre, la part des salaires dans le partage de la richesse produite n’a fait que diminuer. Le travail se précarise ; il y a de moins en moins d’emplois qualifiés pour produire de plus en plus de richesse. Avec ces lignes je voudrais montrer que par une réorganisation des transferts sociaux, par une métamorphose de notre système social, il est possible, à moyens constants, de verser à chacun des citoyens un revenu d’existence ou de base de l’ordre de 600€ mensuels . Ce revenu de vie se substitue à toutes les formes d’aides existantes (RSA, Allocations familiales, bourses d’études, etc...). Il est possible aujourd’hui d’allouer un revenu de base et de le financer. Le financement du revenu d’existence est assuré: Avec le revenu d’existence c’est un nouveau paradigme de l’échange: 1.
Quand l’Eglise se raidit, ce sont (encore) les femmes qui trinquent | Prions un peu « Vous voulez savoir si les cathos de l’église au coin de votre rue sont plutôt réac ou progressistes : regardez les filles autour du curé pendant la messe. S’il n’y en a aucune, vous n’êtes pas du côté de l’ouverture. » Cette « blague », que m’a faite un curé, m’est revenue quand j’ai vu cette info du 16 octobre dernier : la carte de France de l’exclusion des femmes de la liturgie. L’initiative est signée du Comité de la jupe, une association catholique qui milite pour la place des femmes et des laïcs dans l’Eglise. Son bilan : sur 325 paroisses recensées, 39% excluraient les filles de l’autel, lieu sacro-saint de la construction du pouvoir dans le catholicisme. Attention, on ne parle pas ici de la question des femmes prêtres, clairement pas en odeur de sainteté au Vatican, mais de l’interdiction d’exercer des fonctions ouvertes aux fidèles dans le rituel, comme celle d’enfants de chœur (ces marmots en aube blanche censés assister le prêtre à la messe). 90% de femmes... subalternes
Jeunes de France, votre salut est ailleurs : barrez-vous ! Jeunes de France, ceci n’est pas une incitation à l’évasion fiscale mais à l’évasion tout court. Comme on dit au Maghreb et dans les quartiers les plus défavorisés de France, vos aînés vous prennent pour des ânes sans oreilles («khmar bla ouinedine»). Leurs beaux discours dissimulent de plus en plus maladroitement une vérité bien embarrassante : vous vivez dans une gérontocratie, ultracentralisée et sclérosée, qui chaque jour s’affaisse un peu plus. Comment qualifier autrement, en 2012, une société où une élite de quelques milliers de personnes, dont la moyenne d’âge oscille autour de 60 ans, décide d’à peu près tout ? Le roi est nu et la triste réalité est là : pour la première fois depuis bien longtemps dans cette partie du monde, une génération au moins - la vôtre - vivra, vous le pressentez d’ailleurs, moins bien que la précédente. Grandissant dans la France des Trente Glorieuses, vos aînés ont connu un âge d’or. Barrez-vous, plus prosaïquement, pour améliorer votre niveau de vie.
Cornelius Castoriadis Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code]
Retraite : Retraite: les fonctionnaires seront davantage impliqués Le régime de retraite des fonctionnaires demeure encore et toujours plus généreux que celui des salariés du privé. Sur plusieurs points, l'avantage est réel pour la fonction publique. Pour une carrière complète, un fonctionnaire perçoit une pension égale à 75% du traitement de ses six derniers mois d'activité. Dans le privé, la pension du régime général équivaut à 50% de la rémunération moyenne des vingt-cinq meilleures années. Toutefois, les régimes complémentaires (Agirc, Arrco) permettent d'augmenter substantiellement les retraites des salariés du privé et notamment des cadres, dont la part complémentaire peut représenter la moitié de la pension. Le régime complémentaire pour les fonctionnaires, la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP), est, lui, plus récent - il date de 2003 - et moins puissant. Si l'option de ne plus revaloriser au niveau de l'inflation la part complémentaire des pensions du privé était mise en œuvre, l'écart se creuserait encore avec le public.
Je me souviens des usines Citroën à Aulnay, de la Cité des 4 000 à La Courneuve… Je me souviens d’un temps, tellement proche et si lointain, où les délégués syndicaux se faisaient régulièrement casser la gueule par les gros bras du syndicat patronal des usines Citroën. D’hélicoptères survolant les assemblées d’ouvriers en lutte, pour leur balancer des boulons sur la tronche. Les os se brisaient, les dignités prenaient leurs jambes à leur cou, et les sbires d’extrême droite se marraient. Je me souviens des aubes froides, des gamelles de l’amour, des paupières engourdies d’un sommeil tourmenté. Le temps des cars de ramassage dans la Cité des 4 000. Je me souviens de Rachid, couvert d’ecchymoses violacées pendant près de vingt ans, qui fut OS à la chaîne pendant autant d’années. Je me souviens d’une grève des loyers et d’une formidable victoire. Je me souviens du Nerval. Nous étions les enfants d’ouvriers. Pour nous, c’était l’enfer. Je me souviens des amours furtives sur des marches d’escalier. Je me souviens des bastons. Je me souviens. A vous, salariés de PSA !
Communisme libertaire De Anarchopedia. La tendance anarchiste communiste ou "communiste libertaire" associe deux termes dont l'un, anarchisme, définit le mouvement libertaire qui veut la liberté politique pour les individus, mandatement impératif, fédéralisme, rejet de l'État, lutte contre toutes les formes d'oppression et l'autre, communisme, qui de l'adage « à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités » veut la liberté économique en partant des besoins des individu-e-s. Les besoins sont recensés par communes, par quartiers, par entreprises. À partir de ce recensement, la production doit ensuite être organisée et cela sans limitation autre que les capacités et les besoins des intéressé-e-s. L'idéal de l'anarcho-communisme est une société composée de fédérations libres de collectifs libres et égalitaires. L’anarcho-communisme, encore appelé communisme libertaire, dont Bakounine et Kropotkine sont les principaux représentants, cherche à établir une société socialiste égalitaire.
Retraite : Vers un déficit des retraites de 20 à 25 milliards en 2020 La crise a continué à déstabiliser les régimes de retraite, qui seront en déficit de 18,8 milliards dès 2017, d'après les calculs du Conseil d'orientation des retraites. Le déficit devrait se creuser encore plus ensuite. Si rien ne change, le système des retraites court une nouvelle fois à la faillite. C'est l'alerte rouge envoyée par le Conseil d'orientation des retraites (COR) dans son rapport de réactualisation des perspectives financières des régimes à paraître mercredi et dont Le Figaro a obtenu une copie. Si aucun correctif n'est apporté, selon le COR, «le besoin de financement se creuserait, passant de 14 milliards d'euros en 2011 à 18,8 en 2017». Pis, le déficit des 33 principaux régimes de base et complémentaires varierait de 20,8 milliards en 2020 pour le scénario le plus optimiste à 24,9 pour le plus pessimiste. Prévisions catastrophiques À l'horizon 2060, les différentes projections font le grand écart. » Les retraités seront de plus en plus mis à contribution
Entrepreneurs "pigeons" : des craintes, beaucoup d'approximations Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Le mouvement ne semble pas faiblir. Les "pigeons", ces entrepreneurs inquiets du volet du projet de loi de finances touchant aux entreprises, continuent de se mobiliser, et prévoient même un rassemblement dimanche 6 octobre. En cause, deux éléments distincts et qui n'ont que peu de rapport entre eux : d'une part, les auto-entrepreneurs, qui vont devoir payer de 2 % à 3 % de charges en plus, mais qui ont pu croire à la "mort" du régime. Lire : "Auto-entrepreneurs : des craintes en partie infondées" D'autre part, le milieu français de la high-tech et des start-up, mais aussi des PME, qui se concentre sur un autre volet de la loi : l'alignement des revenus du capital sur ceux du travail, qui conduit à une taxation plus lourde des plus-values réalisées lors de la vente de parts d'une entreprise. Au vu des réactions à nos précédents articles sur le sujet, certains entrepreneurs s'estiment mal compris ou mal perçus.