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Elles couchent pour ne pas avoir à dire « non »

Elles couchent pour ne pas avoir à dire « non »
« Pour ne pas passer pour une gourde, je le faisais sans aucun plaisir. » Paroles de celles qui cèdent faute de confiance en elles. Chloé -les prénoms ont été changés- se souvient d’avoir dit « non » un jour sur un trampoline en Normandie. Sur un trampoline ? « Oui, le gars m’embrassait et voulait m’emmener chez lui, pour aller plus loin. J’ai refusé. Comme quoi, je sais dire “non”. » A 27 ans, si elle est fière de cette anecdote, c’est qu’elle a connu de nombreuses « relations sexuelles non pleinement consenties ». Son pire souvenir, c’est avec un type rencontré en Corse, « du genre “bad boy” qui ne va jamais t’aimer ». « Il m’emmenait faire des préliminaires dans les fourrés, j’en ressortais avec des piqûres partout, c’était désagréable et ça m’agaçait, mais je ne disais pas “non”. » Plus tard, au cours d’un week-end à la campagne, chez lui, « j’ai compris que ça allait être chaud pour moi ». Chloé est alors vierge, « avec un seuil de respect de mon corps assez bas » : Puis, en riant : Related:  sexisme & sexualité

Too embarrassed to protest I see them every day - the teenage girls at the gates of the sixth-form college, at bus stops, walking home in pairs. They look so confident in their low-cut jeans and grungy T-shirts, their flat shoes - Converse or Vans - chatting into their mobile phones. But are they more confident than we were? When I was 17, and for some years before and after, I was far from confident. It was around this time that I fell in love, not for the first time, but maybe for the first time with someone who also seemed to like me, and this only made things worse. I had met this boy, Tom, on holiday and, unclear when he would be back in London, I had spent day after day sitting by the phone, hoping that he would call. In fact, there were four or five other people at the pub too, all a little older than us, drinking, smoking and talking about things I didn't really understand. There was one man, Derrick, who seemed to be in charge. I stood there frowning. Derrick was restless.

Oui, l’orgasme féminin est mécanique, et alors? Temps de lecture: 4 min Le 12 juin 2012 paraissait dans The Lancet le résultat de l’expérience menée par Pierre Foldès, urologue (avec le Dr Béatrice Cuzin, également urologue, et la démographe Armelle Andro, de l’Ined): il a en effet mis au point une technique chirurgicale permettant de réparer les mutilations sexuelles chez les femmes. Trente années de combat qui portent aujourd’hui leurs fruits, puisque la publication des travaux de Pierre Foldès dans The Lancet valide la technique. Les résultats sont impressionnants: pour résumer, non seulement la chirurgie pratiquée par le Dr Foldès soulage, dans une grande majorité des cas, les douleurs clitoridiennes, mais elle permet également aux femmes qui ont bénéficié de cette intervention d’éprouver du plaisir, et même d’avoir des orgasmes. Il est donc question ici de réparer concrètement les dégâts physiques causés par l’excision. Le mot réparation, qui évoque plus une visite chez le garagiste qu’une démarche thérapeutique, peut heurter.

Pilule pour hommes : quand la libido masculine vaut plus que celle des femmes Image d'illustration (SIPA). L'interview de Bernard Jégou au sujet de la pilule pour hommes est intéressante à plus d'un titre : tout d'abord, on y apprend quel est l'état des recherches en la matière. Apparemment, d'un point de vue scientifique la pilule serait quasiment prête. Alors pourquoi n'active-t-on pas un peu les choses pour que la contraception ne soit plus majoritairement à la charge des femmes – si l'on excepte le préservatif ? Premier prétexte : la confiance Déjà, il y a un problème de confiance, d'après Jégou : remettre la contraception entre les mains des hommes, ce serait risqué, car un mec pourrait affirmer qu'il prend la pilule et ne pas la prendre en vrai et faire un enfant dans le dos à sa compagne, et STOOOOOP, arrêtons tout et réfléchissons : le coup de l'enfant dans le dos, n'est-ce pas déjà ce que les femmes peuvent faire si elles le désirent ? 1. 2. Deuxième prétexte : la taille des noix La vraie raison : les troubles de la libido

La contraception reste une affaire de femmes : en attendant la parité, je fais grève Cérazette (crédit photo : Gaëlle-Marie Zimmermann) La contraception, c'est tout de même un truc génial, qui a permis à la femelle moderne de s’affranchir (en théorie du moins) de l’obligation de procréer. Un enfant si on veut, quand on veut, ça fait rêver. Les hommes, peu impliqués dans la démarche contraceptive Gros bémol cependant : la contraception reste une affaire de femmes. Économiquement, les débouchés commerciaux d’une contraception masculine sont encore incertains. Médicalement, on en est là aussi : c’est le corps des femmes qui porte seul le poids (oui, la chance aussi, on ne revient pas dessus) de la contraception. Et c’est là que le bât blesse : parfois, le corps ne peut pas. Un parcours contraceptif classique Prenons l’exemple concret d’un témoignage recueilli dans la plus totale discrétion : notre témoin (appelons-là Gaëlle-Marie Z pour préserver son anonymat) est une femme de 38 ans, mère de deux enfants, bref une personne absolument délicieuse. Sous la pilule, la révolte

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