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Méritocratie

Méritocratie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour certains, la méritocratie est un système politique, économique et social. Pour d'autres, c'est une idéologie ou une croyance[1]. Elle tend à hiérarchiser et à promouvoir les individus dans la société en fonction de leur mérite et non d'une origine sociale (système de classe), de la richesse ou des relations individuelles (système de « copinage »). Quoiqu'il s'agisse d'un « principe fondamental » et « consensuel » des démocraties pour Marie Duru-Bellat[2],[3], cette méritocratie « réelle » n'a pour certains chercheurs jamais existé[4]. Histoire[modifier | modifier le code] Différence avec l'aristocratie[modifier | modifier le code] Étymologiquement, « aristocratie »[6] est synonyme de « méritocratie ». Toutefois, dans l'aristocratie, la notion de mérite existe : vivre noblement passe en effet par la vertu du « mérite ». Chine et méritocratie[modifier | modifier le code] Protestantisme et méritocratie[modifier | modifier le code] Related:  Manipulation mentale

Psychologie inversée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie inversée est une technique de communication consistant à tenir un discours ou adopter une attitude allant à l’encontre de ce que l’on souhaite en fait suggérer. Historique[modifier | modifier le code] Domaines d'application[modifier | modifier le code] Dans l'éducation[modifier | modifier le code] La psychologie inversée est souvent utilisée avec les enfants en raison de leur forte tendance à vouloir faire l'opposé de ce qui leur est demandé, craignant de perdre leur liberté qu'ils perçoivent menacée. Les opinions divergent quant à l'utilisation de la psychologie inverse dans le cadre de l'éducation. D'autres s'y opposent dans la mesure où « la psychologie inverse implique une habile manipulation de l'enfant désobéissant »[2] et où le fait d'habituer un enfant à faire le contraire de ce qui lui est indiqué sape l'autorité du parent. Dans la médecine[modifier | modifier le code] Dans la publicité[modifier | modifier le code]

capacitation Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] De l’anglais capacitation[1], du latin capax (« capable »). Nom commun[modifier | modifier le wikicode] capacitation /ka.pa.si.ta.sjɔ̃/ féminin (Biologie) Processus de maturation physiologique de la membrane des spermatozoïdes nécessaire pour la réaction acrosomique. Quasi-synonymes[modifier | modifier le wikicode] prise en charge de l’individu par lui-même Traductions[modifier | modifier le wikicode] Prononciation[modifier | modifier le wikicode] /ka.pa.si.ta.sjɔ̃/Belgique, Bruxelles : écouter « la capacitation [la kapasitasjɔ̃] » Voir aussi[modifier | modifier le wikicode] capacitation sur Wikipédia Références[modifier | modifier le wikicode] Aller ↑

Technocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La technocratie est une forme de gouvernement (d'entreprise, d'État) où la place des experts techniques et de leurs méthodes est centrale dans les prises de décision[D 1]. Selon le Dictionnaire de la langue philosophique[1] la technocratie est « la condition politique dans laquelle le pouvoir effectif appartient à des techniciens appelés « technocrates » ». Le terme même de « technocratie » trouve ses origines dans les années 1920, avec l'industrialisation, la crise économique et la grande dépression ; mais la notion correspondante possède des racines profondes dans la culture et dans l’histoire occidentale. Les compétences techniques et de leadership sont sélectionnées plutôt par des processus bureaucratiques ou méritocratiques, sur la base du savoir et de la performance, plutôt que par des procédures démocratiques[M 3]. Origine du terme[modifier | modifier le code] Origines et histoire du concept[modifier | modifier le code]

Stakhanovisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine soviétique[modifier | modifier le code] Ce record avait été décidé par le gouvernement soviétique sous Joseph Staline pour servir de modèle aux autres salariés, afin qu'ils travaillent plus et si possible qu'ils dépassent les cadences et les quotas de travail imposés[1]. Le stakhanovisme s'inscrit dans une politique tentant d'accroître la productivité par un contrôle plus sévère des travailleurs. En 1932, le pouvoir instaure successivement la peine de mort pour vol de la propriété collective, le licenciement immédiat en cas d'absence et in fine le passeport intérieur. Le régime lie la productivité des ouvriers à leur paie et leur alimentation[2]. Cette campagne de propagande interne fut ensuite utilisée à l'extérieur pour « démontrer » l'adhésion des travailleurs au régime staliniste, les capacités de l'« Homme Nouveau » et les extraordinaires capacités productives du régime. Emploi courant[modifier | modifier le code]

propension Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] (1528) Du latin propensio (« penchant »), composé de pro- et de pensio du verbe pensare (« peser »). Nom commun[modifier | modifier le wikicode] propension /pʁɔ.pɑ̃.sjɔ̃/ féminin Tendance naturelle vers un état, une action ; penchant, inclination. Traductions[modifier | modifier le wikicode] Voir aussi[modifier | modifier le wikicode] propension sur Wikipédia Références[modifier | modifier le wikicode] Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (propension), mais l’article a pu être modifié depuis.

Ploutocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La ploutocratie (du grec ploutos : richesse ; kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir[1]. Définition[modifier | modifier le code] La ploutocratie est un régime politique où les plus riches sont au pouvoir. Aujourd'hui on utilise ce terme pour dénoncer les dérives des démocraties où les lobbies (souvent des multinationales) influent fortement sur le texte des lois. Régimes similaires[modifier | modifier le code] Les suffrages censitaires, c’est-à-dire exigeant une contribution minimale (cens) aux finances publiques, sont très fréquents dans l’Histoire. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Cadre cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Cadre. Un cadre cognitif en psychologie sociale et en psychologie du raisonnement est un outil cognitif qui permet de faciliter le raisonnement et la prise de décision concernant un sujet précis. Les cadres cognitifs sont des outils très puissants en propagande. Pour la personne interpellée, c'est souvent impossible. En propagande, un cadre va déterminer quel seront les idées rejetées ou acceptées par l'audience. Il faut se garder de juger que l'usage d'un cadre cognitif fait preuve de manipulation et de mauvaises intentions. Portail de la psychologie

Péréquation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La péréquation peut désigner deux concepts proches : Le financement des activités déficitaires d'une entreprise ou d'une administration par les recettes perçues auprès d'autres clients ou usagers.Les systèmes de transferts d'impôts entre les entités fédérées d'un État fédéral (ex.: Länder allemands) ou de redistribution du financement de l'État parmi des entités territoriales à l'intérieur d'un État unitaire (ex.: collectivités territoriales en France). Péréquation tarifaire[modifier | modifier le code] Cas du secteur public[modifier | modifier le code] C'est un mécanisme de redistribution qui vise à réduire les écarts de richesse et les inégalités, mais au détriment d'une transparence sur les coûts réels ce qui peut biaiser les décisions. La péréquation tarifaire crée des situations problématiques quand les opérateurs publics sont confrontés à une concurrence privée elle-même non soumise à cette péréquation. Canada[modifier | modifier le code]

République bananière Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme de république bananière désigne à l'origine un pays peu développé, dont l'industrie repose typiquement sur la seule production de bananes, et dirigé par une petite ploutocratie autoritaire. Par extension, l'expression est utilisée pour qualifier, de manière polémique ou satirique, toute forme de régime politique considéré comme dictatorial et/ou corrompu. Définition[modifier | modifier le code] L'expression apparait dans un sens politique en 1904 sous la plume de l'écrivain américain O. Henry, qui vit alors au Honduras. Elle a surtout été appliquée aux pays d'Amérique centrale et de la mer des Caraïbes. Cette expression s'est par la suite étendue aux pays qui, sous les apparences de républiques constitutionnelles, ne sont en fait que des dictatures. Au-delà, la notion de « république bananière » est couramment employée dans un but polémique, pour qualifier des faits supposés de corruption ou d'abus de pouvoir[1].

Inhibition latente Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inhibition latente décrit la capacité à filtrer les stimuli de l'attention, c'est-à-dire prêter moins attention à ce à quoi on est habitué. Le modèle a été développé par Lubow et Moore en 1959[1]. L'inhibition latente apparait chez toutes les espèces de mammifères qui ont été testées et dans de nombreux paradigmes d'apprentissage différents, ce qui laisse supposer certains avantages adaptatifs, tels que la protection de l'organisme d'associer des stimuli non pertinents avec des événements plus importants. Explications[modifier | modifier le code] L'inhibition latente est le processus cognitif permettant de traiter les stimuli sensoriels. C'est un processus inconscient, sauf chez certaines personnes souffrant d'un "déficit d'inhibition latente". En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont publié une étude liant le QI et la schizophrénie[2]. Causes[modifier | modifier le code]

Paradigme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Universum, C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888 Étymologie[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : paradigme, sur le Wiktionnaire Utilisations générales du mot paradigme[modifier | modifier le code] Le mot paradigme s'emploie fréquemment dans le sens de Weltanschauung (vision du monde). L'autre fonction du paradigme est utile pour un observateur tiers (observant celui qui utilise ce paradigme). Le paradigme comme représentation commune[modifier | modifier le code] Le paradigme au sens collectif est un système de représentations largement accepté dans un domaine particulier. Paradigme épistémologique et sociologique[modifier | modifier le code] Au XXe siècle, le mot paradigme était employé comme terme épistémologique pour désigner un modèle de pensée dans des disciplines scientifiques. D'autres termes comme concept ou système de pensée sont très proches de celui de paradigme. En entreprise[modifier | modifier le code]

Kleptocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une kleptocratie est un terme péjoratif désignant un système politique où une ou des personnes à la tête d'un pays pratiquent à une très grande échelle la corruption. Généralement, ces personnes pratiquent le blanchiment d'argent, de manière à dissimuler l'origine de leur richesse. Ce terme est fréquemment utilisé à propos des revenus tirés de l'exploitation de matières premières, en particulier le pétrole, le gaz naturel ou les diamants en Afrique ou les pays de l'ex-URSS. Origine[modifier | modifier le code] Formé à partir des racines grecques kleptos (vol) et kratos (pouvoir) ; il signifie donc « gouvernement des voleurs ». C'est un terme forgé par l'écrivain Patrick Meney, pour désigner le gouvernement russe de la fin de la période communiste (période des privatisations) et de l'ère Eltsine. Nuance[modifier | modifier le code] Dans son essai De l'inégalité parmi les sociétés, Jared Diamond donne un sens différent à la kleptocratie.

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