Consommation durable et Typologie de consommateurs 2013 – PLUS RADICAUX ET IMPATIENTS ! « Blog Ethicity Pour mieux comprendre les motivations et leviers de changement de comportement des français, Ethicity présente aujourd’hui une analyse plus fine des résultats de son étude[1] à travers une typologie de 8 groupes de consommateurs et son évolution par rapport à 2011. La fin du Déni ? Alors qu’en 2011 et 2012, nous estimions à un tiers la population totalement imperméable aux enjeux et solutions pour une consommation plus responsable, on observe cette année une augmentation du niveau de conscience dans tous les groupes avec le rattrapage et l’augmentation de la perméabilité des types les moins sensibles et engagés. Ces phénomènes illustrent un cycle d’intégration du développement durable dans les habitudes des français, car avec la fin du déni, vient le début de l’action pour ceux qui étaient moins engagés. Les plus engagés s’impatientent et se radicalisent… Les éclaireurs réactifs (de 10% à 10.5%) Les verts-bâtisseurs impatients (de 9.4% à 11.3%) Les bio-beaux exigeants (de 14% à 12.4%)
Les français et la consommation locale, infographie Social Question : comment faire manger des fruits aux enfants ? Pas comme ça (infographie) / Monde Pour une alimentation équilibrée, votre régime minceur ou vos idées de recettes, voici une chose à…éviter (extrait d’une infographie génialissime made in Marmiton.org). Environnement Expert Le gaspillage alimentaire, une priorité européenne (infographie) La Commission Européenne rappelle dans le cadre de sa campagne Génération Awake, les effets négatifs du gaspillage alimentaire qui représentent également une perte importante des ressources que sont la terre, l’eau, l’énergie [...] Le 17 avril, 19 paysans, 1 journée. Le 17 avril 1996, dix-neuf paysans du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre du Brésil (MST) étaient assassinés par des tueurs à la solde de grands propriétaires terriens.
Comment Le Chat s’est remis au vert après Petit voyage dans la pré-histoire des bad buzz. En 2009, la marque de lessive Le Chat est épinglée par l’association WWF. L’organisme avait créé à l’époque son observatoire de la publicité afin de dénoncer les marques qui avait fait de l’écologie un argument marketing sans fondement. Or après vérification, l’Observatoire avait rendu un rapport au vitriol: Pas de label officiel, des icônes qui pouvaient semer le trouble dans la tête du consommateur et donc une utilisation abusive du mot "écologie". D’emblée une question: comment Le Chat a-t-il pu lancer une campagne axée sur l’écologie sans disposer de label adéquat? Le Chat mettra près de cinq ans à se remettre de son erreur de jugement. D’abord la lessive en question a décroché depuis son fameux sésame: l’Ecolabel. D’autant qu’il a au passage mis de l’eau dans son slogan. Enfin pour appuyer sa démarche et pour passer du mauvais au bon buzz, Le Chat a lancé une page Facebook qui compte déjà plus de 5000 fans et le site Lavonsmieux.com.
Rue89 De la mise en rayon à la caisse, en passant par le choix des achats, les clients de cette épicerie autogérée, à Paris, font tout eux-mêmes. Hervé, à l’Indépendante, fin juin 2013 (Emmanuel Daniel) Jusqu’en 2008, Hervé était un doux rêveur qui pensait qu’en « jouant du rock’n’roll on était en action contre le système. C’est par l’assiette que ce musicien de profession est entré dans la sphère militante. Making ofEmmanuel Daniel, journaliste, réalise depuis juin un Tour de France des alternatives, pour « observer des alternatives concrètes dans des domaines aussi variés que l’économie, l’écologie, l’éducation, la politique ou la culture ». Alors, avec quelques amis, ils décident de « faire quelque chose ensemble ». « On a senti que l’on touchait à une aspiration réelle d’un certain nombre de personnes », raconte Hervé. Eviter le supermarché « L’idée était de sortir du supermarché, de ne plus approvisionner les comptes de multinationales qui détruisent la planète », rappelle Hervé.
Pendant que le bio ralentit, le locavorisme s’envole «L’insolente santé» de l’alimentation bio risque de se ternir quelque peu, selon un article du monde.fr basé une étude du cabinet Xerfi (un document destiné aux exploitants agricoles, aux industriels de l’agroalimentaires, aux distributeurs et à la restauration). La croissance de ce marché va ralentir, pour plafonner à 5% en 2015. C’est largement moins bien que dans les dernières années: entre 2006 et 2010, les taux de croissance du secteur se situaient plutôt entre 10 et 25%… Selon le cabinet, c’est la faute à la crise: les consommateurs établissent des priorités. Et comme les produits biologiques restent plus chers… Autre tendance du bio pour les prochaines années, la grande distribution va continuer à élargir sa gamme et à augmenter sa part de marché. Le diagnostic établit que le locavorisme (privilégier les achats de produits locaux) va peut-être même évincer le bio… Pour Xerfi, la notion de proximité est devenue incontournable dans la filière alimentaire.
Green washing "Le greenwashing n'est plus ce qu'il était" Au milieu des années 2000, l'écologie est sur le devant de la scène: rapports scientifiques majeurs -Stern, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat...-, conférences internationales, pacte écologique, Grenelle de l'environnement, documentaires et films à succès -Une vérité qui dérange, Le jour d'après...-, couverture médiatique sans précédent... Bien sûr, les entreprises prennent massivement la parole sur ce thème porteur. Mais, par facilité et ignorance, cette communication est très souvent en décalage avec les engagements réels des marques. C'est l'âge d'or du greenwashing. L'utilisation abusive et mensongère de l'argument écologique ou de l'idéal du développement durable se fait de différentes manières: mots vagues, absence de preuves ou d'informations complémentaires, promesse disproportionnée, image trop suggestive... "La publicité peut nuire gravement à l'environnement" Greenwashing, ne pas baisser la garde!
Les entreprises responsables sont-elles plus aimées des consommateurs? [Cet article est également publié sur la lettre professionnelle "Tendances de l'innovation sociétale".] Première à se pencher sur le lien entre responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et image, une étude statistique de CSR Hub. Elle passe au crible des millions de données d'analyse ESG et de marque (1000 entreprises, sur 5 ans), identifiant une très forte corrélation: 28% de la valeur de la marque serait liée à la RSE. Le chiffre aurait doublé en un an. Les facteurs les plus importants corrélés à cette valeur se situeraient dans la politique employeur (droits de l'homme, sécurité, assurance santé), dans le reporting RSE, le leadership éthique et les produits. Une bonne nouvelle pour les adeptes précoces de la RSE? L'automobile domine Les réponses ont été mises en parallèle avec les performances ESG de ces marques, évaluées par Deloitte à partir de 83 indicateurs, pour donner le classement final. Effet du martelage publicitaire ou d'un greenwashing latent?
Le nudge marketing ou comment vendre sans contraindre A l'aéroport d'Amsterdam, une mouche noire dessinée au centre des urinoirs a encouragé les hommes à mieux viser et rendu les toilettes plus propres. A LaVerne, aux Etats-Unis, une note a été apposée à la porte de 120 maisons pour informer les foyers du nombre de voisins participant au recyclage des ordures ménagères et de la quantité recyclée : résultat, les ordures triées ont augmenté de 19 %. En affichant le pourcentage de personnes ayant occupé une chambre et accepté d'utiliser plusieurs jours la même serviette de toilette, des hôtels ont obtenu que 40 à 50 % de leurs nouveaux clients réutilisent eux aussi leurs serviettes... Une économie d'eau pour l'hôtel et la planète. Ces exemples résument bien ce que sont les "nudges", un vocable anglo-saxon qui signifie littéralement "coups de coude incitatifs" et dont l'ambition est d'aider les individus à faire les bons choix. A l'origine du concept des nudges il y a un économiste et un juriste américains, Richard H. Orienter les choix 2. 3.
Le label ConsoResponsable, le premier label de consommation durable - Marketing Professionnel - Marketing professionnel – Le marketing pour les professionnels Par Serge-Henri Saint-Michel - Publié le 07.04.2009 | 7 commentaire(s) Le label ConsoResponsable, 1er label de consommation durable a récemment vu le jour. Interview de Didier Barut, co-créateur du label, avant son apparition dans les linéaires en septembre 2009. Quel est le principe de ce label ? Le label ConsoResponsable à pour but de distinguer les produits de grande consommation les plus « développement durable ». En pratique, pour chaque attente consommateur, nous testons un produit face à ses concurrents sur les trois critères clefs du développement durable : environnement, santé, société. Le processus se déroule en 4 étapes : 1 : sélection des industriels via une analyse des Rapports d’activités et des rapports développement durable. 2 : Analyse du produit et de son emballage par le laboratoire Eurofins, suivant des protocoles reposant par exemple sur la directive nationale nutrition santé 2006-2010 pour les produits alimentaires. 3 : Classement des produits item par item. Partager !