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Plus grosses et plus fermes, les fraises profitent de la pollinisation par les abeilles

Plus grosses et plus fermes, les fraises profitent de la pollinisation par les abeilles
TAILLE. La pollinisation de fraises par les abeilles produit des fruits plus gros, plus rouges et plus fermes, selon une étude publiée mercredi 4 décembre qui tend à démontrer que les bénéfices économiques liés aux abeilles sont encore sous-estimés. Les travaux, coordonnés par Björn Klatt de l'université de Goettingen en Allemagne, ont comparé des fraises issues de la pollinisation par les abeilles, par le vent et par autopollinisation. L'expérience a montré que les fruits qui avaient été pollinisés par les abeilles avaient un poids supérieur, moins de malformations, une couleur plus rouge et étaient plus fermes, cette dernière caractéristique allongeant la durée de vie des fruits sur les étals. Les fraises pollinisées par les abeilles pesaient en moyenne 11% de plus que celles l'ayant été grâce au vent et 30% de plus que celles ayant été auto-pollinisées, selon les travaux publiés dans la revue Bristish proceedings of the Royal society B. ÉTALS. Related:  L'abeille, un insecte extraordinaireFlore mellifère et pollinifère

La pollinisation en crise ? Les abeilles domestiques n'ont pas le monopole de la pollinisation, comme l'illustrent ces syrphes (des mouches butineuses). Elles sont même globalement moins efficaces, dans cette tâche, que les pollinisateurs sauvages. Ian Grainger/Shutterstock Pour en savoir plus L. L. J. L'auteur Maurice Mashaal est rédacteur en chef du mensuel Pour la Science. Du même auteur On estime que, dans le monde, les trois quarts des cultures alimentaires dépendent au moins en partie de la pollinisation par des animaux, les insectes en particulier. Avec deux collègues, Laura Burkle, de l'Université de l'État du Montana et de celle de Washington, a étudié, en s'appuyant sur des données historiques et en collectant de nouvelles données en 2009 et 2010, l'évolution des interactions plantes-pollinisateurs dans une région de l'Illinois sur une période de 120 ans.

En librairie : guide des plantes mellifères | Les Ruchers du Plessis Un nouveau livre très intéressant va trouver sa place dans les bibliothèques des apiculteurs. Edité par Delachaux et Niestlé, ce guide présente 200 plantes facilement repérables dans notre environnement. Guide des plantes mellifères Les auteurs Thomas Silberfeld et Catherine Reeb sont bien connus des fidèles lecteurs de la revue Abeilles et Fleurs. Période de floraison et intérêt apicole sont mentionnés (nectar, pollen, propolis). J'aime : J'aime chargement…

Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir ! Thrips et pollinisation... d’après Thrips and pollination, de Dawn FRAME. Une synthèse réalisée par Ph. Chatelet. Bien que certains soient des consommateurs avides de pollen, les thrips (Thysanoptères) sont également des agents pollinisateurs, souvent ignorés à cause de leur petite taille (rarement plus de 1 mm de longueur). De nombreuses fécondations non désirées par les hybrideurs - et quelquefois attribuées au vent - sont cependant dues à ces insectes minuscules et déjà Charles Darwin se plaignait que ses travaux sur la pollinisation étaient perturbés par ces créatures « qu’aucun filet ne peut bloquer... ». Pourtant, ces insectes pourraient remplir ce rôle pollinisateur de longue date puisque des thrips portant des grains de pollen (de Cycadales ou Ginkgoales) ont été observés dans de l’ambre provenant d’Espagne et datée du début du Crétacée. Les cycles biologiques des thrips et de leurs espèces hôtes sont très synchrones. Synthèse, traduction, et modifications par Ph.

Les Saules Les saules sont des arbres, arbustes et arbrisseaux de la famille des salicacées, que l'on retrouve généralement dans les zones fraiches et humides. On en connait environ 360 espèces, dont une dizaine à l'état spontané dans nos régions. Le nom latin, Salix, proviendrait de deux racines celtiques sal, "près de", et lis, "eau", illustrant ainsi l'amour de ces plantes pour les zones humides. Le nom français, saule, proviendrait plutôt de l'ancien francique, dérivant lui-même du germanique salχaz. Les saules sont dioïques : il existe des arbres mâles et des arbres femelles. Les fleurs, mâles et femelles, sont disposées en chatons (dressés vers le haut) ; seuls les mâles portent un pollen abondant, mais toutes portent des nectaires. Les saules ont tendance à s'hybrider facilement entre espèces différentes, et donner des descendances aux caractéristiques morphologiques variables. Le saule marsault, ou saule des chèvres (S. caprea) Le saule blanc, ou saule commun (S. alba) Le saule têtard...

Une abeille reconnaît ses amies avec l'antenne droite LATÉRALISATION. À l'instar de plus grands animaux, les insectes, avec leur cerveau miniature, pourraient utiliser la latéralisation pour résoudre certaines tâches complexes. En effet, des chercheurs de l'université de Nouvelle-Angleterre (Australie) et de l'université de Trente (Italie) se sont demandés si le comportement social évolué des abeilles pouvait être déterminé par leurs antennes. Résultat, c'est l'antenne droite qui permettrait aux abeilles d'adapter correctement leur comportement social au contexte. MICRO-CHIRURGIE. • dans le premier groupe, l'antenne droite a été coupée au niveau de la base de la hampe et les abeilles ne conservent que leur antenne gauche. • dans un deuxième groupe, l'antenne gauche a été coupée et les abeilles ne conservent que leur antenne droite. • dans le troisième groupe, les abeilles ont conservé leurs deux antennes intactes. L'antenne droite de l'abeille a été coupée au niveau de la hampe. L'antenne droite sert à reconnaître les alliées...

Noisetier commun Le noisetier est un arbrisseau commun dans les haies, les taillis et les lisières de bois. La plante est dite monoïque : chaque individu possède des fleurs mâles (chatons, jaunes) et des fleurs femelles (ressemblant à des bourgeons, avec des stigmates rouges) distinctes, mais celles-ci ne s'épanouissent pas en même temps, afin d'éviter l'autofécondation. Les fleurs mâles arrivent à maturité avant les fleurs femelles (on parle de protandrie) et, puisque tous les individus ne fleurissent pas de manière synchrone, le mécanisme permet une pollinisation croisée. Le noisetier et les abeilles Puisqu'ils fleurissent l'hiver, dès la fin décembre parfois (avant même l'apparition des feuilles), on comprend vite que les noisetiers doivent se passer des insectes pollinisateurs comme intermédiaires à leurs amours ; la plante est donc anémophile, c'est-à-dire que le pollen, très abondant, est transporté par le vent. Le noisetier et les hommes Le noisetier et la nature Le noisetier au jardin

Un mystère vieux de 3.000 ans résolu avec du pollen Les archéologues de l'Université de Tel-Aviv ont creusé sous le lac de Tibériade et la Mer Morte. Leurs trouvailles permettent d'expliquer la chute des Empires du Levant à l'Age de Bronze. Un brusque changement climatique Il y a 3 200 ans, les civilisations florissantes présentes dans et autour d'Israël se sont soudainement effondrées pour des raisons mystérieuses. Le professeur Israel Finkelstein, le docteur Dafna Langgut du Dr Sonia and Marco Nadler Institute of Archeology de l'Université de Tel-Aviv et le professeur Thomas Litt de l'Université de Bonn en Allemagne ont trouvé une réponse à ce mystère dans le pollen retrouvé au fond des étendues d'eau israéliennes. Dans une étude publiée dans le Journal of The Institute of Archaeology of Tel Aviv University et rapportée dans le New York Times, les chercheurs expliquent qu'une sécheresse a conduit à la chute de l'Ancien Levant du Sud. Le pollen : un témoin fiable des temps passés

Le calendrier des fleurs - Cari Pour mieux étudier les abeilles, des scientifiques ont décidé de les équiper de sacs à dos Les abeilles ont tendance à disparaitre et cela pourrait fortement impacter l’Homme. Des scientifiques cherchent à comprendre le phénomène qui touche les insectes en les équipant de micro sacs à dos. Les abeilles jouent un rôle essentiel dans nos vies. En effet, leur pollinisation est extrêmement importante dans le cycle de vie de nombreuses plantes. Par extension, les abeilles sont les petites mains qui nous permettent de manger une partie de nos aliments, un tiers de notre nourriture nécessite la pollinisation. Comprendre De nombreux facteurs sont pointés du doigt comme les pesticides utilisés en masse, la maladie, les parasites ou encore la malnutrition et la combinaison de tout cela est fortement suspectée. Surveiller pour protéger 5.000 abeilles ont reçu, sur leur dos, un petit capteur qui mesure environ 2,5 mm. Une technologie prometteuse La mise en place de l’opération est toute récente il faudra patienter avant d’avoir de véritables résultats. (sources [1], [2])

Dix arbres mellifères à planter pour les abeilles (ép. 1) Pour que vos abeilles aient suffisamment de nourriture tout au long de la saison apicole, implantez votre rucher à proximité d'espèces qui présentent le meilleur potentiel de pollen et de nectar. Vous souhaitez créer un rucher dans votre jardin ou vous avez trouvé un emplacement pour héberger votre colonie d’abeilles... Avant de vous décider, prenez le temps d’inventorier votre environnement végétal, pour savoir si celui-ci va fournir à votre ruche, du printemps à l'automne, suffisamment de nectar, pollen et miellat.Parmi les 4500 plantes à fleurs que comporte la flore de nos régions, environ 450 sont en effet considérées comme mellifères et constituent une source de nourriture non négligeable pour les abeilles. Parmi ces espèces, préférez celles qui présentent les meilleurs potentiels nectarifères et pollinifères. Abréviations employées :Syndicat des apiculteurs de Thann : lettre T.Centre horticole de Gembloux: lettre G.Guide Delachaux: lettre D. Saule marsault Cerisier-merisier

Les bourdons peuvent voler à la hauteur de l’Everest et c’est ce qui les sauvera Le bourdon des montagnes aurait la capacité de voler à des altitudes supérieures à celle de l’Everest. Bon, il ne pourrait survivre au froid régnant au sommet, mais les chercheurs de l’Université de Berkley, en Californie, ont simulé la raréfaction de l’oxygène et la faible densité de l’air trouvé à ces hautes altitudes pour déterminer les limites de la capacité de vol du bourdon et ils ont trouvé qu’ils étaient capables de rester en vol à des altitudes extrêmement inhospitalières. Cela indique aussi qu’ils disposent d’un avantage face au réchauffement climatique. L’équipe s’est rendue dans une chaîne de montagnes dans l’ouest de la Chine pour y prélever six bourdons mâles de l’espèce Bombus impetuosus, à environ 3 250 mètres. L’espèce vit à des altitudes alpines, mais elle ne diffère pas beaucoup des espèces similaires qui vivent près du niveau de la mer. L’étude publiée le 4 février dans la revue Biology Letters : Surpassing Mt.

Dix arbustes mellifères à planter pour les abeilles (ép. 2) Pour que vos abeilles aient suffisamment de nourriture tout au long de la saison apicole, implantez votre rucher à proximité d'espèces qui présentent le meilleur potentiel de pollen et de nectar. Il est indispensable de fournir aux abeilles – et aux abeilles solitaires – un environnement le plus diversifié possible, afin qu’elles puissent se nourrir et demeurer en bonne santé. Selon le site du Cari, consacré à l’apiculture wallone et bruxelloise, une colonie d’abeilles a en effet besoin, à chaque saison, de plus ou moins 140 kg de nectar et 20 kg de pollen.Choisissez donc des arbres, des arbustes et des fleurs (billet à venir) à la floraison la plus étalée possible, au lieu de vous concentrer sur une seule variété ou sur une seule époque. Abréviations employées :Syndicat des apiculteurs de Thann : lettre T.Centre horticole de Gembloux: lettre G.Guide Delachaux: lettre D. Cornouiller mâle Prunellier Aubépine monogyne Buisson ardent Bourdaine Néflier Symphorine blanche Ronce commune Photos : C.

Les abeilles goutent le sucre des plantes avec les griffes de leurs pattes Les abeilles aiment le nectar riche en sucre produit par les plantes et l’un des principaux moyens dont elles disposent pour le détecter, c’est avec les griffes de leurs pattes avant. La nouvelle étude (lien plus bas), présente le processus, y compris ce qui se passe si une abeille à une griffe plongée dans du sucre, tandis que l’autre est plongée dans de l’eau salée. Image d’entête : griffe d’abeille sous un microscope électronique. (A partir de l’étude, Gabriela Sanchez De Brito) La dégustation se fait via des sensilles, des structures ressemblant à des poils sur le corps de l’abeille qui contiennent les cellules nerveuses réceptrices. Ces cellules, à leur tour, sont sensibles à certaines substances, comme le sucre. Chez les abeilles, les sensilles se trouvent sur ​​leurs petites pattes à griffes, sur leur pièce buccale et sur leur antenne. Patte avant d’une abeille ouvrière (Gonzalez Betancourt, Victor Hugo) Cette photo présente une abeille étendant son proboscis.

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