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Idée reçue (1) : « le niveau baisse »

Idée reçue (1) : « le niveau baisse »
Il y a quelques jours paraissait une étude de l’OCDE intitulée PIAAC et qui évalue les compétences des adultes de 24 pays. Les résultats ont été rapidement commentés par la presse grand public, pour dire qu’une fois de plus la France se classe très médiocrement, mais seuls quelques sites spécialisés ont relevé une donnée plus qu’intéressante : le score des jeunes adultes est nettement supérieur à celui des adultes plus âgés. 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans ont participé à des tests portant sur les compétences suivantes : - la capacité à comprendre et à réagir de façon appropriée aux textes écrits (littératie) ; - la capacité à utiliser des concepts numériques et mathématiques (numéracie); - la capacité à accéder à des informations (trouvées, transformées et communiquées) dans des environnements numériques, à les interpréter et à les analyser. Dans tout l’OCDE, les 45-65 ans sont à la traîne derrière les jeunes générations, mais en France le contraste est plus marqué qu’ailleurs. Related:  niveau scolaire

Baisse du niveau scolaire : doit-on s’alarmer ? | La Voix des Parents Jamais, depuis bientôt 15 ans qu’elle existe, l’enquête Pisa n’avait provoqué autant de remous. Certes, la France n’a jamais bien figuré dans ce classement international destiné à comparer les niveaux des élèves des pays de l’OCDE, mais les résultats rendus publics en décembre dernier ont fait l’effet d’une bombe. La dernière vague a montré non seulement un décrochage sans précédent de la France par rapport à nos voisins, mais aussi un accroissement des inégalités entre les élèves jamais vu auparavant (lire encadré). Le choc a été tel que le ministre de l’Education nationale de l’époque, Vincent Peillon, n’a eu d’autre choix que de reconnaître publiquement que les résultats des élèves français étaient « de plus en plus mauvais ». Car Pisa n’est pas la seule enquête à aboutir à un tel constat. En 2011, l’étude internationale Pirls (54 pays participants) montrait déjà que les écoliers en classe de CM1 lisaient moins bien que la moyenne des Européens de leur âge. Des causes multiples

Ecole : cette fois le niveau baisse vraiment ! Les élèves d’aujourd’hui en savent-ils moins que la génération précédente ? Difficile d’analyser autrement une des dernières études du ministère de l’Éducation sur le niveau de maîtrise de la langue et des mathématiques Depuis que les tenants d’une école en blouse grise donnent le la, que des pamphlets comme La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli (Jean-Claude Gawsewitch, 2005) se vendent comme des petits pains, l’école s’est habituée aux critiques. Un dénigrement ambiant dans lequel la baisse du niveau ne faisait jusqu’alors que figure d’épouvantail, surtout depuis que les universitaires Christian Baudelot et Roger Establet avaient démontré en 1989 que le niveau montait (1). Pas brillant, certes, mais il reste à ces élèves six années au minimum avant la fin de leur scolarité obligatoire. Orthographe et lecture à la peine À la session 2008, à peine 14 % obtiennent la moyenne et 58 % zéro, alors qu’en 2000 « seules » 27,95 % des copies avaient eu cette mauvaise note.

Niveau scolaire : "une bombe à retardement" *** Aujourd'hui, l'école ne reproduit plus les inégalités, elle les aggrave.* Ce constat n'est pas fait par des représentants des parents d'élèves ou des syndicats d'enseignants, mais par le directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Paul Delahaye . Non pas sur le niveau général des élèves, car il y a toujours de très bons élèves, en revanche les élèves en difficulté sont de plus en plus nombreux, notamment dans les zones socio économiquement défavorisées. Avant même de se poser la question du niveau des élèves, celui des bacheliers par exemple, Jean-Paul Delahaye pose d'abord la question de l'accès au baccalauréat. Mais effectivement, le niveau moyen est en baisse chez les élèves qui arrivent en fin de scolarité obligatoire. "La qualité d'un maître a finalement un impact plus fort sur la scolarité d'un élève, que son origine sociale" dit le directeur général de l'enseignement scolaire. Le constat est partagé par les enseignants. Écouter

Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987 Une étude menée par des professeurs d'université et des écoles montre l'évolution du niveau orthographique des élèves de 10 à 16 ans, etnre 1987 et 2005. Elle n'est pas à l'avantage des plus jeunes élèves. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Luc Cédelle Les performances des élèves en orthographe sont en baisse sensible, au point que le niveau d'une classe de cinquième de 2005 est celui d'une classe de CM2 de 1987. Cette baisse ne relève ni du sentiment subjectif ni de l'affirmation polémique. Leur enquête est présentée dans un ouvrage qui doit être publié le 22 février sous le titre Orthographe : à qui la faute ? En termes de "niveau orthographique moyen", les résultats de cette comparaison étaient alors en faveur des élèves de 1987. Dans l'intervalle, le niveau orthographique a pris un retard de deux années scolaires : autrement dit, les cinquièmes de 2005 ont le niveau des CM2 de 1987, les quatrièmes de 2005 celui des sixièmes de 1987, etc.

Bac : peut-on dire que le niveau baisse ? La confusion entre l’accès d’une génération au bac et le taux de réussite conduit à surestimer la proportion de bacheliers parmi les Français et, par extension, le « niveau du bac ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé S’il est un commentaire récurrent en cette période d’examens, c’est bien le « constat » d’une baisse du niveau des étudiants. Sans remettre en doute la difficulté de cette épreuve, y a-t-il des éléments qui permettraient d’affirmer que, « en général », le niveau du baccalauréat baisse ? Une politique volontariste qui encourage la suspicion Le contexte politique volontariste, favorable à plus de réussite au baccalauréat, explique en partie le sentiment que peuvent avoir enseignants, examinateurs ou observateurs extérieurs, qui estiment que le niveau de difficulté de l’examen recule. En 1985, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’éducation, fixe l’objectif de mener au niveau du bac 80 % de la population. Des taux de réussite à 90 % Pas d’études qualitatives

Sciences : Le niveau ne baisse pas, sauf dans le privé Les deux études CEDRE 2013 publiées par la Depp (direction des études du ministère) montrent que le niveau des écoliers et des collégiens en sciences n'a pas baissé depuis 2007. Les élèves manifestent un intérêt certain pour ces enseignements. Un seul changement notable depuis 2007 : le niveau des écoliers du privé s'est détérioré. A l'école A l'école, " un premier constat est celui d’une grande stabilité entre les deux moments (2007 et 2013) de mesure, que ce soit pour le score moyen ou pour la répartition des élèves dans les groupes", note la Depp. "Les réponses des élèves au questionnaire de contexte révèlent une appétence assez développée pour les sciences à l’école. 82 % des élèves ont compris que faire des sciences à l’école signifie se poser des questions sur le monde qui les entoure. L'enquête CEDRE permet aussi d'observer comment les professeurs des écoles travaillent. Au collège CEDRE école Collège

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